bracelet pour ceux qui représentent un "risque terroris

romandie-(©AFP / 08 septembre 2005 11h37)
Un bracelet électronique pour ceux qui représentent un "risque terroriste"

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CANBERRA - Le Premier ministre conservateur australien, John Howard, a annoncé jeudi un nouvel arsenal législatif contre le terrorisme, qui prévoit notamment d'obliger les personnes représentant un "risque terroriste" à porter un bracelet électronique.

Cette mesure "de contrôle" peut être décidée pour un an et comprendre une restriction de mouvements ainsi qu'une limitation des contacts avec les tierces personnes, a déclaré M. Howard.

La nouvelle législation inscrit comme nouveau délit l'incitation à la violence contre la communauté ou contre des soldats australiens à l'étranger, dont 900 sont déployés en Irak.

Interrogé sur la possibilité d'expulser des religieux musulmans extrémistes, le chef du gouvernement a dit croire que "ceux qui possèdent la double citoyenneté courent en effet le risque d'être privés de la nationalité australienne s'ils violent une loi australienne".

La période d'attente avant d'obtenir la nationalité australienne va également être augmentée pour passer de deux à trois ans et les vérifications seront renforcées pour faire en sorte que les "demandes de nationalité puissent être refusées pour des raisons de sécurité".

Ces nouvelles mesures ont été décidées après les attentats de Londres en juillet, dans le cadre desquels des Britanniques sont accusés, ce qui a relancé en Australie la crainte d'attentats fomentés par des ressortissants australiens. Le pays n'a jamais été touché sur son sol par un acte terroriste, mais 88 Australiens avaient été tués en 2002 sur l'île indonésienne de Bali lors d'un attentat islamiste qui avait fait au total 202 morts.

M. Howard a promis que la nouvelle législation n'empêchera pas "la population de continuer à critiquer le gouvernement" sur son engagement en Irak.

Le président du Conseil australien pour les libertés civiles, Terry O'Gorman, a au contraire estimé que ces mesures "extrêmes" pourraient signifier que "des gens engagés dans un débat politique légitime puissent être pris dans le coup de balai".

Le responsable exécutif de la Fédération australienne des conseils islamiques, Amjad Ali Memboob, a fait part de ses préoccupations, rappelant que la communauté "avait déjà accepté de coopérer avec le gouvernement afin qu'il n'y ait pas d'acte de terrorisme" lors d'une rencontre tenue le mois dernier.

source : http://www.romandie.com/ats/news/050908093724.nrg3kmbd.asp

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