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 Credibilite, quand tu nous tiens

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FleurOccitane
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MessageSujet: Credibilite, quand tu nous tiens   Credibilite, quand tu nous tiens EmptySam 13 Mai à 20:21

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Credibilite, quand tu nous tiens

jeudi 13 avril 2006 par collectif rto

Comment notre manière d’envisager la communication conditionne nos luttes

Pour la palme du dicton le plus en vogue durant ces belles et tumultueuses semaines de lutte anti-CPE, je nominerais volontiers : « vous décrédibilisez le mouvement ». Cette exclamation anxieuse, ce soupir réprobateur, ce mot d’ordre imprononçable a résonné dans tous les amphis occupés et dans tous les boulevards arpentés par la foule, à Grenoble comme dans certainement beaucoup d’autres villes (1). Un tag dans l’université, ça décrédibilise le mouvement ; une agence d’intérim attaquée, ça décrédibilise le mouvement ; une poubelle en travers de la route, ça décrédibilise le mouvement. Pointant du doigt les initiatives un peu trop « osées », un peu trop violentes, un peu trop étranges, ce leitmotiv a inauguré les dissociations citoyennes au sein même de la mobilisation, phénomène classique à souhait (2). Si la question de notre crédibilité est omniprésente, alors poussons-la jusqu’au bout – plus loin que les pense-bête de nos chapelles militantes. Aux yeux de qui devons-nous être crédibles ? Selon quels critères ? Et à quel prix ?

Parfois j’entends dire qu’au sein de nos luttes, les angoissé-e-s de la crédibilité sont les gardiennes de la paix sociale, les garant-e-s d’une morale républicaine et répressive. C’est peut-être le cas, mais je pense que leur principal souci est ailleurs. Leur principal souci est la question de « l’élargissement », de la « massification » du mouvement. Pour que notre lutte soit victorieuse, il « faut » qu’elle regroupe de plus en plus de monde, qu’elle attire les foules, qu’elle ne les effraie pas, qu’elle leur paraisse juste et raisonnable. Il faut qu’elle ait bonne presse et qu’elle gagne l’opinion publique.

Je peux comprendre ce souci-là. Il est évident que le rapport de force tournera en notre faveur si nous sommes plus nombreux et nombreuses. Il est évident que nos consciences et nos colères tendent vers un partage, une communication, avec toutes les personnes qui nous entourent. Mais méfions-nous des évidences, et à trop nous préoccuper de notre image, prenons garde aux pièges que nous pouvons perdre de vue.

LE FANTÔME DE L’OPINION PUBLIQUE

Quand j’entends « vous décrédibilisez le mouvement » je n’entends pas « je ne suis pas d’accord avec vous ». J’entends plutôt : « je pense que l’opinion publique ne sera pas d’accord avec vous ». Le crédibilisateur ou la crédibilisatrice ne s’engage pas personnellement dans un débat éthique ou même stratégique (ce qui est d’ailleurs dommage) : ille imagine ce que penseront « les gens », et parle à leur place. Ille se fait l’écho, le média, d’une entité collective abstraite et menaçante, l’opinion publique. (3)

L’opinion publique est un fantôme. Bourdieu disait qu’elle n’existe pas. Elle n’est qu’un gros sac informe où nous rangeons toutes les idées les plus consensuelles que nous recensons autour de nous. Comme « les casseurs », elle devient un être virtuel, un agrégat monstrueux, qui plane à sa manière au-dessus de nos combats politiques. Méfions-nous de ce bloc homogène et simpliste : les humaine-s sont plus complexes que ça. Les idées dominantes et les parts de résistance s’entremêlent en chacun-e d’entre nous, à des degrés divers et suivant des schémas multiples. Et la solidarité d’une inconnu-e jaillit parfois là où on ne l’attendait pas. (4)

Dans nos luttes, « l’opinion publique » ressemble au bon père qui pose des limites, qui parle « raisonnable », qui exige face à lui un certain ton et un certain vocabulaire. Et si nous l’envoyions balader ? Qu’avons-nous à faire avec cette somme anonyme et flasque de toutes les opinions moyennes de notre démocratie médiatique ? Que lui devons-nous ? Pourquoi dialoguerions-nous avec un épouvantail étrangement proche de la pensée dominante ? Pourquoi entrerions-nous dans son jeu, caricature contre caricature, consensus mou contre consensus mou ? Pourquoi ne pas déserter les pauvres règles de ce dialogue imposé par les médias ? (5)

MEFIONS-NOUS DES MEDIAS

A mesure que notre mode de vie nous sépare les un-e-s des autres, nous met en concurrence pour l’emploi et la survie, nous plante le nez dans la sphère privée et la petite famille nucléaire, que nous reste-t-il pour partager nos accords et nos désaccords au-delà du domicile, de l’atelier ou du bureau ? Il nous reste l’industrie médiatique, cet intermédiaire puissant, lien officiel entre nous et les autorités, entre nous et les autres ; maître du débat, maître de cérémonie.

Beaucoup de médias se présentent comme neutres – ils ne le sont jamais. Ne serait-ce que du fait de leur structure économique et hiérarchique. Une grande entreprise soumise (pour « survivre ») aux lois du capitalisme, et dans laquelle les individus sont organisés de façon pyramidale, ne produira qu’un certain standard d’information. Mauvaises conditions de travail (manque de temps et de moyens, précarité), compétition interne et carriérisme, souci de l’audimat, sensationnalisme, dépendance par rapport aux actionnaires et aux annonceurs, complicité entre élites : autant de facteurs qui favorisent l’auto-censure des journalistes (parfois leur censure pure et simple) et qui minimisent les possibilités, pour tout groupe qui n’a pas les moyens de s’offrir un-e chargé-e de com’, « d’apparaître » correctement dans les médias. (6)

Le traitement médiatique de nos luttes sociales est toujours décevant. Le format des articles ou des « sujets », court et divertissant, est toujours dramatiquement loin de la complexité de ce que nous élaborons. A la recherche de l’image percutante et du personnage haut-en-couleurs, les journalistes font de nos combats un spectacle saccadé, et nous laissent toujours seul-e-s quand le conflit traîne en longueur. Dans leurs récits, nos révoltes ont systématiquement un aspect soit folklorique (mignon), soit immature, à côté des phrases calibrées des costards d’en face. Toujours le même cinéma. Sans compter les citations tronquées, les significatives juxtapositions de plans, les amalgames grossiers et autres analyses de comptoir : bien souvent, la version « objective » du reporter, qui a infiniment plus de poids que la nôtre, laisse à la personne qui a été interviewée, devant le journal qu’elle découvre plusieurs heures plus tard, comme un arrière-goût de vol.

Tout cela, beaucoup de militant-e-s le savent. Mais la mémoire des luttes est trop peu transmise, et les leaders formels ou informels des mouvement sociaux, accoutumés à l’intérêt que leur portent les journalistes, font souvent silence sur ce genre d’observations. C’est pourquoi beaucoup de gens qui s’engagent pour la première fois dans une lutte, comme ce peut être le cas dans ce printemps 2006, ont encore les yeux brillants quand les caméras arrivent – cet espoir démesuré qu’on va « s’intéresser à leur histoire ». (7)

Les médias ne sont pas de notre côté. De par leur fonctionnement, leurs présupposés et leurs messages, ils sont toujours plus proches du statu quo que d’une sensibilité au changement social. On peut choisir de les utiliser, à pas de loup et de façon exclusivement stratégique, comme on se saisit d’une partie de l’appareil dominant pour la retourner contre une autre, comme on fait jouer entre elles des rivalités politiciennes, comme on lance un recours en « justice » pour retarder un projet ou une expulsion. Un « coup » médiatique, selon les cas, peut être un moyen de pression très circonstanciel sur les hauts placés, évidemment préoccupés par leur image. Mais attention à ne pas gaspiller trop d’attentes et de forces sur ce terrain miné. Méfiance !

[...]


http://www.collectif-rto.org/article.php3?id_article=110
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FleurOccitane
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MessageSujet: Re: Credibilite, quand tu nous tiens   Credibilite, quand tu nous tiens EmptySam 13 Mai à 20:22

(suite)

Citation :

L’EXEMPLE DES « ACTIONS SYMBOLIQUES »

Pour la palme d’argent des dictons du mois, je nominerais bien : « on a prévu une action symbolique ». On a prévu un sit-in symbolique devant la Chambre de Commerce. On a prévu d’aller se rendre à la police, les mains derrière la tête, pour symboliser notre solidarité avec les interpellé-e-s (Cool. On a prévu de se costumer tout en blanc dans la prochaine manif, comme symbole des sans-droit et des précaires (9). « Tous à tel rendez-vous avec tel accessoire ». Les idées de mises en scène se succèdent, toutes plus innovantes les unes que les autres. Ca fera une image-choc, l’opinion publique appréciera – avant de zapper sur une autre chaîne.

L’action symbolique, chère aux associations caritatives et citoyennistes, reste dans le registre du spectacle. Certain-e-s syndicalistes la planifient en publicistes plutôt qu’en poètes : leur objectif prioritaire est d’allécher les journalistes. Plaçant les médias au centre de nos initiatives, l’action symbolique est le comble du souci de l’image dans nos luttes. (10)

A quoi mesurons-nous la réussite de nos actions ? Au nombre de caméras qui se sont déplacées ? Au nombre de minutes qui lui sont dédiées au téléjournal ? Ou plutôt : aux rencontres qu’elles ont occasionné avec les passant-e-s ; aux liens et aux réseaux qu’elles ont renforcés entre « nous » ; aux techniques que nous y avons perfectionné ; à l’expérience que nous y avons acquise ; aux analyses qu’elles nous permettent de tester et d’affiner ; au plaisir que nous y avons pris et au désir qu’elles nous procurent pour la suite ; aux dommages, dépenses et autres retards qu’elles ont causé directement aux institutions ennemies ? Ces questions brûlantes gagneraient à être posées dans chaque nouveau contexte, à chaque nouvelle action. Nous pourrions remettre l’aspect symbolique à sa place, et en venir aux faits : qu’est-ce que nos initiatives nous apportent très concrètement, en quoi elles nous rendent plus fort-e-s, qu’est-ce qu’elles nous aident à construire dans la durée, à quel point elles pèsent sur la machine des puissants ?

Il ne s’agit pas d’abandonner les joies de la théâtralité et de l’humour dans nos actions, mais de les détacher des exigences médiatiques, et de les relier tant que possible à des offensives réelles. Quand en 1974 à Turin, 80000 personnes enflamment un bout de papier en manif, la scène doit être saisissante – mais ce qu’elles détruisent, c’est l’original d’un courrier officiel qui les menace de poursuites si elles continuent à auto-réduire leur facture d’électricité (11). Quand en 1996 à Londres, une manifestation festive et écologiste de 8000 personnes envahit le périphérique M41, c’est aussi pour en défoncer le bitume et y planter des arbres – la jupe d’une gigantesque marionnette cachant les personnes munies de marteaux-piqueurs, et la musique des sound-systems couvrant leur vacarme (12). Quand en 2003 à Grenoble, quelques allumé-e-s grimpent dans un platane que la mairie veut abattre au profit d’un stade, l’occupation aurait pu être courte et symbolique, mais elle persiste, s’étend aux arbres voisins, et ouvre trois mois d’un mémorable campement suspendu (13). Ce ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres, à nous d’inventer les prochains, suivant les circonstances et les désirs.

UNE COMMUNICATION AUTONOME

On me dira qu’en tournant le dos aux médias, nous nous coupons d’un tas de gens et nous renonçons à communiquer nos idées. Je réponds : au contraire ! C’est plutôt l’ouverture de nouvelles réflexions et de nouvelles expériences. La question de la communication est, à la manière de la question politique, constamment déléguée à des spécialistes – ici, les journalistes. Mais au moment où je bloque tel carrefour, avec quelques dizaines d’acolytes, et où je croise le regard d’un passant, je ne peux pas me résoudre à l’idée que la principale forme d’explication entre lui et moi, alors que nous sommes terriblement présents, alors que seuls quelques mètres nous séparent, sera le commentaire du soir de la présentatrice TV.

Les modes industriels de communication sont trop étriqués pour nous. C’est justement parce que nous avons besoin de communiquer réellement qu’il nous faut construire autre chose. Il nous faut plus d’espace. Nos messages se meurent dans le cadre insipide et superficiel de la dépêche AFP. Ils tombent désespérément à plat quand le petit écran les livre, entre deux pubs et trois « divertissements », à des spectateurs et spectatrices invisibles, caressé-e-s dans le sens de la passivité. Il nous faut du fond, de la sensibilité, et de véritables rencontres.

Il y a mille et une formes de communication directe à découvrir et redécouvrir. A commencer par la parole. Nous pouvons réinviter la parole à vivre dans les quartiers, dans les immeubles – parler aux inconnu-e-s, oser prendre le temps d’échanger un mot d’humour ou de politique (14). Nous pouvons parler entre personnes dont la parole n’est jamais publique, nous qui n’avons pas accès au piédestal médiatique, aux tribunes officielles, aux mégaphones des confédérations syndicales : nous qui sommes catégorisé-e-s comme racailles, prolos, marginaux, femmes, pirates, mômes, casseuses, punks, vieillards, monstres, extrêmistes, immigrés, etc. Ainsi se cultivent des complicités conspiratrices, comme celles qui surgissent dans les occupations ou les manifestations sauvages, quand se partage une histoire forte et que vient, plus facilement, le plaisir de parler avec tous et toutes. Nous pouvons discuter aussi avec les badauds en marge des cortèges (15), les commerçant-e-s qui baissent le rideau de fer quand passent les émeutieres (16), les anti-bloqueurs (17), celles et ceux qu’on n’aurait pas imaginé si proches ; écouter, argumenter, il peut y avoir du régal là-dedans, et des liens inattendus.

Nous pouvons nous exprimer sans médiation. Ecrire des textes, des récits, des analyses, des appels, les coller directement sur les murs, les poster directement sur internet (18), les glisser directement dans les rayons des supermarchés (19), les donner directement sur papier. Nous pouvons graffer, chanter, peindre des affiches, publier des brochures et des journaux, enregistrer nos conversations les plus aiguës, photocopier les écrits qui nous marquent, monter des petits films. Prendre au sérieux ce que nous avons à dire. Etendre la culture souterraine des opprimé-e-s et des insurgé-e-s, la faire exister toujours plus, la diffuser autour de nous.

D’aucun-e-s se figurent qu’avec l’echo des grands médias, notre message touchera d’un seul coup des tonnes de gens… Personnellement, je ne vois pas pourquoi des gens réagiraient davantage en entendant nos actions à la radio, que ce qu’ils font tous les jours devant la masse d’informations catastrophiques qu’ils reçoivent, désastres écologiques, guerres, morts sur morts. Les médias nous disent la noirceur du monde, en même temps qu’ils la spectacularisent et la dépolitisent, en même temps qu’ils nous y accoutument et nous y résignent. (20)

L’industrie médiatique a pour elle l’avantage quantitatif : des tonnes de consommatrices et de consommateurs. Nous sommes habitué-e-s à la penser incontournable ; pourtant la circulation des idées est plus puissante par d’autres moyens. Ce qui me touche le plus, ce n’est pas le discours calibré du speaker à l’écran, mais la conversation avec un-e proche, le débat public où j’ai pu prendre la parole, le texte étonnant qu’une connaissance m’a conseillé, les polémiques qui secouent ma bande de potes, l’échange avec un individu en chair et en os, avec ses expressions, ses attitudes et ses mystères, que je découvre autour d’une activité commune. Le marketing l’a déjà compris et se lance dans l’exploitation cynique du bouche-à-oreille (21) : ne lui abandonnons pas ce terrain gratuit et réjouissant, prenons confiance en la force de nos relations et de nos réseaux. A cette échelle-là, plus réduite, plus dense, plus palpable, propice aux interactions, chargée en affects et en singularités, l’information et la réflexion naviguent plus vivement. (22)

A L’ATTAQUE !

Dans leur conception pauvre et consensuelle de l’opinion publique, dans leurs programmes actu-variétoche, les médias méprisent implicitement la population. Avec l’obsession de notre « crédibilité », nous faisons de même, préférant édulcorer nos discours et nos actes plutôt que les éclairer. Nous nous auto-censurons pour paraître comestibles aux journalistes, qui eux et elles-mêmes s’auto-censurent à leur tour. C’est l’auto-censure au carré. Ainsi nous aboutissons toujours aux mêmes tracts, toujours aux mêmes slogans, prévisibles, impersonnels, vendeurs. Et nous ne changeons rien, ou presque.

N’ayons pas peur ! Ne craignons pas de nous mettre en jeu : c’est en exprimant nos pensées et nos ressentis très profonds que nous touchons aux imaginaires collectifs, sociaux, absolument politiques (23). Permettons-nous d’être honnêtes et exigeant-e-s (24). Ne craignons pas d’être « radicaux » au sens premier du terme : nous pouvons assumer, et porter avec nous partout où nous communiquons, la question des racines des problèmes sociaux, traditionnellement abordée sans convictions, sans vie, sans espoirs. Si nous pensons paraître surprenant-e-s et incompris-es, nous pouvons prendre le temps de nous expliquer directement, par d’autres canaux que les médias de masse. Ne parlons pas avec les « gens » comme à des veaux : nul besoin d’attitudes infantilisantes, moralisatrices, écrasantes ou doucereuses. Dès lors que l’on choisit de rencontrer un individu en dehors de sa fonction, quel qu’il soit, pourvu qu’on se pose d’égal-e à égale, qu’on gratte pour dépasser les pensées convenues de son milieu social, qu’on approfondisse la discussion, qu’on cherche précisément ce qui nous rapproche et ce qui nous sépare, il y a de fortes probabilités pour que l’échange soit de qualité.

Cessons d’avoir peur : la balle est toujours dans notre camp (25). Dès maintenant, en matière de communication comme dans beaucoup d’autres domaines, nous sommes capables d’inventer des choses étonnantes, révolutionnaires, justement parce que nous portons des valeurs et des questionnements infiniment vivants. Il suffit d’en prendre conscience, gagnons en confiance, en audace, en plaisir, en force, allions-nous dans la durée, n’ayons pas peur de passer à l’offensive.

Face à l’ordre établi, ne nous préoccupons pas d’être crédibles : soyons menaçant-e-s.

S., une personne à la peau blanche, au sexe masculin, âgée d’un quart de siècle, vivant à Grenoble, sans emploi, aux idées proches du courant communiste libertaire, membre d’aucune organisation politique, active dans des médias alternatifs, aimant beaucoup le basilic et les épinards, inspirée dans ce texte et dans ses réflexions en général par un tas de lectures, de discussions et d’ami-e-s. Texte achevé à Grenoble le 10 avril 2006. Contact : sortidserre [AT] no [TIRET] log.org

Une version PDF de ce texte est disponible ici : http://marseille.indymedia.org/uploads/2006/04/cr_dibilit_.pdf

http://www.collectif-rto.org/article.php3?id_article=110
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