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 Sarkozy s'appuie sur la psychiatrie

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wapasha
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wapasha


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Date d'inscription : 30/04/2005

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MessageSujet: Sarkozy s'appuie sur la psychiatrie   Sarkozy s'appuie sur la psychiatrie EmptyMer 19 Oct à 12:42

Le Quotidien du Médecin du : 18/10/2005
Sarkozy s'appuie sur la psychiatrie

Si la population doit etre un jour "pucée", je pense qu'apres les prisonniers, recidiviste et autre pédophile c'est cette "population" là, de precaire tout simplement, qui le sera.
Tout ca n'est que strategie, on habitue tout le monde à l'idée de surveillance, de controle, ici au nom de la prévention. Si on les laisse faire, bientôt les chômeurs auront droit à la psychiatrie sous pretexte d'"exclusion", je parle pas des militants à qui l'on trouvera forcement des "problemes d'adaptation"


Citation :
Le ministre de l'Intérieur donne un coup de pouce inattendu à la psychiatrie infanto-juvénile dans les Pyrénées-Orientales, en cautionnant à titre expérimental un plan de santé mentale visant à favoriser l'accès aux soins pédopsychiatriques dans les quartiers difficiles du centre-ville de Perpignan, livrés à des émeutes en mai dernier.

Au cours d'une visite à Perpignan, Nicolas Sarkozy a esquissé son plan de prévention de la délinquance, dont le lancement est prévu pour le début du mois de décembre. Il a signé plusieurs conventions prévoyant, entre autres, l'installation de caméras dans les rues de la préfecture des Pyrénées-Orientales, ainsi que la mise en place d'un « internat de la réussite éducative » et d'un système de « détection et de prise en charge précoce des difficultés de socialisation des parents et de leur enfants », grâce à la présence d'équipes spécialisées en pédopsychiatrie renforcées dans les quartiers sensibles. Un accord a été conclu avec l'hôpital psychiatrique départemental de Thuir, situé à une quinzaine de kilomètres de Perpignan. Le ministre veut « infléchir les chemins qui mènent à la délinquance. Un gamin qui part à la dérive, c'est un gamin qui perd ses repères et, derrière lui, c'est très souvent une famille qui les a déjà perdus ou qui est en train de les perdre », explique-t-il. Un centaine de familles seraient volontaires pour suivre le programme, affirme Nicolas Sarkozy. En mai dernier, les quartiers sensibles du centre-ville de Perpignan avaient été la scène d'affrontements intercommunautaires, après le meurtre de Mohammed Bey-Bachir, 28 ans, battu à mort par des Gitans, puis de Driss Ghaïb, 43 ans, assassiné par balles.

Prévenir les problèmes d'adaptation.
Pourquoi cette main tendue à la psychiatrie de secteur, au pays d'adoption de Salvador Dali ? L'action développée par le Dr François Soumille, chef de service de l'un des deux intersecteurs de psychiatrie infanto-juvénile du département, au lendemain des émeutes perpignanaises de mai, en est à l'origine. « Pendant quinze jours, nous sommes intervenus, dans un dispositif d'urgence médico-psychologique, auprès de gens traumatisés des quartiers du centre-ville qui ont vécu des scènes de violences. Une population qui cumule tous les indices de vulnérabilité, dont notamment des difficultés d'accès à l'école », dit au « Quotidien » le pédopsychiatre qui exerce au centre médico-psychologique (CMP) de l'hôpital de Thuir. Les Pyrénées-Orientales détiennent un nombre record d'allocataires de RMI et de la prestation de parent isolé, et la psychiatrie de secteur en connaît les retombées. « Malheureusement, nous souffrons d'un manque de personnel pour pouvoir accomplir un travail efficace de prévention et de proximité, sachant que ces familles ne vont pas consulter dans les CMP. En même temps, poursuit le praticien, le travail en réseau est en panne ; la coordination entre les intervenants de la ville, les travailleurs sociaux et les enseignants fait défaut. » La dimension psychologique en pâtit.
« Les enfants sont adressés en consultation bien après la détection des difficultés en terme de troubles du comportement. Nous sommes là dans le registre de la prévention des problèmes d'adaptation et de socialisation chez des familles très vulnérables, et non dans le champ de la prévention de la délinquance », insiste le Dr Soumille comme pour délimiter son territoire, celui de la santé mentale, et le distinguer de celui de la sécurité publique.

100 000 euros pour une pédopsychiatrie de proximité.
Fort de cette lourde et dramatique expérience de mai 2005, les deux secteurs départementaux de psychiatrie infanto-juvénile ont demandé un renforcement de leurs effectifs au nom d'un travail de proximité. C'est la clé pour agir de manière coordonnée avec l'ensemble des intervenants et pour accompagner, vers les centres de soins, des familles et des enfants en souffrance psychologique. Courant juillet, le Dr François Soumille remet à la Ddass un projet de relance, conçu dans le cadre d'un plan sur l'égalité des chances, coordonné par le préfet, et en liaison avec les élus de la ville. À la veille de la visite ministérielle, le praticien apprend que Nicolas Sarkozy s'engage à financer, à hauteur de 100 000 euros, ses propositions. En fait, croit savoir le pédopsychiatre, son programme, retenu à titre expérimental pour une durée d'un an, pourrait relever du Plan psychiatrie et santé mentale de mai 2005, qui met l'accent sur les populations en situation de grande précarité et les soins pédopsychiatriques. Si tout marche bien, le ministère de la Santé ne manquera pas d'appliquer la recette à l'ensemble du territoire. Les équipes pédopsychiatriques des Pyrénées-Orientales vont disposer de deux éducateurs et d'un mi-temps de psychologue supplémentaires pour mener à bien leur mission. « Avec des moyens accrus, le dépistage des enfants en difficulté psychosociale, au sein de familles en situation de précarité, elles-mêmes fragilisées psychologiquement, va pouvoir être intensifié dans les quartiers sensibles du centre-ville de Perpignan », commente le Dr Jean-Yves Galland, président de la Commission médicale consultative de l'hôpital de Thuir.
Les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy, qui a répété sa volonté de mettre en œuvre une « discrimination positive à la française » pour « donner davantage à ceux qui ont moins », sont appelées à « préfigurer » son plan national de prévention de la délinquance. Lequel doit être compris comme un plan de portée médico-sociale, en raison de la main tendue du ministre à la psychiatrie de secteur. À moins qu'il ne soit qu'un volet du Plan psychiatrie et santé mentale.

PHILIPPE ROY
source : http://www.quotimed.com/journal/index.cfm?fuseaction=viewarticle&DArtIdx=225082

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