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 "UN SIECLE DE PROGRES SANS MERCI"

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AuteurMessage
wapasha
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wapasha


Nombre de messages : 4560
Localisation : Pays des Abers
Date d'inscription : 30/04/2005

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MessageSujet: "UN SIECLE DE PROGRES SANS MERCI"   "UN SIECLE DE PROGRES SANS MERCI" EmptyMer 25 Mai à 0:18

"UN SIECLE DE PROGRES SANS MERCI"

A un mois du talk-show "Science et démocratie" organisé par la Métro pour
étouffer la contestation des nécrotechnologies grenobloises, la projection
de ce film, jeudi 27 et vendredi 28 mai, à 20 heures, au 102 rue d'Alembert,
tombe à point pour répondre à tous ceux qui nous demandent encore "Comment
peut-on être contre le progrès ?"


PROJECTION EN DEUX PARTIES LES 27 ET 28 MAI A 20H AU 102 RUE D'ALEMBERT.
PRIX LIBRE

Ci-dessous une présentation du film par son auteur.

Merci de faire circuler.
www.piecesetmaindoeuvre.com


Citation :
« Un siècle de progrès sans merci »

un film en six parties de 52¹
écrit et réalisé par Jean Druon



« Un siècle de progrès sans merci », à travers l'histoire du siècle, tente
d'approcher « les mécanismes sous-terrains » qui fondent l'histoire.
L¹auteur s¹attache à montrer les connexions entre ce que notre esprit
produit de plus sophistiqué, à savoir les connaissances scientifiques, et
les luttes pour la domination. L¹effort consiste ici à proposer une lecture
simultanée de l'histoire sociale / politique et de l'histoire des sciences,
deux histoires inextricables qui, parce qu¹elles n¹en forment qu¹une, ne
doivent pas être dissociées.

En abordant la question : L¹homme est-il libre de ses progrès ? ³Un siècle
de progrès sans merci² a l¹ambition de contribuer à un débat politique qui
intéresse ceux qui vivent, pensent et s¹activent pour former un monde plus
satisfaisant en proposant une nouvelle façon de voir et de considérer
l'histoire, ses tendances et sa complexité.
Il s¹agit d¹une réflexion sur les progrès du vivant ; ³Qu'est-ce qu¹il se
passe, à quoi s'active notre intelligence, à quoi sommes-nous tenus de
participer, vers quoi et pourquoi progressons-nous, sommes-nous libres de
notre destinée, l'espèce humaine n'est-elle qu'un point de passage entre
deux formes de vie : animales et inhumaine,Š? ²

Chacune des six parties du film est autonome, bien que complémentaire et
propose une traversée chronologique du siècle. Le film s'achève par un
court épilogue qui évoque le combat vital dans lequel la société des hommes
est engagée.

Pour dire quelques mots du fond et de la forme, ce film n'est rien d'autre
qu'un essai politique et historique réalisé avec les moyens techniques
audiovisuels de notre époque. Il n'a pas d'autre prétention
cinématographique. D'un point de vue documentaire, il met en scène des
archives du XXe siècle, des témoignages de ceux qui ont été les artisans de
nos progrès, un commentaire où se mêlent le factuel et la réflexion
personnelle, et une bande son qui par ses origines ethniques permet de
rappeler les absents du film : les peuples à qui nos progrès ont été imposés
sans discussions possibles.


Synopsis

Un siècle de progrès sans merci pourrait tout aussi bien s'appeler
L'histoire des hommes de h. C'est l'histoire d'une colonie d'organismes
vivants supérieurement développés, occupés à rationaliser leur entreprise de
contrôle du monde. Ce faisant ils obéissent à un destin aveugle ; sans
qu'aucun de ces individus n'entrevoie clairement pourquoi ou pour qui ceci
s'accomplit, tous sont tenus de participer à cette entreprise.

L'histoire se situe précisément entre 1900 et 2000, et un des ressorts
dramatiques principaux se déroule dans les laboratoires de physique. Mais ce
dont il s'agit déborde largement de ces cadres (et remonte à l'apparition de
l'homme, ce primate au cerveau hypertrophié qui n'a de cesse de se faire
l'instrument d'une évolution qui de biologique est devenue sociale).

L'action débute dans un institut nouvellement créé par le jeune Empire
Allemand : l'Institut de Physique du Reich ou PTR. A la demande des
industriels désireux d'étendre leur domination sur le Monde, l'Empire avait
accepté de financer le fonctionnement de l'Institut. Un des plus fervents
supporters de l'institut était Siemens. Ce grand capitaine d'industrie
paternaliste qui s'employait à domestiquer l'énergie électrique avait
déclaré ³la culture moderne repose sur le contrôle des forces de la nature
et chaque nouvelle découverte étend cette domination de l'homme sur la
nature et par conséquent l'excellence de notre race. Le patronage de la
recherche réalise au plus haut degré la promotion des intérêts matériels du
pays².

Le politique, l'industriel, le savant s'étaient donc alliés pour assurer le
progrès de la civilisation, c'est-à-dire à l'époque, celui de la race
germanique. Et cette alliance particulièrement performante remportait de
beaux succès, concurrençant dangereusement ses principaux rivaux, les
Empires britanniques et français dans leur entreprise de colonisation de la
planète.

Un des chercheurs du PTR était le physicien Max Planck. Il tentait de
comprendre les modalités d'échanges d'énergie entre la matière et le
rayonnement d'une enceinte chauffée. Si l'enjeu était clair (il s'agissait
de mieux contrôler la température à l'intérieur des fours des aciéries,
notamment ceux des usines Krupp), l'interprétation théorique du phénomène
physique était loin d'être aisée. Depuis plusieurs années les physiciens
allemands planchaient sans succès sur le problème qui défiait les lois alors
en vigueur de la physique.
Dans ce lieu donc, aiguillé par la recherche de l'essor de son pouvoir, le
cerveau de l'homme était occupé à se surpasser. La supériorité de la science
allemande, la suprématie de son Empire, la prospérité de ses élites, le
confort de ses citoyens en dépendaient. Pour conserver leur rang, ces
organismes devaient donc percer les secrets de la nature ou du moins
parvenir à les interpréter dans une vision cohérente.

Et ce que Planck allait établir dans les derniers jours de 1900 allait
effectivement être une des clés pour déchiffrer la nature : h, la quatrième
constante universelle qu'il avait dû introduire pour proposer une
explication satisfaisante du rayonnement, deviendrait un outil d'une
puissance insoupçonnée pour dominer le monde et accélérer la destinée du
vivant.


Présentation des parties

« 1900-2000, l'accélération d'une destinée »
Cette première partie introduit d'emblée l¹idée que les idéologies sont
essentiellement destinées à ³habiller² le progrès, à créer une politique qui
lui permette de s¹exprimer sans entraves.
Le film débute par un rappel du lien étroit entre le développement en
Angleterre de la machine à vapeur et du libéralisme économique. Il se
poursuit en évoquant les principaux repères du siècle. D¹abord une phase de
conquêtes impérialistes par les puissances dominatrices occidentales du
début du siècle dans un climat d'optimisme et de scientisme. Cette euphorie
et confiance dans le progrès ne sont pas durablement affectées par le
premier conflit mondial, et pour cause : l¹Europe comme les Etats-Unis ou la
nouvelle république soviétique ne peuvent se permettre de douter de la
science, instrument de leur hégémonie. La seconde guerre mondiale marque
l'avènement des scientifiques sur l'avant-scène politique ; à l'issue de ce
conflit, la puissance publique se retrouve au premier plan ; s'en suivent 30
années de développement sous le contrôle de l'Etat. Enfin à partir du milieu
des années 70 une période néolibérale ou postmoderne voit la consécration de
la science et de la technologie au rang des nouvelles idoles sociales.
Jamais le monde n¹aura été aussi largement livré à la puissance dominatrice
de quelques-uns.

« Les révolutionnaires au pouvoir »
Cette seconde traversée du siècle examine avec quelques détails la façon
dont les connaissances accumulées par une branche extrêmement féconde de la
science du XXe siècle (la physique atomique, nucléaire et des hautes
énergies) se sont progressivement mêlées aux luttes de pouvoir. Une histoire
parallèle entre d'une part le développement, l'épanouissement et le devenir
de cette branche, et d¹autre part l'Empire soviétique, permet d'esquisser
une réflexion sur ce qui donne la vie à de nouveaux pouvoirs, ce qui les
entretient, ce qui finit par les affaiblir et les faire disparaître. Ce
parallèle permet également de mieux saisir les poids respectifs des idées
politiques et des connaissances scientifiques.

« Le diktat de la rationalité »
Le XXe siècle débute avec l'introduction d'une nouvelle constante
universelle ³h² dans les lois de la physique. Passée relativement inaperçue,
cette donnée fondamentale générera pourtant de nouveaux savoirs
incontournables. Les théories bâties autour d¹elle s'infiltreront d'un lieu
à l'autre, d'un domaine à l'autre, agrippant sur leur passage de plus en
plus de chercheurs, nouveaux guerriers de l¹évolution. Tout cela créera un
monde nouveau dont le leadership reviendra incontestablement aux Etats-Unis
d¹Amérique : la lutte pour la survie sera de plus en plus affaire de
rationalité scientifique. L¹informatisation de la société, issue de la
miniaturisation du transistor (premier objet pratique dérivé de notre
connaissance de h) se traduira par la mise en réseau de l¹intelligence des
hommes et de celle des machines. Pour finir, le recours toujours plus poussé
à la rationalisation de nos activités éloignera l'homme de son ancien
rapport à la nature, jusqu¹au point de faire émerger une nouvelle génération
d¹êtres plus tout à fait humains.

« Ce que nous fabriquons »
A quoi nous poussent les progrès des connaissances et les luttes pour la
domination ?
La production est le champ où se rejoignent les différentes énergies de
l'homme et de la société, le lieu où finalement les luttes de pouvoir se
confrontent. Un regard approfondi sur l'Allemagne du début du siècle (chez
Siemens notamment) puis sur l'Amérique à partir des années 40 (au sein
d¹AT&T) permet de comprendre qu'il a fallu produire non pas pour satisfaire
des besoins clairement identifiés et exprimés des hommes, mais pour leur
donner les moyens de poursuivre les luttes imposées par la nécessité de
l'évolution. La croissance de la production supportée par celle de la
consommation et donc par la publicité, voilà ce que nous propose le progrès
tel qu¹il s¹organise actuellement. A la fin du XXe siècle, certains tentent
d¹inverser cette marche dont on pressent qu¹elle ne pourra se poursuivre
encore longtemps.

« Des grains de sable »
L¹humanité est-elle libre de choisir sa destinée ?
Qu¹est-ce que la science peut nous dire de ce nous sommes et de notre
devenir. Les physiciens du XIXe siècle pensaient pourvoir tout expliquer du
monde à partir de la mécanique de Newton, ceux du XXe siècle tentent
d¹exploiter les nouvelles sciences de la complexité pour modéliser le champ
des sciences sociales.
Cette partie propose une traversée du siècle aux côtés des penseurs de la
complexité qui ont mis au point des outils pratiques et théoriques ³ à tout
faire ².
Munis de ces outils, les scientifiques devenus ingénieurs du savoir
s¹activent à modeler et façonner les relations entre les hommes et la
fabrication d¹un univers social entièrement artificiel.
La question est finalement posée de savoir si la conscience peut agir dans
la construction d¹un monde qui ne soit pas la résultante directe des luttes
de pouvoir et des avancées scientifiques ?

« Un pacte indéfectible ? »
Les anciens avaient déjà presque tout vu et tout dit de ce qui s'accomplit à
travers la destinée humaine. Nous reviendrons ici sur le pacte indéfectible
existant entre les puissances qui prétendent détenir le pouvoir de guider
l'aventure humaine et ceux qui s'activent à produire de nouvelles
connaissances scientifiques. La Conquête de l'Ouest, la modernisation du
Japon, l¹essor industriel américain, la physique sous le 3e Reich, le
développement des programmes nucléaires, la décolonisation, les projets de
recherche génétique, sont autant de cas abordés ici qui nous aideront à
comprendre pourquoi ce pacte n'a pu être délié, pourquoi le génie de l'homme
s¹emploie à favoriser le pouvoir de dominer.
Un court épilogue aborde la question du rôle que pourraient jouer nos
consciences politiques dans la suite de cette histoire.

de PMO

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