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 Et de l’eau, on s’en occupe quand ?

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AuteurMessage
wapasha
Langue pendue
wapasha


Nombre de messages : 4560
Localisation : Pays des Abers
Date d'inscription : 30/04/2005

Et de l’eau, on s’en occupe quand ? Empty
MessageSujet: Et de l’eau, on s’en occupe quand ?   Et de l’eau, on s’en occupe quand ? EmptyMar 14 Juin à 20:29

altermonde.levillage-DOMINIQUE GODON-mardi 14 juin 2005
Et de l’eau, on s’en occupe quand ?

J’ai reçu l’autorisation de Johanna de publier cet éditorial de Dominique Godon. Je tenais à le publier, ainsi que l’une des réactions sur leur forum parce que le problème de l’eau fait vraiment partie des urgences pour la survie de l’humanité.

Fermer les yeux, jouer à l’autruche, ne règlera rien ! Tout au contraire, il faut, là encore, lutter, tant au niveau individuel, comme le montre très bien Dominique, mais encore faire pression, mais une pression énorme, sur les pouvoirs politiques et économiques qui, plus que jamais, dorment et ne veulent rien faire qui soit sérieux, pour cause de "concurrence libre et non faussée"...

Jean Dornac


Citation :
Source : http://godon.org/

EDITO - 10-06-2005 : Dominique


100, 90, 74, ... Ces chiffres représentent, en mètres/cube, les quantités annuelles d’eau potable consommées par un ménage ayant adopté les toilettes sèches. Ils sont une preuve qu’au niveau individuel, la fatalité n’existe pas. L’eau potable est devenue une valeur marchande en Occident. Les sommes engagées pour traiter les eaux contaminées sont en augmentation constante, et la problématique reste intacte, aussi bien en milieu urbain que rural. Les fèces sont une des matières les plus contaminantes, et après avoir rendu l’eau potable à grands coups de milliards d’euros, nous nous empressons de la recontaminer en l’envahissant de nos besoins ! On a du mal à imaginer ce que cela représente à l’échelle d’une grande ville, d’un département ou d’un pays. C’est un effort de rattrapage constant, dont le bilan économique et écologique est catastrophique !

Pourquoi ne pas mettre en place des incitants fiscaux à la réduction de la consommation de l’eau ? Comment peut-on s’équiper d’une piscine, quand on sait qu’en Limousin, par exemple, le niveau des nappes en Février était celui de Juillet ? L’été s’annonce à peine, et plus de 15 départements ont déjà pris des arrêtés de restriction de la consommation d’eau ! Si l’on songe qu’en de nombreux endroits de la planète, il faut faire chaque jour plusieurs kilomètres à pied pour aller chercher l’eau de la journée, souvent dans des conditions de salubrité à la limite du tolérable, n’est-il pas temps de passer à l’action ? L’urgence est depuis longtemps dépassée. Il n’est plus possible de fermer les yeux en attendant que les autorités fassent quelque chose.

Dans les pays en voie de développement, le problème de la contamination par les fèces est dramatique. Bidonvilles envahis de miasmes, enfants jouant dans les mares de déchets, recyclage de base absent, maladies contagieuses et épidémies sont le lot quotidien. L’ASDI (Agence Suédoise de Développement International), en collaboration avec d’autres ONG et en respectant les traditions locales, étudie et aide à mettre en place des systèmes de toilettes adaptées. Les résultats sont vraiment surprenants : un bidonville se transforme en l’espace de quelques mois en un endroit non seulement habitable, mais la fabrication des dispositifs, l’économie du recyclage maîtrisé qui l’accompagne permet aux enfants, le plus souvent, de retourner à l’école, pendant que des adultes s’occupent de près et au quotidien de l’assainissement, du recyclage, du compostage et des cultures maraîchères de grand rendement mises en oeuvre subséquemment ! L’ASDI publie de nombreux ouvrages exposant ses actions à travers le monde.

La fatalité n’existe pas.

see you

* * *

Complément d’informations d’un lecteur sur le forum du site godon.org

Aïe !

http://www.actu-environnement.com/ae/articles/eau-france/loi-sur-l-eau.php4 Le secteur agricole au centre des contaminations mais reste largement épargné

L’agriculture a utilisé 721.000 tonnes d’engrais phosphatés en 2004, selon l’UNIFA (Union des industriels de la fertilisation agricole). Même si la quantité a été divisée par deux depuis 15 ans, ils restent encore massivement utilisés par l’agriculture, causant les fameuses ’’algues vertes’’ en Bretagne.

Par ailleurs, la moitié du territoire français est classée en zone vulnérable pour les nitrates. En outre, 75% des cours d’eau et la moitié des nappes souterraines présentent des traces de pesticides. La France est le 2eme consommateur mondial de pesticides (94 000 T/an). Dispersés hors des champs par lessivage, volatilisation, érosion ou encore par transferts biologiques, ces intrants chimiques imprègnent maintenant tous les milieux, les rivières et les eaux souterraines et tous les maillons biologiques, indique la FNE.

Mortalité, morbidité, baisse du potentiel reproductif allant jusqu’à la disparition de l’espèce sont les conséquences les plus connues liées à l’intoxication chronique à faible dose par certains pesticides, ajoute-t-elle.

Alors que le gouvernement travaille à un plan interministériel de réduction des risques liés aux pesticides, l’UIPP, l’Union des Industries pour la Protection des Plantes (les producteurs de pesticides) a lancé en février une campagne publicitaire afin de rendre socialement acceptables les pesticides. La fédération France Nature Environnement s’est élevée avec force contre cette campagne qui fait croire à un public non averti que les pesticides ne sont pas dangereux pour la santé et l’environnement.

La France, condamnée à plusieurs reprises par la Commission européenne pour ses manquements à la qualité de l’eau, planche sur la réforme de la politique de l’eau depuis 1998. Cinq condamnations de la France par la Cour européenne de justice sont en cours d’exécution (nitrates en Bretagne, réduction de la pollution par les substances dangereuses, épuration des eaux résiduaires urbaines etc.)

La loi sur l’eau n’a rien donné... http://www.acme-eau.com/index.php?action=article&id_article=135895

Sur le gaspillage de l’eau, le projet de loi ferme les yeux alors que cette ressource manque de plus en plus en été. Le projet accorde toujours une eau quasi gratuite à l’agriculture intensive irriguée et fait toujours payer le prix fort aux particuliers. Alors que l’irrigation consomme près de 70 % de l’eau en France, plus de 80 % des redevances sur l’eau sont payés par les ménages !

Et on parle pas de la nouvelle crise : l’arsenic... Et voir les piscines dans le sud et entendre de la part des habitants... nous, ça va pour l’eau... cette année !

Beurk ! Ne pas contrarier les Français ? Faux.

Prenons l’exemple du tri même si limité mais effectué. Au Japon, ils ont 44 poubelles différentes !!! Les excréments des animaux domestiques... sous peine d’amende. Et l’énergie ? Voir comment sont "montés" les logements sociaux...

Oh, oui il y du travail mais vu l’état de notre planète bleue... l’espoir est loin, mais il suffit de peu pour lancer une prise de conscience.

La France n’est pas ce pays de "schtroumpfs grincheux". Il suffit d’expliquer. D’inciter. Et c’est adopté !
source : http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=2996

@+
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