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 Ma canditature noniste à la présidence de France Télévisions

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wapasha
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wapasha


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MessageSujet: Ma canditature noniste à la présidence de France Télévisions   presidence - Ma canditature noniste à la présidence de France Télévisions EmptyMer 8 Juin à 2:38

altermonde.levillage-LUC DOUILLARD-mardi 7 juin 2005
Ma canditature noniste à la présidence de France Télévisions

Bonjour,

Je m’appelle Luc Douillard et suis candidat devant le CSA à la présidence de France Télévision en remplacement du titulaire actuel (M. Tessier) dont le mandat de cinq ans arrive à échéance cet été 2005. Les candidatures sont reçues jusqu’au 13 juin à midi. Le CSA peut auditionner les candidatures qu’il aura « décidé d’entendre » en début juillet prochain.

N’ayant aucune qualité requise pour ce rôle, je ne fais qu’ouvrir un nouveau chantier revendicatif, et c’est volontiers que je serai prêt à retirer ma candidature au profit de personnalités plus connues comme José Bové, Susan George, Bernard Langlois ou Jacques Nikonoff, ou toute autre personne qualifiée. Dans cette attente, je posterai ma candidature dans les prochains jours, en espérant qu’elle recueillera le maximum d’intérêt, et de suggestions critiques pour améliorer ce brouillon de « programme ». A vous de jouer !


Citation :
Nantes, le 7 juin 2005,

Monsieur le président du CSA, mesdames et messieurs les membres du CSA,

Estimant que la société civile française est sous-représentée au sein des instances dirigeantes de la télévision de service public, je présente ma candidature à la fonction de de France Télévision. Je suis bien conscient de n’avoir aucune qualité institutionnelle pour prétendre à une telle responsabilité. Mais c’est en tant que simple téléspectateur, représentatif en particulier des millions de citoyens qui ont voté « non de gauche » lors du dernier référendum, que je vous invite à débattre ensemble du rôle du service public télévisuel dans notre démocratie.

Ce dernier référendum a illustré cruellement la crise globale de la représentation (crise également des magistères audiovisuels et des imaginaires sociaux), ainsi qu’une énorme fracture entre les « dirigeants » et les « dirigés ». Le vote « Non de gauche » a été constamment dévalué et discrédité par les médias dominants, présenté comme antieuropéen, extrémiste ou comme l’expression d’une sorte de pathologie sociale n’exprimant rien d’autre que de la souffrance victimaire.

Par ailleurs, bien qu’ayant déposé personnellement un vote Non européiste, je prétends également défendre la cause des votants Oui sincères devant le Conseil supérieur de l’audiovisuel. En effet, par sa campagne officielle, intimidante, finalement décrédibilisante pour le Oui, la télévision a contribué décisivement à faire gagner le Non et à décevoir cruellement ceux qui voient dans le résultat un mauvais coup porté à la construction européenne. Ma candidature porte donc également les idéaux des votants Oui sincères pour une Europe démocratique et sociale, avec lesquels il est urgent de s’accorder pour travailler ensemble.

Bien entendu, une loi non-écrite veut que cette candidature ne soit ni retenue, ni même entendue ou auditionnée. Canular folklorique ? Provocation ? On peut penser pourtant qu’une telle candidature « sans qualité » est sérieuse, dans la mesure où elle se propose de contribuer à sauver la télévision publique.

J’attire votre attention sur la crise des médias institutionnels : Il n’est pas sain que la télévision publique soit ainsi discréditée pour une nette majorité des citoyens, car il est toujours dangereux que l’opinion publique violentée doive aller se nourrir par des moyens expédients, comme le réseau internet, source de balkanisation du champ social, véhicule éventuel de rumeurs et de ressentiments. La télévision publique a clairement échoué : elle doit aujourd’hui relever ce défi.

Mon CV tient en quelques lignes (voir plus bas) et n’a guère d’importance. Les propositions plus-bas, elles, méritent d’être examinées, étant de nature à donner une nouvelle impulsion au service public télévisuel, et à intéresser les professionnels et les téléspectateurs :

- I- Une télé cosmopolite et polyglotte
- II- Une télé impartiale et indépendante des pouvoirs
- III - Une télé artiste et ingénieuse.


Pour n’être pas seulement des slogans, ces trois chantiers se déclinent selon les douze propositions suivantes. Je suis donc à votre disposition pour une audition en début juillet, si vous acceptez d’en débattre.

Dans cette attente, je vous prie de recevoir mes salutations distinguées,

L. D.
* * *
I - Une télé cosmopolite et polyglotte

Notre pays se provincialise au moment où la planète se mondialise. Le service public télévisuel français doit tout à la fois résonner au rythme du monde et cesser de copier servilement la télévision anglo-saxonne. Pour cela :
- I-1. Refus des jeux télévisés infantiles copiés sur la télé américaine.
- I-2. Une part beaucoup plus importante des informations consacrée à l’actualité internationale (et notamment celle des Etats-membres de l’Europe, afin de créer un espace citoyen de débat européen transfrontières).
- I-3. Priorité aux productions originales du Sud et de l’Est (intra et extra européens). Remplacement d’une part importante des séries télévisées américaines (en situation de quasi-monopole) par les délicieuses comédies musicales égyptiennes (sous-titrées), et des séries latino-américaines, indiennes, extrême-orientales (celles-ci ne sont pas plus coûteuses ni plus mauvaises que les séries policières nord-américaines, et ne diffusent pas l’éternel modèle pervers violence/puritanisme concupiscent.)
- I-4. Place donnée à la diversité des langues de France (parlers d’oil et d’oc, basque, breton, alsacien, corse, flamand, créoles et langues des Tom-Dom / innombrables langues issues de l’immigration / latin-grec et esperanto, etc), par des dispositifs adaptés tels que sous-titrages, cours de langues, rediffusion en VO et magazines de civilisation.
- I-5. « Télé-Réalité 1 » : En partenariat avec les télévisions publiques de pays voisins, il sera proposé à des équipes de jeunes volontaires internationaux, « Equipes de réconciliation » franco-allemandes et franco-algériennes, d’aller vivre en Palestine et en Israël, et en Tchétchènie afin d’y promouvoir sur place des projets de développement social et démocratique, basés non pas sur l’aide caritative, mais sur l’instauration (préalable à la paix) de la sécurité sociale et de la sécurité juridique.

II - Une télé émancipée et impartiale

La télévision française est la seule du monde démocratique où les entretiens avec les responsables politiques sont préparés à l’amiable avec leurs conseillers en communication et où les dirigeants audiovisuels proviennent généralement des cabinets ministériels. Il faut rompre avec ce modèle persistant, directement issu des années 1960. Pour cela, ouverture de plusieurs chantiers contre le préformatage public des esprits par la télévision :
- II-1. Création ex-nihilo ou bien partenariat actif de France Télévisions pour créer de véritables filières d’écoles de journalisme enseignant l’insoumission à l’autorité, la culture générale, l’expertise critique des discours institutionnels. - Garanties contre la précarisation des personnels de France Télévisions.
- II-2. Instauration d’un Conseil d’orientation déontologique (COD) de France Télévisions, composé de plusieurs collèges, représentant notamment :
1/ Personnels du service public télévisuel,
2/ Grand public payant la redevance (associations de téléspectateurs, élus, représentants tirés au sort, collèges décentralisés en régions,
3/ Etat,
4/ Représentants de la création artistique et de la recherche,
5/ « Sénat » des minorités de France,
6/ Téléspectateurs étrangers de France Télévisions (notamment au Maghreb).
- II-3. Dénonciation des normes contraignantes et absurdes sur lesquelles est basé l’usage actuel de l’audimat. - Négociation d’un cahier des charges non-concurrentiel s’imposant également au secteur audiovisuel privé, prévoyant des émissions culturelles en prime-time.
- II-4. « Télé-Réalité 2 » : De jeunes candidats équipés de camescopes clandestins subiront des tests d’embauches en condition réelle. Une fois devenus salariés précarisés, il relateront en temps direct à partir de quelle période ils devront effectuer des heures supplémentaires non-payées, et subir des conditions mettant en cause leur dignité. Certains candidats mettront en oeuvre dans leur entreprise le « sabotage positif » (proposition du syndicalisme d’avant 1914, consistant à maintenir, contre les injonctions hiérarchiques, une haute conscience professionnelle ainsi qu’un service réel et sincère à la clientèle et aux usagers.)

III - Une télé artiste et ingénieuse

- III-1. Créations/co-productions/d’événements originaux, culturels et artistiques de dimension internationale, à Paris et en régions (la télévision publique intervenant comme apporteur de savoir-faire, de fonds et de relais communicationnels). Ces événements sont au service du public, en partenariat avec la scène artistique indépendante et les créateurs de toutes disciplines.
- III-2. Instauration d’un « Groupement d’Intérêt Culturel » entre la télévision publique et l’Education nationale, afin d’enseigner l’éducation aux médias, le refus du mépris dans les clips publicitaires, la résistance à la banalisation de la pornographie et de la violence, le refus du spectaculaire sécuritaire alimentant toutes les peurs (invention d’une nouvelle narration audiovisuelle du fait-divers), la création de ponts entre les générations (et notamment sur l’actualité de la mémoire de la Résistance anti-nazie).
- III-3. « Télé-Réalité 3 » : Proposition de grands chantiers télévisuels de création collective ouverts à la société civile (Ajouter des couplets anti-racistes à « La Marseillaise », Rédiger une constitution européenne idéale, Inventer la maison, la voiture qui ne polluent pas, Comment rendre les transports en commun attrayants ? Comment réinstaurer la créativité sociale et la mixité dans les quartiers stigmatisés ? Comment faire aimer le sport sans l’argent ? l’art sans le snobisme ? l’école sans la sélection ? la citoyenneté sans les subventions ? le libéralisme sans le capitalisme ? Eros sans Thanatos ? etc.)

Qu’en pensez-vous ?

Mon CV :

Luc Douillard, 46 ans, père de famille à Nantes, actuellement professeur de lettres et histoire-géo en lycée professionnel après avoir été journaliste pigiste et organisateur d’événements culturels, animateur de l’association « Nantes Est Une Fête », de la Fête des langues de Nantes, du « Réveillon du 1er mai devant la Bourse de Paris contre la dictature des marchés financiers », directeur du périodique occasionnel « L’In-Edit de Nantes », sans adhésion à un parti politique, militant de base d’ATTAC à sa création en 1997.
source : http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=2951

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wapasha
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MessageSujet: Re: Ma canditature noniste à la présidence de France Télévisions   presidence - Ma canditature noniste à la présidence de France Télévisions EmptyLun 13 Juin à 2:46

altermonde.levillage-LUC DOUILLARD-dimanche 12 juin 2005
Suites de ma candidature France Télévisions déposée au CSA & LCI, Félicie aussi !

« Libération », dans son édition d’aujourd’hui 9 juin, et « Le Monde », dans celle datée de demain, évoquent brièvement ma candidature au poste de président de France Télévision.

Par ailleurs, je suis passé tout-à-l’heure en direct au journal d’Europe 1 à 18h35. C’était d’abord l’occasion pour moi de préciser que je suis bien entendu parfaitement réaliste sur mes chances d’être retenu. En effet, les dirigeants audiovisuels en France sont généralement issus des cabinets ministériels et je ne corresponds pas vraiment à ce profil !


Citation :
Mais pourquoi le CSA ne profiterait-il pas de cette occasion ... pour auditionner un représentant de la société civile (« noniste » et ignorée, comme on sait) ? ... Pour étudier des solutions alternatives et originales pour la télévision publique qui n’ont pas été « filtrées » par les pouvoirs intermédiaires, petits et grands ?

- I- Une télé cosmopolite et polyglotte

- II- Une télé impartiale et indépendante des pouvoirs

- III- Une télé artiste et ingénieuse

(soit douze propositions déclinées sur mon blog.)

D’autre part, je n’ai nulle envie de me mettre en avant. Je serais prêt à me retirer si une personnalité plus crédible que moi voulait bien se présenter devant le CSA, comme José Bové, Jacques Nikonoff, Bernard Langlois (hebdo Politis, ancien présentateur de JT) ou Susan George. Je serais prêt également à me retirer au profit du postier inconnu qui est également candidat, s’il s’avère être sympa et que nos propositions soient compatibles.

Les miennes sont lisibles en détail sur mon weblog « de campagne » :
Un blog à consulter et à enrichir de vos remarques et suggestions critiques : http://lucky.blog.lemonde.fr/

Bien entendu, une telle initiative ponctuelle, destinée (parmi mille autres, bien entendu) à contribuer modestement à optimiser cette dangereuse période post-référendaire, aura grandement besoin de votre soutien, si vous le jugez bon.

Dans ce cas, écrivez à vos journaux favoris, à vos amis et proches, aux pôles critiques des médias comme l’Observatoire français des médias, Acrimed, Les Pieds dans le PAF, ATTAC, « Le Monde diplomatique », etc.

(Une précision, si je suis heureux d’être adhérent de base d’ATTAC depuis sa création - car c’est un mouvement où l’on peut agir utilement tout en gardant sa liberté de penser -, je ne suis aucunement mandaté par ATTAC dans cette histoire.)

On peut écrire aussi au CSA pour lui rappeler qu’il est de son devoir élémentaire d’étudier des propositions qui intéressent potentiellement un très grand nombre de spectateurs, et donc d’auditionner ma candidature :
http://www.csa.fr/
http://www.csa.fr/outils/contact/contacteznous_formulaire.php

Post-scriptum technique (pour les masos uniquement) :

Si vous voulez m’écouter sur Europe 1, et que vous n’avez pas peur d’entendre un type qui improvise en direct comme il peut en faisant "euh", "euh" et dont la voix sonne bien mal dans un mauvais téléphone (mais ça ne dure que deux minutes !), allez sur le site d’Europe 1 http://www.europe1.fr/

Rubrique : "Réécoutez toute l’antenne"

Choisissez successivement...
1- votre jour : 9 juin 2005
2- Votre tranche horaire : 18 à 20 heures
3- L’émission : "18h30 Laurent Bazin - Arrêt sur infos, le bac pour quoi faire ?"

(Il est possible qu’on vous propose de télécharger un logiciel adapté, j’ai tenté Windows Medias Player, et ca a l’air de bien marcher, en tous cas chez moi.)

Vous allez donc télécharger un fichier audio d’environ 1/4 d’heure (je suis à la fin),

Pour zapper tout le début dont l’interview longuet d’un économiste triste, vous pouvez faire glisser le curseur de la mémoire tampon jusqu’à 11 minutes et 20 secondes environ (mais pas plus), et c’est là. Il y a pas de quoi de vanter, mais c’est fait, et ça aurait pu être pire.

* * *
LCI, Félicie aussi.


Hier vendredi matin, LCI téléphone pour me demander d’intervenir en direct au journal de 18h30. Après Europe 1, c’est La Chaîne Info, une filiale thématique d’infos en continu de TF1. Je ne sais pourquoi, je pense à la chanson dérisoire de Fernandel : LCI, « Félicie aussi ». Je n’aurai qu’une minute. Je dois leur envoyer une photo, mais je n’en ai pas. A tout hasard, je scanne ma carte SNCF de réduction familles nombreuses.

Puis je vais au boulot. Pour mes élèves, c’est l’ultime journée de cours puisqu’ils partent en stage de fin d’année. Impression d’année qui s’effiloche, de sentiments mêlés. Je n’ai pas parlé à mes collègues de ma candidature devant le CSA. Ca ferait peut-être un effet d’ovni dans la salle des profs.

En fin d’après-midi, de retour chez moi, LCI sonne à 18h15. Vous êtes à l’antenne dans trois minutes. Le faible micro du téléphone aggrave mon élocution déplorable.

J’ai prévu des questions pièges.

- Si on me demande si j’ai vraiment la présomption ridicule de devenir président de France Télévisions, je réponds qu’en France, il est d’usage que les décideurs audiovisuels soient issus des cabinets ministériels, et que donc, je suis parfaitement conscient de n’avoir pas du tout le profil. Mais que j’espère être auditionné par le CSA pour discuter vraiment de l’avenir de la télévision publique.

- Si on veut m’enfermer dans le dilemme référendaire, je réponds qu’il m’a paru nécessaire de voter « non », mais que ma candidature porte également les espoirs des votants « oui » sincères pour une Europe démocratique et sociale, car ils peuvent à bon droit se sentir plus que déçus des médias officiels, qui ont fait perdre le « oui », par leur campagne arrogante.

La journaliste me coupera avant la fin d’une phrase. Il y a dû avoir un « effet tunnel ». Elle m’attaque sans vergogne : En tous cas, vous êtes fort en marketing. Pas folle, la guêpe, pour faire soupçonner de la pureté de mes intentions.

Il faut dire que j’avais commencé très fort. Quand on n’a qu’une minute, il faut cogner dur. Et j’enchaîne directement sur la nécessité d’une filière de formation pour les journalistes TV, afin qu’ils apprennent « l’insoumission à l’autorité, la culture générale, l’expertise critique des discours institutionnels... ». Il y a du avoir un flottement dans le studio. Délectation un peu puérile de prononcer ces paroles sacrilèges au cœur d’un grand JT de début de soirée, qui est scruté par tous les professionnels des autres chaînes. Finalement, on n’invitera plus jamais à l’antenne ce vilain petit canard.

Une minute, c’est vite passé. Comme à Europe 1, je suis coupé sans pouvoir dire bonsoir et merci.


Ai-je été « bon » ? Bof. Félicie aussi.

Commence alors une soirée avec les meilleurs amis du monde, quelque part dans une maison qui est peut-être la plus belle de Nantes, avec jardin donnant en bayous marécageux sur la Loire, face au port et à la ville, resplendissants sous le coucher du soleil, un panorama, dit-on parfois, aussi majestueux que celui de Constantinople.

Mais ce n’est qu’une Arcadie précaire : une location promise au marteau-piqueur des spéculateurs prêts à bétonner le rivage de Trentemoult, petit village de pêcheurs et de cap-horniers en face du quai de la Fosse. Qu’importe, nous discutons dans le jardin jusqu’à quatre heures du matin passées. Amitiés fidèles dans une époque âpre.

Un ami révèle que les médecins lui suspectent une maladie grave, et qu’il préfère en parler autour de lui. Une jeune copine annonce qu’elle sera probablement licenciée en juillet, puisque son entreprise a été vendue par surprise cette semaine. Finalement, on n’aura presque pas parlé de ma candidature télévisuelle.
source : http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=2981

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MessageSujet: Re: Ma canditature noniste à la présidence de France Télévisions   presidence - Ma canditature noniste à la présidence de France Télévisions EmptyMar 14 Juin à 19:44

altermonde.levillage-LUC DOUILLARD-mardi 14 juin 2005
Ma candidature à la présidence de France Télévisions : « Le CSA ne PENDRA pas l’initiative »

Il n’y a pas de doutes : Le CSA préfère les vendeurs de "cerveaux disponibles"... Surtout pas une télévision intelligente et créative !!! Si vous espérez une télévision de valeur, allez voir ailleurs ! Ici, il n’y a rien à voir !

En gros, c’est le message, le non-dit parfaitement clair délivré à Luc...

Jean Dornac


Citation :
Farfelu ? (D’abord, ils vous ignorent...)

Dans un article à paraître demain matin dans Libération (voir le site du journal), ma candidature à la présidence de France Télévisions est qualifiée de « farfelue », sans qu’on sache si cette appréciation provient de Libé ou bien d’une source « autorisée » au CSA.

« Farfelu », le dictionnaire donne : un peu fou, bizarre et aussi cocasse.

Que des propositions aussi sérieuses (telles qu’une filière de formation des journalistes TV à l’indépendance d’esprit, ou la représentation des téléspectateurs au sein d’un conseil déontologique, la création d’un espace public de débat européen transfrontière, etc) puissent apparaître comme farfelues à nos dirigeants médiatiques, voilà qui disqualifie définitivement les auteurs anonymes de cette appréciation, et fait mesurer le mépris total dans lequel nous sommes tous tombés.

C’est l’occasion de méditer ce soir cette belle phrase de Gandhi : « D’abord, ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, ensuite ils vous combattent, et enfin, vous gagnez ».

Les sobriquets et les insultes, nous les revendiquons fièrement, car ils indiquent que nous commençons à passer la première barrière, la plus difficile à franchir.


« Farfelu », d’un point de vue lexical, se situe exactement entre la première étape et la deuxième dont parle Gandhi. C’est encore très bas. Ce n’est qu’un début ! A nous tous d’apprendre à rendre nos propositions alternatives incontournables dans le débat public.

« Le CSA ne PENDRA pas l’initiative »

Au moment où des copains m’annonçaient ce midi que le CSA ne m’invitera finalement pas à être auditionné parmi les candidats « sérieux » (c’est-à-dire familiers de Bernadette Chirac, ouf !) à la présidence de France Télévisions (je n’ai pas encore vérifié, mais c’était prévisible), je recevais justement ce mardi matin par la poste un accusé de réception du même Conseil supérieur de l’audio-visuel.

On est obligé de sourire du lapsus significatif de ce CSA paniqué par sa propre irresponsabilité, qui apparemment ne relit même plus ses courriers : « ... le CSA ne pendra pas l’initiative » [au lieu de : ne p-r-endra pas !] « de rendre publique votre candidature car cette décision vous appartient. »

Et bien, nous voulons bien être pendus si cet épisode n’a pas été réjouissant !

Comme toutes les initiatives précipitées, cette candidature sauvage avait ses limites évidentes mais également ses mérites politiques et pédagogiques. Il y aura des enseignements utiles à tirer collectivement pour la suite, mais il est encore trop tôt pour conclure une telle expérimentation.

La suite sur mon blog et ailleurs, grâce à vos réactions...

...et mes amitiés sincères à tous ceux et celles qui ont su soutenir à temps cette initiative « de résistance plébéienne » contre le mépris généralisé des puissants de ce monde, dans le paysage « désolé » de l’après-référendum européen.

Maintenant, les ami/e/s, tournée générale !


Pour arroser les deux instants imprévus où il a pu être dit en direct sur des antennes nationales (parfaitement verrouillés en temps ordinaire), que les journalistes TV auraient bien besoin d’une formation méthodique « à l’insoumission aux autorités, à la culture générale, à l’expertise des discours institutionnels. » Rien que pour cela, cela valait le coup.

Luc


Rappel :
« D’abord, ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, ensuite ils vous combattent, et enfin, vous gagnez ». GANDHI
source : http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=2995

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