| | | Euromayday 2006 : des nouvelles de la parade de Bruxelles |  |
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FleurOccitane
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| | Sujet: Euromayday 2006 : des nouvelles de la parade de Bruxelles Sam 13 Mai à 21:43 | |
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Euromayday 2006 : des nouvelles de la parade de Bruxelles ( live ou presque)
Nous sommes une centaine de précaires de diverses villes d’Europe (Milan, Turin, Bruxelles, Liège, Paris, Amsterdam, Berlin, Hambourg, Helsinki ; d’autres villes du réseau n’ont pas pu venir).
Après un petit déjeûner et un briefing, la manif a commencé par une action "transports en commun gratuits" : les manifestants se sont rendus vers leur première cible en prenant par groupes tram et métro sans payer.
Ils et elles viennent juste d’arriver, à 12 h 40, à l’ERT : European Round Table, une des premières forces de lobby des multinationales http://www.ert.be/home.htm. Ils occupent la cour d’entrée, à l’heure de la sortie (l’après-midi est férié). Il y a des oreilles et des masques de lapin, de la samba, majorettes et pom pom girls.
La conférence de presse qui s’est tenu depuis 11 heures et qui vient de se terminer à ramené une dizaine de journalistes, ce qui n’est pas beaucoup - mais c’est le week end de Pâques. L’Agence de presse belge était là. Présentation générale du Mayday, puis de chaque groupe, puis des activités de chaque groupe. Je n’ai pas plus d’infos que cela sur son déroulement.
Des nouvelles de suite,
Jé
13 h 15 Alors qu’elle quitte la cour de l’ETR, la parade est encadrée par la police qui assure la circulation. Les manifestants rejoignent le bâtiment de l’UNICE à 13 h 40. La façade de ce résau des patrons, présidé par Seillères, est redécorée de peinture stockée dans des oeufs de Pâques et d’autocollants. La rue est bloquée. Puis la parade se dirige, en transports gratuits, vers la commune bruxelloise de Sint gillis. Des manifestations de sans-papiers y ont été interdites : le droit de manifester vient d’y être rétabli. On en profite donc pour y parader sans autorisation. Ambiance dans le métro : samba et sogans.
Mis en ligne le vendredi 14 avril 2006, par Frederique http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=8239 | |
| | | | FleurOccitane
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| | Sujet: Re: Euromayday 2006 : des nouvelles de la parade de Bruxelles Sam 13 Mai à 23:49 | |
| - Citation :
Retour sur la journée d’actions à Bruxelles pour le lancement de l’Euromayday
Une journée d’action des précaires à Bruxelles MAYDAY ! MAYDAY ! MAYDAY ! Les précaires d’Europe prennent la parole et rendent visibles leurs existences
Aujourd’hui, 150 personnes, venant d’Italie, France, Belgique, Finlande, Allemagne et Pays-Bas, ont manifesté dans les rues de Bruxelles à l’appel du réseau européen EuroMayDay. L’action visait à rendre visible ce réseau des précaires en lutte qui appelle à une journée d’action le 1er mai dans toutes les villes où il est représenté.
Nous nous sommes réapproprié la rue, premier lieu d’expression politique, car cet espace nous est de plus en plus souvent refusé au profit des institutions et multinationales qui veulent segmenter et contrôler nos vies. Nous avons interpellé et dénoncé les principaux lobbyistes européens (ERT, UNICE) qui maîtrisent les politiques économique, sociale et culturelle et imposent leurs intérêts sans aucune considération pour nos existences et nos désirs. Nous avons fait entendre un autre discours sur la précarité : ni victimisant, ni culpabilisateur, un discours tenu par des précaires qui se battent, un discours sur nos situations, un discours qui appelle à la défense et à la conquête de nouveaux droits collectifs pour tous.
Qui sommes-nous ?
Précaires d’Europe, travailleur-ses flexibles et temporaires, lycéen-nes, licencié-es ou employé-es rompu-es au temps partiel, artistes sans statut, salarié-es à l’emploi discontinu, chômeur-ses volontaires ou non, étudiant-es ou chercheur-ses, rmistes, indépendant-es, pigistes, allocataires ou allocatrices, migrant-es, malades, handicapé-es, intermittent-es, free lance courant après les contrats, intérimaires, stagiaires, sans-papier-es, travailleur/euses du sexe, parfois tout cela en même temps.
Nous sommes des précaires en lutte. Individus ou groupes, associations déposées ou collectifs informels, nous créons des réseaux au sein de nos villes, de nos régions, de nos pays pour nous soutenir mutuellement, échanger sur nos pratiques et nos revendications, être plus fort-e-s en étant plus nombreux/ses. L’EuroMayDay* est ce réseau des réseaux qui organisent le 1er mai dans une vingtaine de villes d’Europe, qui organisent des parades et des actions pour rendre visibles les luttes des précaires, leurs revendications et leurs rêves.
Se loger, penser à sa santé, se déplacer librement, apprendre, bien manger, s’informer, se divertir, voyager, fonder les familles que nous voulons et nous occuper de nos proches, participer à la vie collective des lieux que nous habitons, produire et accéder à une information et une culture diversifiées, jouer, échanger librement des savoirs, se reposer, penser, fabriquer, imaginer, vivre : tout cela nous paraît évident. Pourtant, ces droits sont inexistants pour beaucoup, remis en cause ou conditionnés au comportement des individus, concédés comme s’il s’agissait d’aumônes ou de privilèges. Nous refusons cet état de fait, c’est pourquoi nous luttons, nous conspirons, nous inventons, parce que nous ne voulons pas mendier, nous voulons prendre, nous voulons avoir et être.
Le déroulement de la parade
Nous aurions pu manifester devant la Commission. Mais qui peut encore croire que les gens qui la composent ont la moindre initiative ? Nous savons bien que leurs décisions est largement influencée par les lobbys de chefs d’entreprise, responsables industriels, financiers, etc. Or, quelle connaissance ont ces personnes de nos vies ? Aucune. Pour eux, nous sommes des quantités négligeables, des variables ajustables, quand nous ne sommes pas de dangereux fraudeurs, paresseux, qui ont mérité leur sort.
C’est la raison pour laquelle nous avons interpellé deux lobbys parmi les plus influents : l’ERT et l’UNICE. Pour qu’ils assument la violence qu’ils nous font subir ; qu’ils réalisent l’opposition croissante qu’ils vont rencontrer ; qu’ils considèrent, enfin, la singularité de nos situations et de nos vies.
A 12 h 40, la parade composée de lapins, de poussins, de pom-pom girls et d’un groupe de samba, entrait dans la cour de l’ERT et y manifestait joyeusement une demi-heure. C’est encadrés par les forces de l’ordre que les manifestant-e-s se sont ensuite rendu-e-s devant le siège de l’UNICE, dans le quartier européen.
Puis les manifestant-e-s sont parti-e-s vers le parvis de Saint Gilles. La commune y avait interdit depuis le 6 avril le droit de manifester. Bien que ce droit ait été récemment rétabli, nous avons manifesté sans autorisation, pour rappeler que l’espace public appartient à toutes et tous, et que nul ne peut nous en priver. Quelle légitimité ont nos représentant-e-s politiques à nous interdire la prise de parole et la visibilité publique ? Aucune ! C’est pourquoi nous sommes allés devant la mairie de la commune pour faire entendre notre refus de nous voir limités, parqués, catalogués et fichés. Au cours de cette action, les déplacements en transports en commun, quand ils étaient nécessaires, se sont faits sans payer de titres. Nous avons soif de liberté, nous voulons connaître de nouveaux lieux, découvrir de nouveaux espaces et il n’est pas question, alors même que nous sommes précaires, que ce droit continue d’être conditionné à nos ressources financières.
Cette journée n’est qu’un prélude. La MayDay continue le 1er mai prochain. Dans plus de vingt villes européennes auront lieu des parades, des moments de visibilité et de lutte pour les précaires d’Europe et d’ailleurs.
Source/auteur : Communiqué réseau Euromayday - Bruxelles 14 avril 2006
Mis en ligne le samedi 15 avril 2006, par Ludo http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=8243 | |
| | | | FleurOccitane
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| | Sujet: Re: Euromayday 2006 : des nouvelles de la parade de Bruxelles Sam 13 Mai à 23:50 | |
| - Citation :
Appel pour le Mayday 2006 à Liège
Travailleurs/euses flexibles et temporaires, migrant-e-s sans papiers, étudiant-e-s, intermittent-e-s, intérimaires, chercheurs/euses, licencié-e-s ou employé-e-s rompu-e-s au temps partiel, salarié-e-s à l’emploi discontinu, artistes sans statut, chômeurs/euses volontaires ou non, stagiaires, travailleurs/euses du sexe, parfois tout cela en même temps. Nous sommes la nouvelle réalité du travail européen, nos vies expriment la généralisation de la précarité et des nouvelles formes d’exploitation. Nous sommes au centre du processus de production de richesses et malgré cela nous sommes invisibles aux yeux du pouvoir, nous n’avons ni poids ni avenir dans les formes traditionnelles de représentation politique et sociale.
Mais nous nous organisons pour lutter, pour vivre, pour nous réaliser. Les MayDay, les parades du 1er mai des précaires, existent en Italie, Allemagne, Danemark, Espagne, Suède, Hollande, Finlande, France, Slovénie, Angleterre, Grèce ... et gagnent chaque année en puissance. Nos luttes commencent à surgir dans l’espace social européen et à y imprimer des traces indélébiles. Au-delà de nos expériences de combat particulières et fugitives, le mouvement anti-CPE réactive à grande échelle une créativité et une radicalité absentes depuis trop longtemps, il participe à l’émergence d’une nouvelle génération et d’un nouvel imaginaire en Europe. Cette conscience émergente, notre conscience, c’est celle qui ne craint pas la précarité, qui accepte de vivre avec, qui veut vivre cette multiplicité des expériences et des possibles. Qui veut la vivre, pas la subir. C’est pourquoi nous luttons, nous conspirons, nous inventons, parce que nous ne voulons pas mendier, nous voulons prendre, nous voulons avoir et être.
Nous ne voulons pas de l’illusion définitivement disparue du plein-emploi et du cdi pour tous. Nous voulons nous loger, dormir, apprendre, fonder les familles que nous souhaitons, produire et accéder à une information et une culture diversifiées, jouer, échanger librement des savoirs, bien manger, prendre soin de notre santé, respecter notre environnement, nous déplacer et nous installer librement, participer à la vie de la cité, créer de nouveaux espaces publics et de nouvelles manières de vivre en société.
Bref, nous voulons des nouveaux droits collectifs en relation avec nos réalités de vie, et nous les voulons pour tous, indépendamment de nos mérites, emplois ou nationalités.
Pour cela, et pour refaire du 1er mai la fête des travailleurs et non du travail, nous envahirons l’espace le 1er Mai à Liège comme dans 20 autres villes européennes. Nous paraderons dans la joie et la détermination, nous montrerons nos existences et nos désirs ... à partir de 15h au Parc d’Avroy (kiosque).
Pour donner consistance à nos formes de vie et à toutes les autres, nous lançons un appel aux groupes et collectifs de la MayDay ou non pour qu’ils nous rejoignent avec leur héros, icône, logo, personnage ou marionnette symbolisant leur précarité, leurs subjectivités, leurs revendications et leurs rêves ... Pour une Europe libre, ouverte et radicale : précaires de ce monde et des autres unissons-nous !
MayDay ! MayDay ! MayDay !
Source/auteur : http://liege.indymedia.org/
Mis en ligne le samedi 15 avril 2006, par Ludo http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=8244 | |
| | | | FleurOccitane
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| | Sujet: Re: Euromayday 2006 : des nouvelles de la parade de Bruxelles Sam 13 Mai à 23:51 | |
| - Citation :
Appel pour le Mayday 2006 à Berlin
Parade Mayday - pour des droits sociaux mondiaux !
De Palerme à Helsinki, de Séville à Maribor - depuis cinq ans, les parades Mayday se diffusent dans les villes d’Europe. Le premier mai 2005, plus de 200,000 personnes manifesteront dans 19 villes européennes. Cette année, Berlin participe !
Avec le Mayday, nous nous insérons dans la tradition variée de la résistance sociale à laquelle le premier mai appartient à tout le monde. Ca serait un lieu pour tous ceux qui veulent sortir de l’invisibilité sociale pour montrer qu’ils s’attendent plus de la vie que du travail. Au-delà des rituels habituels, nous voulons réanimer la tradition du premier mai.
Il y a assez de raisons pour aller dans la rue !
Qui peut dire aujourd’hui "mon travail est assuré" ? Qu’il y aura assez d’argent à la fin du mois ? Qui peut se permettre de tomber malade ? Combien de personnes vivent dans la peur que leur permis de résidence ne sera prolongé et qu’ils seront expulsés ? Qui ne vit et ne travaille pas dans la précarité ?
Plein de gens travaillent pour un temps limité ou sans contrat, pour des salaires de misère ou combinant plusieurs emplois. Pourtant, on nous demande d’être toujours plus flexible, content et de travailler toujours plus, jusqu’à la pension qu’ils n’arrêtent pas de réduire. Les réformes "Hartz IV" poussent de grandes parties de la population dans la pauvreté, en permettant aux autorités de faire de l’espionnage sur leurs conditions de vie et peut-être même de les contraindre à déménager. Grâce aux nouveaux péages, le revenu détermine encore plus qu’avant l’accès aux études. A la fin de leurs études, beaucoup de gens sont contraints de pratiquer des stages non rémunérés.
C’est particulièrement dur pour ceux qui ne disposent pas d’un passeport de l’Union européenne. L’exclusion raciale et les contrôles ne sont pas seulement humiliants, mais ils mettent aussi en danger l’existence matérielle. Les lois sur la résidence, qui interdisent d’abandonner le district de l’autorité locale, privent les émigrés de leur droit à l’autodétermination. On maintient des émigrés qui se trouvent en Allemagne pendant des années dans un état d’indétermination perpétuelle, en leur donnant le permis de résidence pour seulement quelques mois. S’ils n’obéissent pas, on les expulse. Même le passeport n’empêche pas le racisme quand l’apparence ne correspond pas aux attentes nationalistes et racistes.
Des loyers augmentés, la privatisation de l’espace public et les contrôles intensifiés déterminent le développement de la ville. À Berlin, la politique préfère les ruines laissés par des projets d’investissemment inachevés à la variété culturelle. Là où les gens sont marginés et exclus, leur situation de vie devient toujours plus précaire.
Mayday, mayday !
Le mayday lutte contre des conditions de travail et de vie insupportables. Nous demanderons nos droits et nous reprendrons notre espace public - haut en couleurs et à voix haute. Parce que le premier mai, c’est notre jour !
Les développements sociaux des dernières années ne nous affligent pas tous au même degré. Nous vivons et travaillons dans des situations différentes, avec des problèmes différents - nous ne sommes pas tous également précarisés. Mais nos luttes se rejoindront dans la revendication d’une vie digne et autodéterminée, dans la lutte commune pour des droits sociaux mondiaux. Les droits sociaux garantissent l’accès à tout ce qu’une vie digne exige - qu’importe l’origine, le sexe, la couleur de la peau, les conditions de travail ou le chômage. Droits sociaux, cela veut dire :
- Le droit à un revenu garanti pour tous.
- Le droit à la résidence permanente pour tous ceux qui veulent vivre ici.
- Le droit aux études gratuites.
- Le droit à une vie autodéterminée et à l’usage libre de l’espace public.
Et toi, tu as besoin de quoi pour vivre heureux ?
Participe à la parade Mayday le premier mai 2006, 16.00 heures, Spreewaldplatz !
Source/auteur : http://berlin.euromayday.org/
Mis en ligne le samedi 15 avril 2006, par Ludo http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=8245 | |
| | | | FleurOccitane
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| | Sujet: Re: Euromayday 2006 : des nouvelles de la parade de Bruxelles Sam 13 Mai à 23:52 | |
| - Citation :
Appel pour un Euromayday 2006 à Vienne
Nous voulons pouvoir parler et agir, au travers de formes de lutte et d’organisation bruyantes, colorées et créatives, au travers de formes d’action "manifold" et non hiérarchiques, au travers de quelque chose de différent des habituelles actions spectaculaires. Nous voulons que les divers aspects des processus de précarisation soient vus et entendus, non dans le but de rendre les frontières plus floues, mais afin de contrer la fragmentation et la séparation visible aujourd’hui, et pour créer une base pour une action politique conjointe.
Les personnes mises hors la loi, les travailleurs saisonniers, les employés en CDD, ceux qu’on appelle les "nouveaux employés à leur compte", les travailleurs à bas salaire, les personnes sans emploi, les freelances, les travailleurs au projet, à temps partiel, et temporaires, et tous les autres dont le type de travail est un mélange de tout cela, ont une chose en commun, tous travaillent et vivent dans une situation plus ou moins précaire. Pendant que l’employé de supermarché travaille dur pour un salaire minimum, et que l’étudiante essaye de gagner sa vie avec des emplois marginaux et des stages non payés, le travailleur culturel travaille habituellement dur sans aucune sécurité sociale... Les possibilités de la femme sans emploi sont de plus limitées au moyen de menaces constantes de sanctions disciplinaires, la designer Web en freelance est "libérée" également de toute perspective à long terme, pendant que la travailleuse du sexe sans papier et ce faisant quasiment sans aucun droit essaye d’organiser sa vie...
Mais nous voulons de la sécurité sociale, nous voulons des droits sociaux pour une vie que nous pourrions façonner de manière flexible, mais sans flexibilité forcée, et nous voulons davantage de choses encore !
Pour toutes ces raisons et d’autres encore nous crions "Mayday !" Mais nous avons choisis notre cri de bataille non seulement pour pointer l’accent sur la situation précaire dans laquelle nous vivons, comme le signal des bateaux en détresse. "Mayday !" vaut aussi pour notre journée d’action, le premier mai. Nous allons unir nos bataille précaires, nous allons construire des réseaux ! Rejoignez nous !
Combat précaire, danse précaire !
Traduit par Le Barde pour Hns-info
Source/auteur : http://www.euromayday.at
Mis en ligne le samedi 15 avril 2006, par Le Barde http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=8248 | |
| | | | FleurOccitane
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| | Sujet: Re: Euromayday 2006 : des nouvelles de la parade de Bruxelles Dim 14 Mai à 0:07 | |
| - Citation :
Le réseau Euromayday à Bruxelles : débats, actions, convivialité
Vers 15h, et après être arrivéEs au compte-gouttes à Bruxelles et avoir commencé par par nous restaurer et discuter par petits groupes informels, nous pouvions commencer la réunion de préparation de la journée de lancement de l’euromayday 2006 qui aurait lieu le lendemain...
Cette trentaine de personnes, certainEs arrivéEs de Liège, Paris, Milan, Berlin, Amsterdam, Turin et accueillies par nos amiEs bruxelloisEs avaient pour tâche de choisir un scenario d’actions pour le lendemain et de boucler les derniers préparatifs pour la conférence de presse.
D’autres devaient encore arriver dans la soirée, comme le superbe car (mais j’y reviendrai) en provenance de Paris ou le lendemain depuis Helsinki, Amsterdam, Liège et bien sûr de Bruxelles.
Ambiance conviviale, détendue et joviale mais aussi sérieuse, d’écoute, de questions, de réponses, dans le souci de prendre en compte et mesurer le contexte local, nos forces en présence, nos envies afin de réussir, dans les différences, le lancement de l’Euromayday 2006.
Les présentations des différentes cibles potentielles s’enchaînaient, les débats pour les évaluer associaient la faisabilité de l’action, ses risques, sa capacité communicative au regard de ce que nous voulions obtenir à mettre en évidence à savoir les différentes réalités du précariat européenne, ses luttes au quotidien, ses ambitions, ses (G)rêves générales et bien sûr lancer publiquement l’invitation à l’ensemble des précaires d’Europe de se joindre aux mayday parades se déroulant dans 20 villes européennes le 1er mai prochain.
Bruxelles, capitale de l’Europe institutionnelle et grand lieu stratégique pour les différents lobbies des multinationales, est devenue ces denrières années une ville militarisée. Si les manifestations et rassemblements à caractère syndical sans compter les hapenings conduits par de nombreux groupes de pressions se succèdent quotidiennement de manière très encadrée, les pratiques activistes y sont devenues rares et fortement réprimées.
Nous comptions sur 150 personnes le lendemain pour la parade, interventions après interventions, le scenario du lendemain se dessinait, évoluant et évolutif. Il changera, quelque peu, au cours de la parade au gré de la situation, de la décision et de la fantaisie collectives.
Vers 19h, nous avions tout passé en revue mais plein de choses restaient à faire : boucler définitivement le dossier de presse [1], le tract à distribuer pendant la parade, terminer les dernières coutures aux oreilles de lapin (Voir plus loin), ... Les parisienNEs allaient dormir à Liège, les autres restaient à Bruxelles. Rendez-vous le matin au cinéma Nova à partir de 9h. Chacun avait encore à faire...
D’excellentes frites savourées aux abords de la gare de Liège et le petit groupe allait rejoindre dans un bar associatif fort accueillant l’asssemblée liégeoise de préparation du mayday local. Dans la bonne humeur, une discussion à la fois logistique et politique (les deux sont indissociables) sur le déroulement de la parade mais aussi sur les actions et les moments de rencontre prévus avant le 1er mai. Place aux photos durant cette réunion...
Le car des parisienNEs arrivait vers une heure, l’assemblée était finie, accueil chaleureux, discussions informelles, bières... Puis la répartition pour l’hébergement, rendez-vous 7h30 pour repartir vers Bruxelles...
ArrivéEs vers 9h au Nova, le petit déjeuner nous attendait. Petit à petit, par petits groupes, la future masse critique se rassemblait. Un groupe partit pour la conférence de presse, les autres mettaient au point les derniers points de détail pour le déroulement de la parade. La batacuda était au rendez-vous, les "lapins" aussi...
Ce lapin comme tant d’autres partit prendre le tram gartuitement pour se diriger vers la première étape de la parade...
Ceci est la modeste entrée de l’ETR [2]- la Table Ronde Européenne des industriels. Véritable lobby, se définissant comme un forum composé de 45 dirigeants de multinationales européennes, affirmant tout simplement "que les politiques sociales et économiques sont crucialement importantes et doivent être flexibles afin de favoriser une adaptation aux changements dans un monde globalisé"... leurs locaux nous ont donc attiré.
Puis après que la batacuda est emplie la cour de sons, on a décidé de rentrer même s’il ne semblait pas y avoir grand monde. Le vendredi avant le week-end de la Pâque de l’église romaine, les lobbyistes ne sont pas au travail, du moins pas dans leurs locaux... Musique en tête, on monte les étages sans vie et nous découvrons des bureaux administratifs d’une télévision de langue flamande. Nous y entrons
Après cette visite, et l’arrivée des forces de l’ordre venues constater l’occupation des locaux et s’informer sur nos intentions en s’entendant répondre "une parade au parcours indéterminé", nous partîmes vers le quartier de l’Europe, la zone rouge perpétuelle bruxelloise...
[3]
De passage devant le siège de l’Unice, le syndicat des patrons européens guidé actuellement par Ernest-Antoine Seillière, quelques oeufs de Pâques lui furent offerts [4]...
Devant la Commission européenne et son architecture colossalement megalo, la parade entra dans le métro [5]...
Et on en sortit pour aller place Saint-Gilles, sur le parvis de l’église - église qui avait occupé par un collectif de sans papiers. Le droit de rassemblement et de manifestation y avait été interdit pendant plusieurs jours...
Vers 16h fin de la parade après un die-in effectué devant la mairie de Saint-Gilles. Tout le monde allait se restaurer au Nova avant de prendre le chemin du retour. Les prochaines parades du 1er mai, en tête, le réseau européen à développer en prenant en compte les différents rythmes, intensités, parcours de chacune des réalités, la capacité de créer de nouveaux imaginaires conflictuels, ..., fatiguéEs mais satisfaitEs, nous repartions dans ce sympathique car mis à notre disposition par une compagnie théâtrale que nous remercions encore une fois vivement.
Ludo, HNS-info
Voir aussi sur d’autres sites des photos-reportages de Bruxelles :
http://italy.indymedia.org/news/2006/04/1049259_comment.php
http://italy.indymedia.org/news/2006/04/1049207.php
http://de.indymedia.org/2006/04/144241.shtml
http://www.cemab.be/news/2006/04/1202.php
[1] lire le communiqué de présentation de l’Euromayday 2006 à Bruxelles
[2] leur site, pour en savoir plus :
[3] Photo, Indymedia Italia, voir liens en fin d’article
[4] photo Indymedia Liège. Pour voir le reportage photos complet, click !
[5] Voir la video quand la parade guidée au rythme de la samba attend le métro, transports gratuits oblige ! (format avi, click !)
Source/auteur : HNS-info
Mis en ligne le dimanche 16 avril 2006, par Ludo http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=8246 | |
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