20 juin : Journée Internationale des Réfugié-e-s

altermonde.levillage- mardi 14 juin 2005,FASTI
20 juin : Journée Internationale des Réfugié-e-s

20 JUIN 2005
5EME JOURNEE MONDIALE DES REFUGIE-E-S

Citation :

À l’origine, le 20 juin marquait la Journée du réfugié africain. En 2001, cette date a été désignée comme Journée mondiale du réfugié par une résolution spéciale de l’assemblée générale des Nations Unies, en signe de solidarité avec l’Afrique, qui abrite le plus grand nombre de personnes réfugiées au monde et pour le 50ème anniversaire de la Convention de Genève. À l’occasion de cet événement, des conférences, des spectacles, des concerts et des actions d’informations se déroulent dans le monde entier.

Les OBJECTIFS de la Journée Mondiale des Réfugié-e-s sont notamment de :
- sensibiliser au problème des réfugié-e-s et des personnes déplacées, migrantes ou demandeuses d’asile
- rappeler aux États leurs obligations en matière de protection des réfugié-e-s et des personnes déplacées.

Dans le cadre du forum de Bruxelles de 2004, les orientations décidées étaient de s’associer aux initiatives internationales et aux dates du réseau UNITED, dont cette journée fait partie. La FASTI et les ASTIs qui le souhaitent s’associeront donc à cette journée en partenariat avec UNITED et la CFDA (Coordination Française pour le Droit d’Asile).

En 2005, la campagne UNITED entend dénoncer les mort-e-s de la Forteresse Europe.

La FASTI AFFIRME que sont REFUGIE-E-S toutes les personnes qui fuient leur pays en raison de craintes ou menaces telles que définies par la conventions de Genève, mais aussi :
- les FEMMES PERSECUTEES EN RAISON DE LEUR SEXE
- TOUTE PERSONNE QUI FUIT SON PAYS EN RAISON DE L’IMPOSSIBILITE A Y MENER UNE VIE DECENTE DANS DES CONDITIONS NORMALES, POUR QUELQUE RAISON QUE CE SOIT, y compris la faim, l’exploitation, l’exclusion, la maladie, la pauvreté...


La FASTI, compte tenu des atteintes graves aux droits humains et notamment au droit à l’asile, en France et en Europe, REVENDIQUE :
- L’extension de la convention de Genève ou la création d’une protection internationale équivalente pour les catégories précitées
- Le droit de chacun-e- à demander l’asile dans le pays de son choix
- L’arrêt des pratiques, légales ou illégales qui visent à décourager les migrant-e-s et notamment les demandeurs-euses d’asile : les refus et arrestations aux guichets, la complexité croissante des procédures, des conditions de vie indécentes et inhumaines dans les pays d’accueil (logement, santé, travail...)...

- L’arrêt des pratiques, légales ou illégales qui visent à limiter l’octroi du statut :
la notion de demande manifestement infondée, d’asile interne, de protection subsidiaire ou temporaire, les procédures prioritaires, les listes de pays sûrs, les raccourcissement des délais de dépôt des dossiers à l’OFPRA, les refus d’admission et les expulsions collectives, notamment sans que les personnes n’aient eu la possibilité d’introduire une demande d’asile...

source : http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=2991

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