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 Existe-t-il encore une « presse » ?

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AuteurMessage
wapasha
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wapasha


Nombre de messages : 4560
Localisation : Pays des Abers
Date d'inscription : 30/04/2005

Existe-t-il encore une « presse » ? Empty
MessageSujet: Existe-t-il encore une « presse » ?   Existe-t-il encore une « presse » ? EmptySam 28 Mai à 19:53

altermonde.levillage- samedi 28 mai 2005,Jean Dornac Existe-t-il encore une « presse » ? Arton2872
En marge du référendum : Existe-t-il encore une « presse » ?

Si vous avez suivi de près le fonctionnement de la presse française depuis des mois et de la presse européenne depuis peu de temps, vous n’aurez pu qu’être profondément choqués de la manière dont les rédactions ont traité, de près comme de loin, le référendum en France. Même les plus avertis d’entre nous n’auraient pas osé imaginer un tel déchaînement de mauvaise foi, de mensonges, de pensée unique en faveur du Oui.

Citation :
Il est évident, aujourd’hui, que la presse n’est plus libre. En fait, ce qui fut un pouvoir admiré, même adulé un temps, n’est plus désormais que l’équivalent d’une feuille de propagande à l’usage unique du système qu’on cherche, partout, à nous imposer. Cette presse n’a plus la moindre valeur ; elle peut disparaître, la démocratie y gagnera ! Si elle meurt faute d’abonnés et de lecteurs, une presse nouvelle, libérée des puissances d’argents, libérée des canonniers, verra le jour. Nous y travaillerons, soyez en certains ! En attendant, deux solutions s’imposent :
- Boycotter la presse des Lagardère, Dassault, et autres puissants.
- Lire assidûment les informations libres sur internet.

La gangrène de « l’ancienne » presse touche le monde entier. On a vu de quelle lamentable façon, totalement partiale, la presse et la télévision ont traité la guerre d’Irak aux USA. On vient de voir, des mois durant de quelle façon, la presse et la télévision françaises ont traité, en absolue partialité, le référendum en France. Je vous ai livré, hier, quelques titres de la presse européenne à propos de notre référendum. Je vous en livre une autre fournée aujourd’hui. Vous verrez facilement pourquoi j’affirme que la presse n’existe plus, pourquoi elle est devenue « une feuille de propagande » !

Je vous laisse d’abord lire ce qu’en ont dit, hier soir à Paris, Bernard Cassen et Gisèle Halimi...

Extraits du Nouvel obs du 28 mai 2005

Au dernier meeting du NON de gauche à Paris

« Bernard Cassen, président d’honneur d’Attac, a fait huer, nominalement, la caste médiatique, bêlant le oui dans des prairies de plus en plus désertes, qui tournent en rond dans une bulle en lévitation au-dessus de la réalité française ».
L’avocate féministe Gisèle Halimi a vilipendé l’embrigadement des médias qui restera dans l’histoire comme une tache indélébile dans la liberté que nous avons d’une juste information ».

Presse européenne du samedi 28 mai 2005 : Les pleureuses du libéralisme

samedi 28 mai 2005 - yahoofr - L’Europe suspendue au référendum français


A remarquer que le titre de yahoo, sans se mouiller trop, dramatise d’entrée...

Espagne : C’est franchement pathétique...

« Oui s’il vous plaît,
demande aux Français et en français El Pais, dont le pays a été le premier à ratifier la Constitution par référendum. Comme les autres journaux espagnols, le quotidien espère un sursaut de dernière minute malgré les derniers sondages donnant le non gagnant avec 51 à 56% des intentions de vote. »
Quelle folie ou quels intérêts (pécuniaire ?) peuvent entraîner des journalistes sensés être impartiaux à se ridiculiser à un tel point devant leurs lecteurs et devant les électeurs français ? Ils en perdent toute dignité, mais en même temps ils nous montrent, oh combien ! leur inféodation à la pensée unique...

« Pour le quotidien économique La Gaceta, l’Europe croise les doigts et espère une courte victoire du oui. »
Les économistes de ce journal, tout comme les politiciens européens, considèrent que l’Europe n’est faite que de dirigeants politiques, économiques et bien sûr médiatiques. Les peuples, eux, n’existent pas ; la pensée des peuples n’a pas droit de citée. Car l’Europe qui croise les doigts c’est uniquement l’Europe des dirigeants... Les peuples, une grande part d’entre eux, attendent et espèrent la victoire du NON. Mais écrire cela dans un journal serait forcément « politiquement incorrecte ! »

Belgique : On joue la dramatisation... et on passe dans l’odieux !

« Rarement un scrutin national aura paru aussi déterminant pour le destin d’un si grand nombre d’autres pays, renchérit le quotidien belge Le Soir, dont l’éditorialiste appelle les Français à voter en pleine conscience des conséquences de leur acte ».
L’éditorialiste considère-t-il que seul le Oui signifie avoir pleine conscience de nos actes ? N’est-ce pas là, une preuve supplémentaire d’une prétention sans limites ? Oublie-t-il, ou n’a-t-il pas lu que la majorité de ceux qui ont pris la responsabilité de lire le traité ou les analyses qui en ont été faites sont pour le NON et que la majorité de ceux qui ne l’ont pas lu se contentant des « ordres » venus des états-majors politiques vont voter Oui ? Avoir conscience de ses actes n’est pas possible dans l’ignorance. Mais connaître le texte fait de nous des résistants, donc des gens qui ont pleinement conscience des conséquences de leur acte. La responsabilité, en tout cas selon les analyses des sondeurs eux-mêmes, est du côté du NON et non pas du côté du Oui...

« Notre sort se joue en France, dramatise la Libre Belgique, qui espère que la France du non (...) aura perdu dimanche soir. Et le journal de mettre en scène, au milieu d’une Europe effrayée, une France rouge de rage prête à faire exploser la ceinture de dynamite en forme de NON nouée à sa taille. »
Premier point inacceptable : C’est du travail de journaliste, ça ? Ce serait possible si la Libre Belgique était un journal d’opinion, mais, à ma connaissance, ce journal ne se présente pas de cette façon. Il y a donc tromperie manifeste envers les lecteurs. La déontologie de ces journalistes-là se trouve dans le caniveau, abandonnée aux crues libérales... Est-ce le rôle des journalistes d’espérer la défaite du NON dans un pays voisin ? Amis belges, comme nous, libérez-vous de cette presse qui n’en est plus une ! Comme en France, vous êtes manipulés au gré des intérêts financiers de votre pays, des intérêts privés de vos politiciens et des intérêts des meneurs médiatiques à la solde du système.

Deuxième point beaucoup plus grave encore : La rédaction qui a laissé écrire ça, ou qui l’a ordonné, est odieuse par le rapprochement qu’elle fait ensuite ! Elle est odieuse à double titre : - D’une part, elle assimile les électeurs du NON français à des terroristes,
- D’autre part, en choisissant comme méthode terroriste celle de la ceinture de dynamite autour de la taille, elle fait sciemment le rapprochement avec les Palestiniens que, du coup, elle salit également, songeant, à l’évidence au rapport Rufin. Elle explique à ses lecteurs, de façon extrêmement sournoise, que les électeurs du NON français sont des terroristes et des antisémites... En termes habituels, cela s’appelle de la diffamation !

Angleterre : Plus nuancée... mais pas plus impartiale...

« La presse britannique est quant à elle franchement divisée. The Sun, le plus lu des quotidiens populaires britannique, lance un véhément "Dites Non Non Non Non Non Non" aux Français, alors que le Times opte pour un ton plus sobre mais aussi engagé. "C’est comme Européens que nous espérons que la France, membre fondateur de l’Union européenne, vote non et ouvre ainsi le chemin d’une réforme véritable qui mettra l’Union au service" des citoyens, explique-t-il. »
Même si c’est en faveur du NON français, la prise de position de ces journaux n’est pas plus acceptable. On est loin, très loin de la neutralité des journalistes. Tout cela témoigne d’une dérive grave de la presse internationale et ne peut que nous éloigner d’elle. Mieux vaut encore, je crois, lire les journaux d’internet comme altermonde et tant d’autres : nous annonçons la couleur et ne trompons pas nos lecteurs, pas plus que l’Humanité ne trompe ses lecteurs qui connaissent parfaitement son orientation politique.

« The Financial Times et The Guardian envoient un message opposé, le premier estimant que les Français devraient voter oui "par égard pour l’Europe et par égard pour la France" et le second qu’une "crise sans précédent" éclaterait si le non l’emporte. A travers l’Europe, nombreux sont les journaux qui prédisent "crise" ou "séisme" en cas de rejet dimanche. »
Il est certain, et c’était évident depuis longtemps, que les journaux financiers de tous les pays ne pouvaient que vouloir cette constitution qui est faite pour les affaires et la marchandisation de toute vie. Donc, rien de neuf sous le soleil. Mais eux sont des journaux d’opinions, donc ils sont cohérents au moins...

Suisse : Plus proche de l’analyse...

« Pour le journal suisse Le Temps, avec un non, les Français ouvriraient une triple crise politique : dans l’Union à 25, en France et dans la gauche française qui pourrait être écartée de l’alternance de 2007 par ses propres divisions ».
Un peu d’air dans cette pollution médiatique généralisée... Des Suisses guère à gauche qui semblent se contenter d’analyser la situation sans y aller de leurs conseils ou de leurs injonctions envers les électeurs du NON de gauche, ma fois, ça fait du bien...

Hongrie : Ça craint !...

« Le plus grand quotidien hongrois, le Nepszabadsag (centre-gauche), affirme que "l’Europe entière craint le dérapage français". Dans un éditorial intitulé "Irresponsabilité", le centriste Magyar Hirlap estime lui que "sans Paris, l’UE n’existe pas, ceci est un fait" et que, par conséquent, "c’est le futur de l’UE qui est en jeu demain ».
C’est presque repris du discours des partisans du Oui en France. En tout cas, ça y ressemble fort et ce n’est pas plus sérieux ou motivé que chez nous...

Autriche : Presse désabusée...

« Mais en Autriche, Die Kurier assure qu’à l’exception d’hommes politiques comme Gerhard Schroeder et Jose Luis Rodriguez Zapatero, personne ne croit plus en un miracle ».
Pour les Autrichiens, hors d’un miracle, c’est « râpé »... Mais cela donne tout de même l’orientation idéologique de ce journal... très proche de la pensée unique...

Pologne : Humour noir sans analyse sérieuse...

« Le quotidien polonais Gazeta Wyborcza (centre gauche) explique lui l’opposition des Français par leur mécontentement vis à vis de leur gouvernement et de la politique de Bruxelles qu’ils jugent trop libérale. "La majorité de la gauche rejette la Constitution car elle n’interdit pas la délocalisation des usines des bords de la Seine vers les bords de la Vistule. Elle n’interdit pas non plus aux plombiers polonais (...) d’offrir leurs services moins chers en France", relève le journal. »
Le journal polonais digère visiblement très mal l’opposition d’un grand nombre de Français à propos des délocalisations. Il est vrai qu’ils n’ont pas encore goutté en sens inverse ce que cela produit comme souffrances... Qui a dit que cette fausse constitution est faite pour unir les peuples ? Un blagueur, assurément...

Allemagne : Ça fait dans le mortuaire... mais aussi dans l’envie...

« En Allemagne, où la Constitution a été ratifiée vendredi par voie parlementaire, le Frankfurter Rundschau (gauche) annonce déjà que "c’est précisément en France, où elle est née après la catastrophe de la deuxième guerre mondiale, que l’idée européenne va être enterrée ».
Ce journal, lui, fait dans le macabre et parle déjà d’enterrement. Dommage qu’il n’ait rien compris (ou qu’il refuse de comprendre !) à la position majoritaire du NON, puisque ce dernier est bien plus Européen que le Oui, en ce sens qu’il vise à créer une Europe des peuples et pas seulement une Europe des dirigeants politiques, économiques et médiatiques.

« Cela n’empêche pas le quotidien conservateur allemand Die Welt d’envier le débat français. Si "les malentendus ont certes été grands, ce qui aurait dû avoir lieu depuis longtemps a enfin eu lieu : les élites d’Europe ont répondu aux questions des électeurs ».
On comprend le côté envieux de la chose en Allemagne où nul débat ne fut autorisé puisque les socialistes libéraux allemands ont confisqué toute possibilité de débat démocratique dans leur pays. En confiant le vote à une assemblée qui, comme partout, est « à la botte » du pouvoir, le gouvernement pouvait amplement se passer de tout débat. Mais il y a maldonne du côté du journal : Où a-t-il vu que les « élites » européennes ont répondu à nos questions ? Elles n’ont répondu à aucune question ne connaissant d’autre réponse qu’un pénible et répétitif « votez Oui », « votez Oui » !...

France : Ça sent le virage à 180°...

« C’est d’ailleurs l’angle privilégié ce samedi aussi par la presse française. A la veille du référendum, elle est unanime à se féliciter de l’ampleur du débat maintenu pendant des semaines entre les partisans du "oui" et du "non", dans un climat passionné, y compris au sein des familles. »
La presse française ayant, apparemment, échoué dans l’entreprise d’endoctrinement du peuple, elle semble revenir à une position plus modérée... Ça ne suffira pas à nous redonner confiance tant que cette presse appartiendra à quelques groupes financiers ou canonniers...
source : http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=2872

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