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 Pétition - Le mépris de l’histoire et des victimes

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AuteurMessage
wapasha
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wapasha


Nombre de messages : 4560
Localisation : Pays des Abers
Date d'inscription : 30/04/2005

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MessageSujet: Pétition - Le mépris de l’histoire et des victimes   Pétition - Le mépris de l’histoire et des victimes EmptyVen 23 Sep à 15:33

altermonde-levillage- vendredi 23 septembre 2005, cardabelle
Le mépris de l’histoire et des victimes

Citation :
Le Parlement français a voté une loi qui prévoit que “ les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord et accordent à l’histoire et aux sacrifices des combattants de l’armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit. ”

Cette loi est un défi à la réalité des faits, à la liberté de l’historien et à toutes les victimes des conflits coloniaux.


Elle reconnaît comme dignes d’hommage et mentionne comme victimes uniquement les militaires français et les disparus et victimes civiles de l’insurrection algérienne. Toutes les souffrances de cette guerre ne méritent-elles pas d’être reconnues ? Des Algériens qui ont pris le parti de l’indépendance de leur pays et de nombreux civils algériens suspectés de les soutenir n’ont-ils pas compté aussi parmi les victimes ? N’ont-ils pas subi des crimes, que la conscience universelle réprouve, à l’instigation d’une partie des autorités de la République ?

Vis-à-vis des harkis, cette loi ne reconnaît ni leur abandon et les crimes subis après le cessez-le-feu de mars 1962, ni la manière dont eux et leurs familles ont été isolés et discriminés en France pendant des décennies, dans la pure tradition coloniale. Tradition qui se poursuit, aujourd’hui, dans les différences d’indemnisation que cette loi prévoit pour eux par rapport aux autres rapatriés. Tandis qu’en instaurant dans son dernier article une indemnité en faveur d’anciens condamnés, internés et assignés à résidence, définis de telle façon que cela vise d’anciens membres de l’organisation terroriste de l’OAS, cette loi semble vouloir ranger ces derniers parmi ceux qui auraient fait “ œuvre positive ” en Algérie !

En dictant une vision partielle et partiale de l’Histoire, le Parlement tente d’exonérer la République de ses responsabilités. Contraindre les citoyens, les enseignants et les chercheurs à adopter une interprétation des faits asservie à une telle volonté politique est une insulte à l’intelligence de chacun et un déni de démocratie.

Oublier les centaines de milliers de victimes qu’a entraînées la volonté d’indépendance et de dignité des peuples que la France a colonisés, c’est nier les atteintes aux droits de l’Homme qu’ils ont endurées et les traiter, ainsi que leurs descendants, avec mépris. Reconnaître les blessures, de toutes sortes, subies par les individus, quelle qu’ait été leur situation ou leur engagement, ne peut avoir pour effet de privilégier tels ou tels.

Alors que notre pays éprouve les plus grandes difficultés à affronter la totalité de son histoire, alors que de nombreuses personnes issues des anciennes possessions françaises vivent en France depuis plusieurs générations et subissent, avec d’autres, des discriminations inacceptables, cette loi impose une vérité d’État qui se traduit par un affront à toutes les victimes.

Elle doit impérativement être abrogée.

Premiers signataires : Henri Alleg, journaliste ; Mouloud Aounit, secrétaire général du MRAP ; Gérard Aschiéri, secrétaire général de la FSU ; Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, ancien résistants ; Jean-Louis Auduc, directeur-adjoint d’IUFM ; Étienne Balibar, professeur émérite de philosophie, université Paris X ; Nicolas Bancel, ACHAC ; Odile Barral, magistrat ; Philippe Bataille, sociologue ; Guy Bedos, comédien ; Hamida Ben Sadia, alternative citoyenne ; Fatima Besnaci-Lancou, association Harkis et droits de l’Homme ; Sophie Bessis, journaliste ;

Pascal Blanchard, ACHAC ; Khédidja Bourcart, adjointe au maire de Paris ; Saïd Bouziri, président de Génériques ; Marie-George Buffet, parti communiste français ; Omar Carlier, professeur d’histoire, université Paris VII ; Patrice Chéreau, metteur en scène ; Suzanne Citron, historienne ; Jean Cotin, inspecteur de l’Éducation nationale, Annick Coupé, Union syndicale solidaires, Georges Dagher, chercheur INSERM ; Ahmed Dahmani, maître de conférence ; Damarys Maa, présidente de la Fédération IFAFE ; Jacques Delarue, commissaire divisionnaire honoraire ;

François Della Sudda, secrétaire général adjoint de la LDH ; Jean-Pierre Dozon, directeur d’études à l’EHESS ; Jean-Pierre Dubois, président de la LDH ; Jean-Claude Dulieu, président délégué du MRAP ; Jean-Luc Einaudi, écrivain ; Nicole Eizner, directrice de recherche honoraire au CNRS ; Driss El Yazami, secrétaire général de la FIDH ; Jean-Pierre Escofier, enseignant, université de Rennes ; Alex Espiand, responsable syndical de Guadeloupe ; Henri Farreni, professeur à l’INP de Toulouse, Jacques Fath, relations internationales du PCF ; Noël Favrelière, écrivain ; Françoise Guimier, maître de conférence ; Jacques Frémaux, collectif justice aux Harkis ; René Gallissot, professeur d’histoire émérite, université Paris VIII ;

Patrick Garcia, maître de conférences en histoire ; Pierre Garçon, adjoint au maire de Nantes ; François Gèze, éditeur, La Découverte ; Patrick Gonthier, UNSA éducation ; Mireille Gueissaz, CNRS ; Pascal Guibert, maître de conférences ; Pierrette Guibourdenche, professeur d’histoire-géographie ; Serge Guichard, parti communiste français ; Didier Guignard, doctorant en histoire sur l’Algérie coloniale ; Michael Guihard, professeur d’histoire-géographie ; Gisèle Halimi, avocate ; Mohammed Harbi, professeur d’histoire, université Paris VIII ; Laurent Hauchecorne, professeur agrégé d’histoire-géographie ; Adeline Hazan, secrétaire nationale aux droits de l’homme du parti socialiste ;

Jean-Paul Hébert, économiste EHESS ; Arlette Heymann-Doat, professeur de droit, université Paris-sud ; Francis Jeanson, écrivain ; Venance Journé, chercheur au CNRS ; Safrioune Khadra, association harkis et rapatriés d’Algérie et leurs enfants de l’Aube et de la Bourgogne ; Alain Krivine, LCR ; Mehdî Lalloui, réalisateur ; Betoule Lambiotte, inspectrice éducation nationale et fonctionnaire international ; Sophia Lamri, Institut Magrheb-Europe ; David Landry, professeur d’histoire-géographie ; Thierry Le Bars, professeur de droit, université de Caen ; Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire ; Anne Le Hérou, sociologue ; Guy Le Néouannic, ancien secrétaire général de la Fen ;

David Lebon, président du Mouvement des jeunes socialistes ; Henri Leclerc, président d’honneur de la LDH ; Sandrine Lemaire, ACHAC ; Nadia Liassine, médecin ; Claude Liauzu, professeur émérite, université Paris VII ; Gilles Manceron, historien et vice-président de la LDH ; Jérome Martinez, CIMADE Ile de France ; Anne Mathieu, enseignante chercheuse ; Albert Memmi, écrivain ; Fabienne Messica, CEDETIM ; Frédéric Métin, enseignant ; Gilbert Meynier, professeur émérite d’histoire contemporaine ; Michel Moinier, instituteur retraité ; Alain Monchablon, professeur d’histoire en classe préparatoire ; Marie-José Mondzain, directeur de recherche au CNRS ; Richard Moyon, enseignant ; Dominique Noguères, avocate ; Nicolas Offenstadt, maître de conférences en histoire, université Paris I ; Jacques Ould Aoudia, économiste ;

Jean-Philippe Ould Aoudia, docteur en médecine ; Didier Panfili, enseignant ; Sylviane Paret, enseignante ; Joseph Paris De Bollardiere ; Anne-Marie Pathé, IHTP ; Claude Pennetier, chercheur CNRS, directeur du Maitron ; Régine Perron, historienne, maître de conférences ; Michelle Perrot, professeur émérite, université Paris VII ; Laurence Pierrepont, historienne ; Henri Pouillot, secrétaire national du MRAP ; Jean-Robert Pradier, médecin, président de Santé migrants ; Sébastien Quéniart, enseignant ; Irène Prochasson ; Danièle Quinson, enseignante ; Malika Rahal, enseignante en histoire ; Jean-Pierre Raison, professeur émérite de géographie ; Alexis Rappas, HEC Institut universitaire européen ;

Bernard Ravenel, historien ; Michel Retail, enseignant certifié en histoire-géographie ; Olivier Revault d’Allonnes, professeur émérite, université de Paris ; Annie Rey-Goldzeiguer, professeur d’université émérite ; Jean-Marc Roirant, secrétaire général de la Ligue de l’enseignement ; Delphine Ruiz, institutrice d’école maternelle ; Alain Ruscio, chercheur indépendant, spécialiste de l’histoire de l’Indochine coloniale ; Bernard Sarlandie, principal de collège ; Nicole Savy, vice-présidente de la LDH ; Nicolas Schlosser, professeur d’histoire-géographie ; Jacques Seebacher, professeur d’université honoraire ; Annie Sergeant, université d’Amiens ; Pierre Singaravélou, ATER en histoire-géographie ; Benjamin Stora, professeur d’histoire du Maghreb contemporain (INALCO) ;

Bertrand Tavernier, cinéaste ; Catherine Teule, vice-présidente de la LDH ; Julien Tos, professeur des écoles ; Pierre Tournemire, secrétaire général adjoint de la Ligue de l’enseignement ; Pierre Tournier, directeur de recherches au CNRS ; Magali Tristani, professeur d’histoire-géographie ; Philippe Tristani, professeur d’histoire-géographie ; Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH ; Françoise Vergès, politologue, professeur de sciences politiques à Londres ; Hélène Viannay-Bayle, ancienne professeur d’histoire ; Jean-Luc Villeneuve, secrétaire général SGEN-CFDT ; Fabrice Virgili, chargé de recherche à l’Institut d’histoire du temps présent /CNRS ; Patrick Weil, Centre d’histoire sociale du XXè siècle ; Catherine Withol de Wenden, CNRS ; Nancy Wood, California Institut of the Arts.

Premières associations signataires
: Amitié solidarité avec le peuple algérien (ASAPA) ; Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (ACORT) ; Association des Tunisiens en France (ATF) ; Association pour la promotion sociale éducative et culturelle du Tarn ; ASTI de Nantes ; Centre d’étude et d’initiative de solidarité internationale (CEDETIM) ; Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés (FASTI) ; Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) ; Fédération syndicale unitaire (FSU) ; FERC-CGT ; Génériques ; Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI) ; Groupement Accueil Service Promotion (GASProm) ; Ligue communiste révolutionnaire (LCR) ; Ligue de l’enseignement ; Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) ; Mouvement des jeunes socialistes (MJS) ; Parti communiste français (PCF) ; Syndicat de la magistrature (SM) ; Syndicats généraux de l’Education nationale (SGEN-CFDT) ; Union syndicale solidaire ; UNSA Education ; UPR Créteil.

Pour signer la pétition : faire un copié-collé du paragraphe ci-dessous et envoyer à :communication@ldh-france.org
ou envoyer à LDH
138 rue Marcadet
75018 PARIS

Appel « Le mépris de l’Histoire et des victimes »

Nom : ...............
Prénom : ...........
Fonction ou organisation : ............
Adresse : ..............
e-mail : ...............
Fax : ..........

Je signe l’appel “ Le mépris de l’Histoire et des victimes ”

Signature :
source : http://altermonde-levillage.nuxit.net/article.php3?id_article=3688

@+
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