FleurOccitane Rang: Administrateur
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| Sujet: OMC : 900 personnes dont 2 français en garde à vue à HongKon Mar 17 Jan à 15:01 | |
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OMC : 900 personnes dont 2 français en garde à vue à HongKong
Deux Français, dont le porte-parole de la Confédération paysanne interpellés durant le week-end à Hong Kong lors des heurts entre la police et les altermondialistes, étaient toujours en garde à vue lundi matin, a-t-on appris de sources concordantes.
AFP - 19 décembre à 08 :59 :48
OMC : deux Français toujours en garde à vue à Hong Kong
Deux Français, dont le porte-parole de la Confédération paysanne interpellés durant le week-end à Hong Kong lors des heurts entre la police et les altermondialistes, étaient toujours en garde à vue lundi matin, a-t-on appris de sources concordantes.
Le documentariste José Reynés et Gérard Durand, un porte-parole du syndicat agricole, étaient "toujours en garde à vue" et "nous savons où ils sont", a indiqué à l'AFP le consul général de France, Jean-Pierre Thébault sans vouloir préciser le lieu de leur détention.
"La décision sera normalement prise cette après-midi" quant à savoir si des accusations pourraient être retenues contre eux, a-t-il expliqué. La loi hongkongaise permet une garde à vue de 48 heures suivant l'interpellation, qui est survenue dans ce cas dans la nuit de samedi à dimanche.
Le Français José Bové, membre de la Confédération paysanne, a confirmé la détention de ses deux collègues. Il a part ailleurs dénoncé les conditions de détention de certaines autres personnes en garde à vue, et évoquant le sort d'un manifestant espagnol transféré à l'hôpital à la suite de problèmes de santé.
"José Ramon Cerda a été menotté sur son lit alors qu'il est malade et qu'aucune accusation ne pèse contre lui", a déclaré M. Bové lors d'une conférence de presse conjointe avec des syndicalistes indien, sud-coréen et mexicain.
"Ils n'ont pas été arrêtés pendant des heurts avec la police, ils étaient assis pacifiquement dans la rue. A ce moment là il fallait arrêter tout le monde", a-t-il ajouté en dénonçant "une atteinte à la démocratie".
Selon, Haeja Lee, la responsable de l'Association des paysannes sud-coréennes (KWPA), 38 agriculteurs ont été blessés durant les heurts du week-end. Elle a également évalué à "environ un millier" le nombre de ses compatriotes toujours emprisonnés alors que la police évoquait un peu plus tôt un chiffre proche de 800 sur les 900 arrêtés.
"Nous n'avons aucune nouvelle", a-t-elle dit.
D'intenses efforts de diplomates et d'associations étaient déployés afin d'obtenir leur libération.
Le vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Lee Kyu-Hyng, devait s'entretenir dans la journée avec des responsables de la police hongkongaise qui avait libéré la veille environ 188 contestataires, selon une source gouvernementale.
Aucune poursuite n'a été engagée contre eux, selon la même source.
Parallèlement, associations et ONG ont exigé la libération des personnes interpellées toujours détenus.
"La brutalité et le traitement inhumain des manifestants en lutte contre l'Organisation mondiale du commerce par la police hongkongaise est un traumatisme qui doit cesser immédiatement", estime la Commission asiatique des droits de l'homme dans un communiqué.
"Bien loin de l'attitude professionnelle et rationnelle que l'on est en droit d'attendre, la police a provoqué les troubles, réagi de façon démesurée et a eu recours à des moyens disproportionnés", ajoute la Commission.
Plusieurs dizaines de militants, rassemblés lundi matin à l'extérieur de centres où se trouvaient les personnes en garde à vue, promettaient de rester jusqu'à la libération de leurs "frères".
Les heurts, survenus dans la soirée de samedi, avaient fait une centaine de blessés légers. Pour la première fois en une semaine de contestation quasi-quotidienne, la police avait fait usage de gaz lacrymogènes.
AFP anonyme article:48382 NoVox 06 le 19/12/2005 à 12h35 http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=48382 | |
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