La depeche du Midi : outil de propagande municipal

Citation :: La depeche du Midi : outil de propagande municipal

C'est une histoire qui date de l'année dernière. Une sombre histoire d'overdose que la depeche s'est empressée d'utiliser bassement pour diaboliser les squatteurs de Fontaine Lestang en les faisant passer pour des dealers.

La depeche serait elle dans la liste des premiers citoyens relais de N. Sarkozy ?

Ci-dessous la réponse à l'article de B. Dillies de la part des squatters de Fontaine Lestang expulsés jeudi 14 septembre au matin. Elle n'a jamais été publiée dans la depeche. Que peut on attendre d'un journal qui publie un sondage clamant le désir des toulousains d'armer sa police municipale alors que ce sujet est débattu en conseil municipal ?

COMMUNIQUE DE PRESSE SUITE A L'ARTICLE "MON FILS EST MORT D'UNE OVERDOSE"

Je vous écris ce communiqué de presse suite à l'article " MON FILS EST MORT D'UNE OVERDOSE" de Béatrice Dillies dans la dépêche du midi du mardi 3 février 2004 , page 23 , où l'on accuse les squatters du quartier Fontaine-Lestang d'êtres des dealers en se basant uniquement sur les déclarations d'un homme désespéré par la mort de son fils , sans prendre la peine d'interroger aussi les personnes dénoncées alors que l'entretien s'est passé presque devant leur porte.

Je tiens à rappeler d'abord que le mot squatter désigne des personnes qui s'occupent d'un batiment ou d'un terrain sans titre ( il vient d'actions de nord-américains sans terre et sans maisons qui s'accroupissaient pour montrer leur refus à être délogé ). C'est une nécessité quand on nous n'avons pas de logements , de jardins , d'ateliers ... ( liste non exhaustive ) et que les propriétaires et les appareils d'état s'accaparent les biens. Que squat soit aujourd'hui employé à n'importe quelle sauce comme :"...le bateau ressemblait à un squat..." cf La Dépêche du midi du 5 février 2004 (pour parler d'un endroit bordelique et d'un fait divers plutôt glauque) , contribue à populariser des amalgames douteux du genre dealers=squatters que l'on peut retrouver dans l'article de B.Dilles :"J'ai averti plusieurs fois l'Opac que des squatters s'étaient installés ..." , "J'en veux aussi à l'Opac et aux politiques qui ont laissé les dealers s'installer...".

Je considère le fait d'autant plus grave que vous donnez nos adesses et que l'article prétend qu'il désigne les coupables. En voyant cet article subjectif à côté des dix commandement de Nicolas Sarkozy où il est question "d'atteinte à la propriété" pour un squat (pour un batiment public, c'est contradictoire ), une question me vient forcément à l'esprit : Est-ce un calcul politique ou une faute professionnelle ?

Quand à faire quelque chose pour le quartier , l'Opac s'en occupe effectivement , il n'y a qu'à demander aux locataires qui sont spolliés et expulsés de leur logements et à Hervé Copec qui avoue faire "de son mieux" et "détruire l'intérieur des logements et les toitures pour les rendre inhabitables"

un habitant squatter.

Source : CMI Indymedia Toulouse

anonyme article:42811
le 20/09/2005 à 10h08

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=42811

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