wapasha Langue pendue
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| Sujet: INFO OGM - 19/06/05 Dim 19 Juin à 18:25 | |
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- TOULOUSE/CLERMONT-FERRAND (AP) -- De nombreuses actions de sensibilisation ont été menées samedi en France et dans d’autres pays, à l’occasion d’une nouvelle « journée d’opposition » aux organismes génétiquement modifiés soutenue par de nombreuses associations. Le comité coordinateur de la journée (la Confédération paysanne, Greenpeace, les Amis de la Terre, la Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB), France Nature Environnement, Attac et Agir pour l’environnement) a lancé un « appel du 18 juin » pour une Europe sans OGM et encouragé l’organisation dans toutes les régions française, d’une trentaine de conférences, la présence de stands d’information dans les villes, ou des actions symboliques. Il s’agissait de la deuxième journée de mobilisation après celle du 8 mai 2004. Des manifestations se sont aussi déroulées en Belgique, en Autriche, en Croatie (une conférence de scientifiques spécialisés sur les OGM à Zagreb), au Pays de Galles et même en Bolivie.
A Paris, au bord du bassin de la Villette, des conférences suivies de débats avec des experts sur les aspects environnementaux, sociaux-économiques, sanitaires, et judiciaires des OGM ont été organisées durant l’après-midi, en même temps que des projections de documentaires sur une péniche, une exposition photo et diverses animations, selon Dominique Béroule, membre du comité de coordination. En Poitou-Charentes, région qui s’est déclarée anti-OGM, un « chemin de la résistance » invitait les sympathisants à passer par le site de l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) des Magnereaux, près de Poitiers, pour manifester sous le mot d’ordre « pas d’OGM disséminés avec l’argent public », puis par Niort avec une action étiquetage dans un supermarché.
Au nord-ouest de Toulouse, une manifestation rassemblant 150 personnes, selon les organisateurs, 80 selon la gendarmerie, s’est déroulée devant une des antennes du groupe Euralis Semences et du laboratoire Biogemma, filiales de Limagrain, à Mondonville.
Les manifestants ont notamment déployé des banderoles « Pas d’OGM dans nos assiettes, c’est notre choix » et accroché des pains et biscottes Jacquet et Blé d’Or sur le grillage entourant le site, en appelant à leur boycott. Ils se sont ensuite rendus à quelques kilomètres de là, non loin d’une parcelle de maïs OGM à Menville, mais devant les nombreuses forces de l’ordre déployées, ont renoncé à planter des graines de maïs biologique comme ils en avaient l’intention. Dans le Puy-de-Dôme, les militants anti-OGM, 110 selon la police, et plus de 140 selon les organisateurs, s’étaient donné rendez-vous devant les mairies des neuf communes (Beaulieu, Issoire, Joze, Le Broc, Malintrat, Neschers, Nonette, Saint-Bonnet-près-Riom et Saint-Myon) concernées par l’implantation de maïs transgéniques. Près de 300 gendarmes ont été mobilisés pour protéger les neuf sites. « Nous avons pu aller à la rencontre de la population en les informant sur les maïs implantés sur leurs communes », a expliqué Chantal Gascuel représentante du Collectif OGM 63. « Nous avons même discuté avec des agriculteurs pro-OGM et cela s’est très bien passé. En revanche, des arrêtés préfectoraux interdisaient le passage sur les chemins vicinaux donnant accès aux parcelles de maïs trangénique à toute personne étrangère à la commune. Il fallait montrer sa carte d’identité et ils vérifiaient les plaques d’immatriculation. »
La coopérative Limagrain a profité de cette « journée d’opposition » aux OGM pour annoncer qu’elle avait déposé mercredi une plainte contre X pour association de malfaiteurs. Cette plainte, déposée auprès du doyen des juges d’instruction du tribunal de Riom, vise « ceux qui organisent, planifient, forment et appellent un certain nombre d’acteurs à intervenir et à détruire les parcelles de maïs OGM », a expliqué Me Patrick Maisonneuve, conseil de Limagrain. Selon lui, « les malfaiteurs, ce sont ceux qui sont effectivement à la tête des ’faucheurs volontaires »’, association organisant le fauchage de cultures transgéniques.
Le 22 juin, le tribunal administratif de Clermont-Ferrand examinera l’assignation déposée par France Nature et Environnement réclamant l’annulation des autorisations délivrées par le ministère de l’Agriculture en faveur de Meristem Therapeutics, société qui a implanté 21 hectares de maïs transgéniques à visée médicale. AP source : http://www.infogm.org/ @+ | |
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