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 Communiqué des fissureurs volontaires

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wapasha
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wapasha


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MessageSujet: Communiqué des fissureurs volontaires   Communiqué des fissureurs volontaires EmptyDim 5 Juin à 20:41

bellaciao-dimanche 5 juin 2005
Communiqué des fissureurs volontaires

Un communiqué qui complète l’appel des fissureurs volontaires. Pour cet appel voir ICI


Communiqué des fissureurs volontaires Golfech_002

Citation :
Communiqué du CANT - Collectif antincléaire toulousain -sur l’enquête publique concernant le dossier de Demande de renouvellement des autorisations de prise d’eau, de rejets liquides et gazeux, radioactifs et non radioactifs dénommé DARPE de Golfech (sud ouest).

Le CANT vous invite à la conférence de presse qu’il organise devant la mairie de Golfech le lundi 6 juin à 9 h 30. Suite à cette conférence de presse, des actions symboliques de désobéissance civique démarreront (6 juin, 13 juin, 22 juin).

A travers cette enquête publique DARPE :

-EDF adapte ses demandes d’autorisation de rejets à la réalité de ses réacteurs et tente de faire passer l’idée qu’elle les diminue : avec le vieillissement des installations, les rejets de Golfech augmentent (1). C’est seulement pour quelques rejets qu’EDF sollicite un abaissement de leur plafond.

-pour réduire ses coûts de fonctionnement suite à l’ouverture du marché de l’électricité, EDF demande à laisser un "Combustible" plus enrichi en uranium fissile plus longtemps dans ses réacteurs. Outre que ceci engendrera plus de rejets de radioactivité dans l’environnement, des "combustibles usés" plus complexes et encore plus toxiques sortiront des réacteurs. Toujours suite à l’ouverture à la concurrence EDF qui a décidé de réduire ses coûts de production de 30 % recherche à réaliser des économies sur certains postes Bad moins de lâchers d’eau depuis ses barrages pour compenser l’évaporation de ses tours de refroidissement - arrêt des contrôles de pH en aval de Golfech - plus de marge dans la réglementation suite aux épisodes météorologiques exceptionnels comme la canicule...-

-EDF affirme, à travers un croquis, que l’impact sur l’homme de ses centrales nucléaires ne représenterait que 1 pour dix mille de l’activité radioactive globale reçue par l’homme ! Si l’on prends le seul exemple du tritium (hydrogène radioactif ) rejeté en condition "légales" dans la Garonne, on abouti à un niveau de radioactivité de plusieurs dizaines de milliers de fois le niveau naturel !...

-Suite aux conditions extrêmes qui règnent dans les réacteurs (radioactivité, températures, pression..), de nombreux problèmes techniques surviennent entraînant plus de rejets : Après seulement la moitié de la vie prévue pour ses réacteurs, les couvercles de cuve doivent être remplacés suite à leur fissuration. Sans une expertise indépendante du GSIEN (2) nous ne l’aurions probablement jamais su ( il a fallu qu’une pompe du circuit primaire rompe ses élingues lors de son évacuation de Golfech et qu’en plus elle soit contaminée en radioactivité pour que nous apprenions qu’elle avait été changée sur un réacteur de Golfech). POURTANT EDF s’assieds impunément au-dessus de la loi : alors qu’elle a violé à de multiples reprises la réglementation lors de divers incidents survenus sur ses réacteurs, en particulier lors des épisodes caniculaires de 2003, EDF n’a pas payé un centime d’euros pour ses infractions. En été 2003, quelques jours après des dérogations préfectorales autorisant EDF à franchir les seuils légaux, c’est directement du ministère de l’industrie qu’EDF a obtenu une modification de la loi pour rehausser la barre des rejets thermiques ! L’Etat est également responsable d’avoir laissé EDF Golfech fonctionner durant 15 ans alors que les réserves intégrées dans l’arrêté d’autorisation de fonctionnement n’étaient pas respectées. Ces réserves fixaient l’obligation de contrôle en continu de la radioactivité de la Garonne en aval de Golfech par une balise indépendante d’EDF, du SCPRI (devenu OPRI).

Le lundi 6 juin nous lancerons une campagne de fissurage des dossiers de l’enquête "d’utilité publique" sur la DARPE afin que le dossier soit vraiment à l’image des réacteurs fissurés de Golfech, POUR FISSURER LE " CONSENSUS " DE NOS DECIDEURS !

(2) GSIEN Groupement de Scientifiques pour l’Information sur l’Energie Nucléaire : 2 rue François Villon 91400 Orsay

(1) Le représentant d’EDF ment

Décennale de Golfech : LE REPRESENTANT D’EDF MENT !

Pourquoi une visite de contrôle décennale du réacteur n° 1 de Golfech ? Parce qu’une centrale nucléaire ce sont " des milliers de kilomètres de tuyauteries et de câbles électriques, et plus de 10 000 robinets par tranche " (1).

Premier mensonge :

EDF se vente de disposer de trois barrières d’étanchéité pour protéger l’ environnement et les hommes (riverains et travailleurs) de la radioactivité contenue dans ses centrales atomiques.

" Il n’y a pas de problème d’étanchéité à Golfech " déclarait le responsable de la centrale nucléaire de Golfech à 19h sur FR3 le 29 avril 2001.

De fait, le représentant du centre de production d’électricité à Golfech ment : Des rejets radioactifs liquides dans la Garonne et gazeux dans l’air sont autorisés par des arrêtés préfectoraux (2). Les contraintes physiques (3) auxquelles sont soumis les circuits des réacteurs atomiques à eau sous pression font que ceux-ci fuient.

Les Amis de la Terre Midi-Pyrénées, membre de la CLI ( Commission Locale d’Information ) de Golfech se retrouvent dans des réunions avec d’autres associations, les instances de l’état - DRIRE (4) - OPRI (5) et EDF, notamment pour poser des questions sur le fonctionnement des deux réacteurs de Golfech. A travers ces questions et sur la base des documents fournis part la CLI les Amis de la Terre et Stop Golfech ont une vision plus claire des nombreux problèmes existants à Golfech.

En voici donc quelques éléments :

Toutes les barrières fuient !

LA PREMIERE BARRIERE : LA GAINE DU COMBUSTIBLE : la fuite de ces gaines est révélée par un accroissement de l’activité radioactive contenue dans le circuit primaire. Voici un exemple de mesures réalisées par EDF (En effet, l’opérateur s’auto-contrôle) qui montre clairement des défauts d’étanchéité de cette première barrière (6) : Durant le deuxième trimestre 1999, l’eau du circuit primaire contenait une activité équivalente en iode 131 à 1 600 millions de becquerels par tonne d’eau (MBq/t). Cette activité était de 2 MBq/t pour le réacteur 1 en 1996. Cette augmentation très importantes est la preuve tangible d’une dégradation des gaines combustibles

Pour ce qui est des gaz rares (Krypton 79, 85 - Xénon 133...) ce circuit en contenait 14 330 MBq/t au lieu des quelques dizaines de 1996.

LA DEUXIEME BARRIERE : LE CIRCUIT PRIMAIRE : Voici ce qu’écrit EDF dans son bilan de 1999 : Pour les taux de fuites (il y a donc bien des fuites selon EDF !) de l’enveloppe du circuit primaire les " critères ont été respectés sauf lors des incidents des 22/09 et 09/12 en tranche 1 ". Lors de la visite décennale, il est plus que probable que cette seconde barrière révélera son lot de mauvaises surprises : dores et déjà des tronçons de tuyauteries seront remplacés sans vérification car tous ceux de circuits similaires sur le parc présentent de profondes fissures.

LA TROISIEME BARRIERE : l’ENCEINTE DE CONFINEMENT : Toujours dans son rapport de 1999 EDF affirme que l’enceinte respecte les critères de taux de fuites. Il ne fait pas bon reconnaître un problème sur un élément tel que l’enceinte, considéré comme IRREMPLACABLE. Un défaut sur cet élément impliquerait l’arrêt DEFINITIF DU REACTEUR. Pourtant EDF écrivait dans un document, en novembre 2000, que parmi les principaux travaux de l’arrêt décennal figurait " la mise en place d’une peau en matériaux composites sur l’enceinte interne ". Nous savons que ce type de travail a été effectué à Belleville après seulement dix ans de fonctionnement suite à une demande de mise à l’arrêt du réacteur par le gendarme du nucléaire (4), le bâtiment réacteur présentait en effet des taux de fuites ne respectant plus les normes. Ce défaut est générique sur le parc de 1300 MWé, il résulte du vieillissement accéléré du béton et commence à apparaître sur le parc de 900 MWé ainsi que sur le parc de réacteurs neufs de 1450 MWé. Le coût de réparation de l’enceinte de Belleville était estimé en 1998 à 1 milliard de francs ! Nous avons interrogé EDF, lors de commissions locales d’informations, sur l’ intérêt que pouvait avoir ces " rustines " mises en place à grands frais. En effet, vu les températures et les pressions mises en jeu lors d’un accident avec fusion de cœur, ce type de réparation nous paraît dérisoire. Début mai 2001, nous attendons toujours une réponse.

Non transparence et contamination radioactive :

Parmi les problèmes dissimulés sur le nucléaire, en contradiction totale avec les promesses de transparence des politiques, les fuites des réacteurs de Golfech contribuent à rehausser le niveau général de la radioactivité dans l’environnement. Comme cela a très bien été démontré par un médecin Suisse, Henri Paul Deshusses, la radioactivité naturelle provoque déjà suffisamment de cancers et de mutations génétiques sans aggraver le phénomène en y rajoutant de la radioactivité artificielle.

Deuxième mensonge :

Toujours dans son intervention du 29 avril, le responsable de la centrale déclarait que " plus le réacteur vieillit, plus il est sûr " : ceci est démenti par tous les rapports établis par les spécialistes de contrôle de l’état.

Sur un plan plus général, la visite décennale de Golfech va exposer des travailleurs à des doses très importantes : l’étude de l’INSERM (institut national de la santé et de la recherche médicale ) (1) montre en page 27 que : "Plus une centrale vieillit , plus s’intensifie la radioactivité des éléments du système soumis à révision et réparation ." Pour un même travail, les ouvriers de Golfech recevront donc des doses plus importantes aujourd’hui qu’il y a quelques années. L’étude indique que 80 % des irradiations sont reçues par les " salariés extérieurs " alors que les salariés d’EDF sont préservés. Ceci a pour but de manipuler les statistiques de santé des salariés exposés aux radiations ionisantes. Un courrier confidentiel de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, en date du 20 septembre 2000, reconnaissait le truquage généralisé du système de formation et d’habilitation des salariés des centrales atomiques (7).

France pays aux normes laxistes !

Pour ce qui est de réglementation enfin, les normes en vigueur à Golfech sont très laxistes : le premier décembre 1999, le représentant de la DRIRE (4) Monsieur Christophe Quintin déclarait "... Je tiens à préciser que nous ne sommes pas très satisfaits des arrêtés applicables au site de Golfech qui ne répondent plus tellement aux canon moderne des arrêtés. "

Cette situation n’est cependant pas spécifique à Golfech, car, comme le notait un expert économique allemand Wolfgang Irrek au journal TAZ le 15 mai dernier : " ...Dans des pays ou on néglige encore plus la sécurité (ndr qu’en Allemagne) et on s’occupe encore moins d’élimination des déchets, comme en France, les centrales sont encore plus rentables. "

Tout ces points dissimulés au public par EDF font que les associations - Les Amis de la Terre Midi-Pyrénées - Stop Golfech - signataires de ce texte demandent la mise à l’arrêt des réacteurs nucléaires de Golfech et la mise en route de moyens de production énergétiques plus respectueux de l’homme et de l’ environnement.

(1) L’industrie Nucléaire , sous traitance et servitude , par Anne Thébaud -Mony : édition Médicale et Scientifique.

(2) Exemples concernant les arrêtés : Pour les rejets d’hydrogène radioactif ( le tritium de 12 ans de demi-vie) la limite annuelle d’autorisation pour les rejets dans l’air est de 1 650 mille milliards de Becquerels ! L’iode 129, émis en abondance par Golfech ne fait l’objet d’aucune surveillance légale particulière.

(3) Dans le circuit primaire la température de fonctionnement est de 320 °, la pression de 155 bars et les niveaux d’émissions de neutrons sont si important que tous les éléments bombardés finissent par devenir radioactifs à leur tour.

(4) Direction Régionale de la Recherche et de l’Environnement ou gendarme du nucléaire à travers l’Autorité de sûreté. (5) Office de Protection contre les Rayonnements Ionisants ou médecin du nucléaire, d’ancien nom célèbre SCPRI. (6) Le remède consiste, à travers une opération lourde, à rechercher les combustibles dont les gaines fuient et à les remplacer.

(7) Le 20 septembre 2000, la D.S.I.N. (Direction de Sûreté des Installations Nucléaires) adressait au directeur du pôle nucléaire d’EDF, avec copie aux directeurs des centrales nucléaires faisant état "de manquements importants en matière de formation et d’habilitation sur de nombreux sites, courrier réitérant un certain nombre de remarques déjà soulignées lors de deux précédentes notifications en date du 8 avril 1999 et du 14 janvier 2000.

Plus d’infos ICI

De : fissureuse volontaire
source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15936

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