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 Clocheman - Témoignage

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FleurOccitane
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MessageSujet: Clocheman - Témoignage   Clocheman - Témoignage EmptyLun 15 Mai à 9:19

Citation :

Clocheman ne mange plus : un SDF parmi d’autres

Clocheman - Témoignage Clocheman


Place de la Bastille, à Paris. Arrêt de bus aux pieds de l’Opéra. Un matelas de fortune. Et une pancarte : "Grève de la faim ­33e jour." Depuis la fin de la trêve hivernale, c’est la nouvelle maison de Jean-Paul Fantou, alias Clocheman.

Le lieu n’est pas anodin : "La Bastille, c’est le symbole de la Révolution."

Et une révolution sociale, une révolution qui permettrait réellement aux exclus de se réinsérer dans la société, tel est l’objectif de cet homme de la rue, qui en parle à ceux qui veulent bien l’entendre.

Internet. Déjà, en novembre, il avait été très présent, avec la sortie de son premier livre, Clocheman, témoignage sur 30 ans de vie d’errance (Presses de la Renaissance). Un ouvrage dédié à sa fille, Elisabeth, dont il a été séparé à cause de son mode de vie. Drogues, alcool, misère, il dévoile tout sans honte. À l’époque, journaux et chaînes de télévision s’étaient mobilisés pour le faire connaître. Son livre est un succès, et pourtant la rue est toujours son quotidien. Certes, avec un téléphone portable, un site Internet qui lui est entièrement dédié ( clocheman.skyblog.com ) et une attachée de presse, il est le SDF le plus high-tech du moment, mais sans abri quand même.

Cet homme de 53 ans qui a « un bac plus 30 de la rue », se veut le porte-parole de tous les sans-voix : « Je me bats pour les autres, et c’est ma vie que je mets en jeu. »Le 17 mars, il a entamé sa troisième grève de la faim. Un cri du coeur pour tenter d’interpeller les élus. Son but : faire parler des sans-abri. « Après le 15 mars, on ne parle plus de nous, on nous oublie jusqu’au prochain hiver », se désole-t-il. « J’ai la solution, j’accuse, mais je propose. Mon principe : les plus forts doivent encadrer les plus faibles, mais de la bonne manière. »Il a des idées bien tranchées sur la question. Ainsi, l’assistanat est une méthode obsolète, c’est vers la formation qu’il faudrait se tourner.

Alternatives. Les reproches pleuvent : « On nous aide financièrement grâce au RMI, mais on ne nous donne pas de moyens concrets pour sortir de la rue. » Il réclame des psychologues, des alcoologues, des formateurs, un encadrement réfléchi et efficace : « Il faut travailler avec des gens comme moi, des gens qui savent ce que c’est que de vivre dehors, qui connaissent nos besoins et nos envies. » Volontaire et combatif, il a créé une association, Bannissons l’exclusion, avec des camarades de la rue. Ce représentant d’exclus n’attend plus qu’une chose pour la faire vivre : qu’on lui accorde un local avec un loyer symbolique.

La mie de pain (plus gros centre d’accueil de paris) vient de fermer jusqu’à l’automne.

De : SDF /PRECARITE
mercredi 19 avril 2006

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=26537
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