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 L’humiliation américaine.

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wapasha
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wapasha


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MessageSujet: L’humiliation américaine.   L’humiliation américaine. EmptyMar 6 Sep à 12:03

oulala-lundi 5 septembre 2005, par Ashoka
L’humiliation américaine.

Citation :
« Tant va la cruche à l’eau, qu’à la fin elle se brise », ou encore « Comme on fait son lit on se couche », ou bien « Mieux vaut tard que jamais ». Fiers et dominateurs, voulant imposer au monde leur modèle à coup de milliards de dollars qu’ils empruntent aux autres, les Américains ont le moral à zéro. Quelqu’un les aurait-il berné ?

La confiance des Américains commence sérieusement à s’ébranler, après une série d’évènements qui démontrent l’incompétence du cow-boy qui campe à l’occasion à la Maison-Blanche. Faisons-en un court, mais éloquent, résumé :

- Incapacité des services secrets américains à éviter les attentats du 11 Septembre.
- Incapacité à trouver des armes de destructions massives en Irak.
- Incapacité à planifier l’après-guerre en Irak, ni à gagner la guerre tout court.
- Scandale d’Enron et corruption à la Bourse américaine de Wall street.
- Horreur dans les prisons d’Abu Graïb et de Gantanamo.
- Flambée des prix de l’essence.

Les Américains, autrefois sûrs de la toute-puissance de leur pays et confiants dans leur Président, ont vu successivement des gens se jeter des tours du WTC, des Américains décapités en Irak et ailleurs, des corps qui flottent encore à la Nouvelle-Orléans plusieurs jours après le passage de Katrina, et des millions de pauvres laissés pour compte dans des zones dévastées. Ils n’en croient pas leurs yeux quand les flics armés aux stations-service les empêchent de remplir des jerrycans d’essence.

Ils ont beau chercher de l’aide, personne ne répond à l’appel. Ni Rambo qui dépense ses millions dans sa villa californienne, ni John Wayne qui est mort, et encore moins le taré qui somnole dans son ranch de Crawford, vu qu’il n’a ni le quotient intellectuel adéquat, ni la fibre humaniste, ni enfin l’envie de se démener pour les cons qui ont voté pour lui.

Les électeurs américains se souviennent maintenant, avec quelques années de retard, que Bush est resté sans réagir pendant de longues heures au moment des attentats du 11 Septembre, et ils viennent de le voir réagir avec près d’une semaine de retard suite au passage de l’ouragan.

Leurs journaux parlent maintenant de l’absence des gardes civils, aux deux tiers occupés en Irak au lieu de s’occuper de protection civile sur le territoire national, et du mépris de l’administration Bush pour l’environnement et le réchauffement de la planète. Ils viennent juste de se rendre compte qu’eux aussi l’habitaient, cette planète. Et qu’ils pourraient dérouiller s’ils ne prenaient pas les mesures en temps et en heure. En bref, ils commencent à se poser de sérieuses questions sur leur abruti de Président.

Mieux vaut tard que jamais, certes ! Les films de Michael Moore, le travail des associations américaines qui ont critiqué Bush, les milliers d’articles sur l’Internet y compris ceux d’Oulala signés par René Balme, Mehr Licht, Algarath (tiens, où donc est-il celui-là ?) et d’autres auront moins fait qu’un ouragan dont le nom ressemble à une star du porno pour montrer que Bush est un Jean-foutre.

Les Américains se sentent humiliés. Ils sont furieux d’entendre des lèvres de leur Président que l’Amérique ne peut à la fois gagner la guerre en Irak et réagir en cas de catastrophe sur leur territoire. Le Yankee leur avait promis que l’Irak serait une promenade de santé pour leurs troupes, une péripétie à peine visible, une simple formalité. Et, apparemment, ce n’était pas vrai. Non mais ! On leur a menti ? Qui ça ?

Plus sérieusement, c’est avec un dégoût profond que tous ceux d’entre-nous qui sont attachés à la justice sociale et aux valeurs humanistes ont pu constater une fois encore, avec Katrina, que les pauvres n’intéressent personne. Même pas l’Amérique, quand les pauvres sont Américains ! On peut imaginer le dialogue entre le Yankee et le ministre qui, jadis, s’opposa à lui à l’ONU :
- Hey Dominique. T’as vu mes pauvres comment je les ignore en Amérique ?
- George, on ne fait pas les choses à la même échelle, ici en France, mais les pauvres, on s’en fout tout autant.
- Yeah ! C’est ça la mondialisation.
- Oui ! C’est pas que nos privilèges en souffriraient, mais c’est un principe. Les pauvres, on s’en fout !

Pour une fois Bush aura damé le pion à Villepin. Mais au train où ça va en France, on rattrape même les états les moins tournés vers la protection sociale. Ça doit être ça le progrès que nous avait promis Chirac.

Ashoka.
source : http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=1917

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