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 Equateur : de nouveau la révolte

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FleurOccitane
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Nombre de messages : 5959
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 30/04/2005

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MessageSujet: Equateur : de nouveau la révolte   Equateur : de nouveau la révolte EmptyLun 1 Mai à 3:22

Citation :

Equateur : de nouveau la révolte

Le gouvernement intérim du président Palacios, reste sourd aux demandes populaires contre la décision autoritaire de signer le Traité de Libre Echange (TLC) avec les Etats-Unis.

La CONAIE (Confédération des Nationalités Indigènes) est en tête des manifestations, les points de revendication sont clairs, d'abord l'intauration d'un référendum national, pour que le peuple décide, s'il désire ou non le Traité de Commerce Libre (TLC), ensuite la convocation à une Assemblée constituante (comme en Bolivie), et un retrait immédiat de l'entreprise transnationale Oxi.

Les révoltes dans l'intérieur du pays se sont intensifiées et en sont déjà à plus de dix jours de blocages, pendant ce temps la mobilisation dans la capitale est en augmentation constante. Les différentes communautés qui ont pu arriver à Quito puisque les routes sont aussi bloquées par les militaires qui ne permettent pas de mobilisation nationale à la capitale équatorienne.

Dans la journée d'hier le Congrès de la Nation a reçu une vingtaine de dirigeants de la CONAIE, après les pressions politiques de la grande mobilisation réalisée. Durant cette séance les dirigeants, qui ont manifesté l'intention de dialoguer avec le gouvernement, ont demandé qu'ils soient écoutés et que pour que ce dialogue soit viable, devait ètre mit fin immédiatement à l'état d'urgence (1) décrété dans les provinces où les barrages indigènes sont les plus forts. Ils ont également manifesté avoir de nouveau le devoir comme peuple indigène de mettre en discussion les problèmes sociaux, dans ce cas le TLC, à toute la société. Ils ont déclaré que leur mobilisation est consciente et non financée (par l'étranger), "quand les gouvernements reconnaîtront que nous les indigènes avons des capacités et n'avons pas besoin d'être dirigés, ni payés par des étrangers qui complotent", affirmation qui fait suite à l'expulsion de trois jeunes basques qui participaient à la colonne de Pastaza et travaillaient dans cette communauté.

Tandis que dans les provinces, les détentions massives, les expulsions, les interventions militaires dans des radios communautaires, continuent et s'intensifient, dans la capitale équatorienne les marches s'intensifient, avec plus d'acteurs se joignant à la révolte sociale.

Dans la journée d'hier la mobilisation fut composée en plus des indigènes par des assemblées populaires, des collectifs urbains, des organisations de défense de droits de l'homme et des étudiants et des lycéens, qui ont été brutalement réprimés.

A la fin de la journée, la CONAIE, lors d'une assemblée, a annoncé que depuis hier le gouvernement de Palacios n'est plus reconnu et il convoque à une assemblée nationale populaire qui décide quand commencera la consultation populaire lors dans un référendum sur le TLC. Dans des déclarations à FM La Luna (2), le président de la CONAIE Luis Makas, s'est référé au fait que les mêmes politiques soient menées, "Monsieur le président au moment d'assumer nous a dit que la répression du peuple se terminait, que se terminait la dictature et ici nous voyons qu'il est un dictateur comme Lucio Gutiérrez (renversé par la rue il y a quelques mois), il poursuit le peuple, il défend les intérêts des grandes corporations, c'est lui qui est contre le peuple, par conséquent les indigènes nous ne le reconnaissons pas comme président constitutionnel, c'est le peuple qui doit décider des destinés du pays".

Les mobilisations continuent aujourd'hui et on s'attend à ce que le nombre de participants croissent. Pendant ce temps la CONAIE commence à travailler en fonction de l'assemblée nationale, mais précise ne pas laisser les rues et les blocages.

Notes :

1. L'état d'urgence en Équateur signifie la perte du droit constitutionnel comme citoyen, couvre-feu, interdiction de réunions, etc.. C'est un régime d'exception.

2. FM communautaire qui nourrit constamment un réseau avec les provinces, est celle qui a appelé aux révoltes d'Avril qui ont fini avec le renversement de Lucio Gutiérrez.

Depuis Quito pour la Clajadep et Red de Medios Alternativos de Argentina, Cipo y Facundo Lazarte. Anred.org Fotos : http://anred.org/article.php3?id_article=1379

anonyme article:56077 fab
le mardi 28 mars 2006 à 02h17

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=56077
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