wapasha Langue pendue
Nombre de messages : 4560 Localisation : Pays des Abers Date d'inscription : 30/04/2005
| Sujet: LIZO en Avignon Lun 23 Mai à 17:50 | |
| bellaciao-lundi 23 mai 2005 LIZO en Avignon Bonjour, chères et chers ;
Le 9 mars dernier, à l’Espace Sedaine, puis le 20 mars au Batofar, LIZO a vu le jour, et vous étiez là, nombreux, c’était un moment magique ! - Citation :
- A cette occasion, j’ai pris des contacts en Avignon.
Je viens de recevoir la nouvelle : Je présente le spectacle dans le festival off cet été, du 8 au 30 juillet, à l’Espace Alya, une salle de 30 places située au cœur d’Avignon.
La machine est lancée, c’est du matin au soir. Travail considérable sur la com’, les affiches, les dossiers, préparer le festival, toute une logistique conséquente et... onéreuse.
Je cherche partenaires !
Alors, sans plus attendre, et humblement, j’en appelle à votre soutien, à vos dons, petits,grands, modestes ou plus importants, qui aideront Lizo à continuer sa course.
J’y travaille avec passion, merci de votre confiance. A bientôt Cet été au soleil ?
Je vous embrasse
Lison
Je joins à ce mail quelques documents, et maquettes photos. N’hésitez pas à faire circuler l’information....
Chèque à » La compagnie ludger. » 116 bd raspail 75006 Paris
A vous, riches mécènes ... attestation libératoire exonération d’impôts remise par « la compagnie ludger »
Après les représentations des 9 et 20 mars 2005 9 mars espace sedaine Paris 20 mars Batofar Paris
Lison Pinet, avec élégance, intelligence et beaucoup d’humour, nous parle de sujets graves et douloureux qui naviguent dans les eaux troubles de la féminité. Lizo est un spectacle qui a jailli des tripes. Une matière brute travaillée et sculptée d’une écriture limpide où les mots soudain fusent là où on ne s’y attend pas. On est bousculé, chahuté, les coups sont portés avec grâce, on rit, on jubile, on en redemande. Un spectacle très personnel où l’on découvre, avec discrétion, l’excellence d’une comédienne.
Catherine Morlot Scénariste-Comedienne
lizo... à lire-voir-entendre, ce corps gracile de blondeur qui se déploie lentement incertain, de doutes et de certitudes têtues, de pudeurs riantes sur un air de variété sérieuse, c’est à nos intimes convictions-confessions que tu fais appel, à celles-là enfouies dans nos cahiers, écrites pour s’en débarrasser une fois pour toutes sans oubli, avec l’élégance respectueuse de la compréhension sans déclamation apitoyée, avec application de mauvaise élève, avec chair à nu tu as remué en nous, en moi (c’est sûr) ces cordons qui n’en finissent pas de nous porter bien ou mal vers la mobilité Oui, tu es tout sauf l’inertie, en marche pour longtemps, très longtemps Merci Lison
Emmanuelle Grangé comédienne-
Tout commence par une chanson qui nous donne l’illusion d’un temps d’avant, un temps du souvenir, un temps d’un autre temps. Le petit s’éveille, le petit ou la petite, il se raconte, il nous raconte, il nous ouvre l’espace intime de sa chambre et de son corps. Ses mots claquent, il parle de ses peurs, des autres, de l’autre, de la vie, de la mort, de l’amour aussi. D’autres vivants occupent son espace (ses rêves, ses fantasmes, sa vie ?), des gens qui se racontent aussi, des accidentés de la vie, déjà ailleurs ou si proches de nous. Ces tranches de vie sont découpées au scalpel, livrées à notre voyeurisme entre ruptures et respirations. Ça touche là où ça fait mal, à ces endroits où peu de gens se risquent. Le texte est d’une justesse remarquable, entre douceur et violence, toujours dans la vie. Lison Pinet, seule sur le plateau, nous attire, nous repousse, revient nous chercher. Tout à la fois enfant et femme, forte et fragile, sensuelle et inhibée, sans caricatures elle se livre et nous emmène loin, très loin. Il y a là un texte, une comédienne, une présence rare.
Myriam Cassan Relations publiques Maison du geste et de l’image
MERCI ! Pour votre talent, votre performance, votre courage ! hier au soir. Talent : indéniable ! j’ai tout compris...les époques, les personnages, les sentiments... P_ erformance : tenir la scène, seule, avec la même énergie, pendant plus d’une heure (je crois), en jouant toujours juste. Courage : se mettre à nu au propre et au figuré, J’ai passé une excellente soirée . MERCI ! Admirativement.
Gérard Bouteiller Responsable Développement ZIGGOURAT Formation "Révélateur de Talent"
Lison Pinet nous offre une belle galerie de femmes dont les espérances mêlées au quotidien donnent des personnages d’une grande richesse et d’une grande subtilité. Elle les incarne avec une vérité et une justesse parfaites. De la petite fille sournoise à la femme évaporée, tous les sentiments exprimés ou sous-jacents sont admirablement rendus. Elle se glisse en chacune d’elle, mettant en valeur les qualités, les travers ou les défauts du personnage et lui donnant une humanité touchante ou dérisoire. C’est un très beau travail d’écriture, inattendu, original et percutant. C’est un très beau travail d’actrice, émouvant, comique et vrai. LIZO est un spectacle qui m’a ravi par son style personnel et ses nombreuses facettes.
Philippe Rondest Metteur en scène- Comédien
Au scalpel, Après de nombreuses années de mises en scène et d’écriture, Lison Pinet revient sur scène avec un spectacle pour quatre personnages, Lizo. Quatre personnages ou plutôt quatre personnalités, quatre facettes de ce Lizo, petit garçon obsédé par ses poupées, en but et en proie à la société et au monde comme il a mal tourné. Grâce à elles, l’auteur et l’actrice (la chanteuse aussi) aborde et affronte des situations où les choses basculent ou ont déjà basculé : les séquelles d’une enfance « malheureuse », une confrontation faite d’incompréhension avec une fille devenue un être étrange et étranger, la fin d’une soirée où psychotropes et alcools laissent la folie s’installer, la nostalgie masochiste d’une prostituée au regard de son passé. Certes, les sujets sont de ceux que l’on dit « difficiles » et la forme du monologue, du soliloque convient bien pour ce théâtre qui dit l’absence de communication avec l’autre, de compréhension par l’autre. Mais, là où réside la force de l’écriture et du jeu de Lison Pinet tient à ce sens de la rupture qu’elle cultive et maîtrise depuis longtemps. Dans la même phrase, se succèdent alors l’horreur et l’ironie ; l’humour franc se fait tragique au détour d’une phrase. Et c’est cette métamorphose des sens et des situations qui sauve Lizo de la noirceur pour le conduire vers un entre-deux où nous pouvons tous nous retrouver, rires et larmes mêlés.
Clément Dirie Editions Flammarion
Lizo Lison Pinet Lizo de Lison Pinet Oui. L’actrice. Lison Pinet laisse son corps transparent parler, danser, se tordre, se pavaner, s’accroupir, s’allonger, sauter et sautiller au rythme d’un concert de voix qui travaille son texte, sa représentation, et ce corps. Un registre infini de musicalité, de dramaturgie, de chorégraphie, du graphique même, tient son texte et sa représentation par les deux fils d’une marionnette. Tout commence par la marionnette et se termine par elle dans ce parcours initiatique hanté par des multiples voix allant de la petite fille à la mère, à la femme aux plaisirs qui se vendent. Lison Pinet donne à voir et à entendre. Les murmures les plus secrets, le chant, la parole soufflée, la parole adressée dans cette étrange traversée de son personnage et de son être. Elle nous tient, nous appelle, interpelle, nous prend à témoin. Elle traverse, et traverse sa destinée dans une théâtralité pure et en boucle, où la fin laisse venir le retour à un début où la théâtralité se donne comme originaire à même le corps où l’amour, l’amour d’une marionnette nous prend le théâtre et la scène et nous les rend, nous les restitue. Cela se passe, et se donne sous nos yeux tenus éveillés et happés par le foisonnement de personnages appelés à comparaître par Lison et à travers son corps. Elle dit oui, un grand et retentissant oui à la scène, au théâtre et à son public.
Safaa Fathy Auteur - Metteur en scène - Réalisatrice source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15294 @+ | |
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