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 Destruction des droits étudiants : l'exemple de Paris I

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FleurOccitane
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Date d'inscription : 30/04/2005

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MessageSujet: Destruction des droits étudiants : l'exemple de Paris I   Destruction des droits étudiants : l'exemple de Paris I EmptyDim 9 Oct à 16:02

Citation :

Destruction des droits étudiants : l'exemple de Paris I

Extrait de notre lettre d'info (ci-jointe)

cf. http://oxygenefse.free.fr

Avec l'application du LMD, c'est la pagaille totale, la suppression de la session de septembre, le développement de la sélection.

A Paris I, nous préparons la mobilisation contre le LMD. Nous devons suivre l'exemple de la fac de Rouen et préparer la grève nationale étudiante.


1. La direction de Paris I veut en finir avec la session de septembre !

Mardi 20 septembre, la direction de l'Université a convoqué une réunion de la commission « statut pédagogique de l'étudiant » avec à l'ordre du jour le calendrier universitaire du 2ème semestre 2005/2006 et le calendrier des examens.

Un représentant d'OXYGENE-FSE est allé à cette commission pour obtenir des informations sur ce que la direction prépare, à l'approche du Conseil d'administration du lundi 26 septembre.

La direction de l'Université, représentée par M. Masclet, vice-président, a présenté 2 scénarios :

- un scénario 1 où la session de rattrapage aurait lieu comme aujourd'hui début septembre
- un scénario 2 où la session de rattrapage des examens du 1er semestre aurait lieu fin juin et la session de rattrapage des examens du 2ème semestre aurait lieu début septembre

La direction de l'Université a clairement indiqué sa préférence pour le scénario 2, laissant clairement entendre qu'il s'agirait d'une année de transition, avant le basculement total de la session de rattrapage en juin l'année 2006/2007.

Le représentant d'OXYGENE-FSE a rappelé notre position : pour le maintien de la session de septembre, pour le maintien des 26 semaines de cours, pour une période de révision avant chaque session d'examens.

Le scénario 2 prévoit le maintien des 26 semaines de cours, sans période de révision et avec une période d'examens raccourcie, pour pouvoir finir la 1ère session du second semestre fin mai, permettant ainsi la tenue d'une session de rattrapage fin juin.

La direction de l'université a par ailleurs indiqué que ce calendrier était difficilement tenable, et qu'il faudrait songer à diminuer le nombre de semaines de cours (de 26 à 24), voire à raccourcir encore la durée des examens. Ainsi, outre que la mise en place de la session de rattrapage en juin ruine les espoirs des étudiants motivés qui ont échoué à la 1ère session et qui comptent sur les mois d'été pour combler leurs lacunes, ce scénario implique à terme la diminution des semaines d'enseignement et des sessions d'examens raccourcies.

Le directeur de l'UFR d'Histoire, M. Bertrand, s'est ainsi vanté d'être à l'avant-garde, en ayant fait voter au Conseil d'UFR d'Histoire, le fait que les étudiants en Deug (Licence 1 et Licence 2) ne passeraient plus qu'une UE fondamentale sur 2 en partiels (l'étudiant tirera au sort au dernier moment l'épreuve qu'il passera).

cf. les comptes-rendus des deux derniers conseils d'UFR d'Histoire : http://oxygenefse.free.fr/jour/avril2005/CR-conseilUFR-histoire.htm et http://oxygenefse.free.fr/jour/juin2005/histoire.htm

D'autres directeurs d'UFR ont par ailleurs indiqué leur feu vert pour le raccourcissement de l'année universitaire de 26 à 24 semaines. Il a été précisé que le Conseil d'UFR 05 avait voté le principe du passage de 26 à 24 semaines.

Ainsi, les choses sont désormais claires : la direction de l'Université est bien décidée à basculer la session de rattrapage en juin, pour boucler l'année universitaire au plus tôt. Cela va à l'encontre des intérêts étudiants, car cela implique une diminution de l'année universitaire, une session d'examens au rabais (diminution de la durée des examens, suppression d'épreuves, etc.), et une diminution de la période de révision entre les 2 sessions.

Face à ce projet scandaleux, il faut apporter une réponse claire : pas question de toucher à la session de septembre ! Aucun basculement en juin ! Maintien des 13 semaines de cours par semestre pour tous les étudiants !

Malheureusement, seul le représentant d'Oxygène-FSE a défendu cette ligne, refusant de prendre part à un quelconque vote de cette commission, qui vise à préparer les esprits à la casse des droits étudiants. Le représentant de l'UNEF est apparu hésitant, n'affichant pas son refus de tout basculement, se montrant prêt à négocier la casse de nos acquis. Quant aux syndiqués Snesup présents, ils ont même voté pour le principe du basculement de la session de rattrapage en juin sans en connaître précisément les modalités, mais pour afficher leur déférence à l'égard de la direction de la fac) !

OXYGENE-FSE est déterminé à empêcher toute remise en cause de la session de septembre et des 26 semaines de cours. Nous nous adressons à l'ensemble des forces syndicales de Paris I pour qu'elles se prononcent dans le même sens.

Le CEVU, Conseil des études et de la vie universitaire (organe consultatif), s'est par ailleurs prononcé jeudi 19 septembre, pour le basculement de la session de rattrapage des examens du 1er semestre en juin. Tout indique donc que la direction de l'Université veut passer en force, à la va-vite, et faire voter le Conseil d'administration lundi 26 septembre. D'où l'importance de se mobiliser dès lundi (cf. point 3)

2. Les conséquences concrètes de l'application du LMD à Paris I : sélection, pagaille dans les inscriptions, examens au rabais, surcharge de travail pour le personnel administratif ….

Cette année, l'Université met en place la réforme LMD. Nouveaux diplômes, nouvelles maquettes. Et les conséquences négatives n'ont pas tardé à apparaître :

- En philosophie, les étudiants ont été invités à s'inscrire à des cours sans connaître leur intitulé, on ne sait pas si la mineure de sociologie est maintenue. Par ailleurs, on a refusé l'inscription en master à des étudiants qui avaient validé leur licence, mais qui n'avaient pas écrit un projet de mémoire de maîtrise, alors que l'inscription est de droit sans condition !

- En géographie, les étudiants ayant validé leur 2ème année ne peuvent pas d'inscrire de doit dans le parcours de leur choix en 3ème année. En effet, il existe 3 mentions pour la licence de géographie : Analyse territoriale, Aménagement, Environnement. Les étudiants ont dû effectuer des demandes, qui ont été examinées par une commission pédagogique. Et beaucoup d'étudiants n'ont pas pu s'inscrire dans le parcours de leur choix. D'ailleurs, l'Université revendique cette sélection scandaleuse, en affirmant : « Les étudiants non retenus pourront s'inscrire en 'L3, mention Analyse Territoriale' »
(cf. http://www.univ-paris1.fr/formation/arts_sciences_humaines/ufr08/licence_3_et_masters_scolarite/article3158.html)

- En histoire, le principe de la loterie pour les examens (tirage au sort, le jour J, de l'examen que l'on passe) a été voté par le Conseil d'UFR de juin. Mais on ne sait rien des modalités : le Conseil d'UFR prévu en septembre a été reporté. En tout état de cause, le Conseil d'administration doit avaliser la décision du Conseil d'UFR pour que les étudiants puissent (dès cette année) jouer au loto.

Voici quelques uns des problèmes (non exhaustifs !) qui ont été abordé lors de la réunion de vendredi 23 septembre à Tolbiac (cf. point 3). Notre seule chance de régler ces problèmes et de combattre les projets de la direction de l'Université, est de nous réunir, de nous rassembler. Car isolés, nous n'avons aucune chance de régler quoi que soit.

Il faut noter que les personnels administratifs (IATOS) sont excédés par la pagaille qu'entraîne le LMD, la surcharge de travail. Le représentant de la CGT, lors de la commission de mardi 20 septembre, l'a exprimé clairement, et a par ailleurs refusé de prendre part (comme nous) à un quelconque vote sur la suppression de la session de rattrapage en septembre. Nous devons nous unir aux personnels IATOS pour construire un rapport de force nous permettant de gagner sur nos revendications.

3. OXYGENE-FSE appelle à la mobilisation !

3.1 : Bilan de la réunion publique de vendredi 23 septembre

Vendredi 23/09 à 14h à Tolbiac, le CVSE (comité pour un vrai syndicat étudiant) organisait une réunion à Tolbiac, essentiellement à partir des problèmes rencontrés par les étudiants de philo (cours sans intitulés, disparition de la socio comme mineure, .....).

Il y avait une vingtaine d'étudiants non syndiqués, ainsi que des militants du CVSE et des militants de notre syndicat (Oxygène-FSE). Il y avait un prof titulaire qui enseigne en philo (Sophie Poirot-Delpech) et une enseignante-vacataire. On peut d'ailleurs regretter qu'aucune autre organisation syndicale étudiante ne fût présente à cette réunion.

Nous avons discuté des problèmes rencontrés par les étudiants en philosophie et en géographie (cf. point 2)

Des revendications ont été votées concernant les problèmes immédiats rencontrés par les étudiants en philosophie et en géographie, ainsi que sur les projets de la direction de l'université sur la session de rattrapage. Nous avons élu une délégation pour porter nos revendications au prochain Conseil d'administration (lundi 26/09 à 14h au Panthéon). Cette délégation comprend notamment l'élu Oxygène-FSE au CA.

3.2 : Appel au rassemblement devant le Conseil d'administration de lundi 26 septembre

La réunion de vendredi a appelé à un rassemblement Lundi 26/09 à 13h Place du Panthéon (à l'entrée de la fac de droit) pour venir soutenir la délégation.

Plus nous serons nombreux, plus nous aurons de chance d'être entendu. Le but est :

d'obtenir satisfaction sur les problèmes rencontrés par les étudiants en philo et en géographie

d'obtenir le report du vote sur le calendrier et la session de rattrapage

Nous avons peu d'espoir : le CA risque fort de voter le basculement de la session de rattrapage en juin. Après avoir reculé l'année dernière, le CA veut passer en force avant la rentrée universitaire (qui a lieu le 3 octobre). Mais, même si le CA passe en force, rien n'est définitif : seule une mobilisation étudiante pourra obliger le CA à revenir sur son vote (l'exemple de la fac de Toulouse l'an dernier l'illustre).

3.3 : Réunion publique mercredi 28 septembre à 14h

La réunion de vendredi a décidé l'organisation d'une nouvelle réunion mercredi 28 septembre à 14h à Tolbiac (amphi à déterminer). Il s'agira de faire le bilan du CA de lundi 26 septembre et de discuter ensemble des moyens d'obtenir satisfaction sur nos revendications.

Avant cette réunion, nous invitons tous les étudiants à venir participer à l'Assemblée générale de notre syndicat mardi 27 septembre 16h30 à notre local de Tolbiac (B902)

anonyme article
OXYGENE-FSE (Paris I)
le 25/09/2005 à 16h49

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=43007
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