FleurOccitane Rang: Administrateur
Nombre de messages : 5959 Localisation : Toulouse Date d'inscription : 30/04/2005
| Sujet: OSL Argentine Mar 30 Aoû à 21:24 | |
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OSL Argentine
--> Une organisation d’anarchistes en Argentine
Lu sur A-Infos : "L’Organisation Socialiste Libertaire d’Argentine est un lien solide entre les hommes et les femmes fidèles au courant anarchiste du mouvement ouvrier et populaire. L’OSL est un produit de la lutte des classes, un outil pour le militantisme politique, social et populaire, de classe et révolutionnaire. L’intervention des anarchistes dans les luttes populaires est claire et évidente dans tout le processus de constitution des organisations sociales en Argentine.
Avec une expérience antérieure du regroupement anarchiste Cain, l’OSL s’est créée lors du congrès de l’année 2000. La pratique anarchiste de l’OSL reprend diverses expériences de référence. L’OSL a travaillé à la reconstruction de l’identité de l’anarchisme dans l’histoire des luttes sociales argentines, au delà des années 30 et de la FORA et jusqu’aux années 70, avec l’expérience de Résistance Libertaire, et qui se continue aujourd’hui au sein de notre organisation. L’OSL travaille au développement d’une organisation sur tout le territoire de l’Argentine et au niveau sud américain.
Situation politique dans la région
Le néolibéralisme en Amérique Latine s’est développé en provoquant le chaos dans la société, en cassant les liens sociaux pour obtenir des individus craintifs et isolés, aliénés culturellement et dociles à l’exploitation inhumaine. La masse des travailleurs et travailleuses au chômage en Argentine vient directement, comme la pauvreté, de l’application de trente ans de “recettes” néolibérales des organismes financiers internationaux et des politiques de domination impérialiste des Etats-Unis.
L’application de la politique néolibérale requiert une machinerie immense et criminelle destinée à discipliner la société et en Argentine elle s’est nourrie de l’hyper répression (dictature militaire de 1976 à 1983), de l’hyperinflation (gouvernement de Raul Alfonsin dans la période critique entre 1987-1989) et de l’hyperchômage (gouvernements de Carlos Menem et Frenando de la Rua, de 1996 à 2001). L’application de ces politiques en Argentine se sont manifestées de la même façon dans les différents pays sud américains avec des dictatures militaires au Brésil, en Uruguay, au Chili, Paraguay, en Bolivie, au Pérou pendant les années 70; avec des gouvernements de “transition démocratique” dans les années 80 qui ont préparé le terrain pour les gouvernements du dénommé “capitalisme sauvage” des années 90.
C’est pourquoi nous devons parler de l’application de politiques continentales supervisées par le Pentagone. En 2000, on assiste à un épuisement de ce processus et à une accumulation d’acteurs sociaux qui l’affrontent. Le cas le plus représentatif est la rébellion en Argentine des 19 et 20 décembre 2001. Le gouvernement de Nestor Kirchner (2003, avec un mandat jusqu’à 2007) doit éviter que se répètent les circonstances qui ont fait que, durant l’année 2002, des usines récupérées par leurs travailleurs/ses, des syndicats de classe, des assemblées populaires, des chômeurs organisés, des collectifs des droits humains, des paysans ont travaillé ensemble. Mais au lieu que le travail augmente, c’est la pauvreté qui a augmenté en Argentine. Le système politique cherche à assurer la domination de classe, les mécanismes de représentation-domination et les institutions remises en cause par le mouvement populaire. Militant-es de l’OSL , nous travaillons de façon coordonnée au sein des organisations populaires en impulsant une pratique et une vision libertaires du changement social.
Fronts d’insertion de l’OSL
Mouvement de travailleurs sans emploi, piqueter@s Les idées d’indépendance de classe, le refus de la démocratie représentative en faveur de la démocratie directe, l’utilisation de l’action directe de masse, les assemblées de quartiers et les assemblées générales comme organes essentiels de décision sont les critères sur lesquels se fonde la construction sociale des militant-es de l’OSL dans le mouvement populaire. La tâche des miltant-es anarchistes au sein des MDT consiste à organiser, diffuser et généraliser les expériences de lutte des sans emploi et du mouvement ouvrier autour de la lutte pour le travail et à renforcer les aspects anticapitalistes en fonction d’un projet révolutionnaire socialiste et libertaire.
Mouvement ouvrier
Classisme, unité de classe, action directe, indépendance vis à vis de l’Etat, du patronat et des partis politiques, démocratie ouvrière guident notre action. Participation directe dans les conflits ouvriers, dans l’organisation de syndicats libres, dans des commissions internes indépendantes, dans des grèves et manifestations de la classe travailleuse.
Droits humains
Travail face à la répression dans une perspective territoriale, de prévention et création d’organisation populaire. En partant des nécessités concrètes de faire front face aux assassinats policiers qui touchent les populations des quartiers, pour la libération des prisonnier-es politiques, face aux diverses oppressions subies par les femmes, face aux maladies de la pauvreté et à la destruction de l’environnement comme conséquence d’un système injuste qui viole les droits humains des pauvres, à partir de la pratique concrète de résistance qui permet d’aller vers la création de la force nécessaire pour détruire toute politique de domination sociale.
La construction d’une tendance de résistance Populaire Libertaire
Nous proposons la construction d’une tendance libertaire dans les différents fronts de lutte et résistance que fait vivre notre peuple. Un espace commun de discussion et d’action de la politique entre anarchistes au delà de la seule OSL et qui, à partir de larges cadres de coordination et de niveaux d’organisation croissants, nous permette d’influer sur le développement de la lutte des classes. Nous cherchons à accumuler de la force sociale qui se transforme en pouvoir populaire. Nous construisons les outils qui permettent – par le biais de l’action collective – de transformer l’action isolée de divers acteurs opprimés en une lutte unique pour la libération intégrale de ceux d’en bas, en une lutte révolutionnaire, socialiste et libertaire. * Pourquoi résistance : parce que nos tâches immédiates ont à voir avec la coordination, l’unité, la construction des organisations véritables des travaileurs et du peuple avec intervention des anarchistes. * Pourquoi populaire : parce que nous assumons notre caractère d’opprimé-es en lutte. Parce que nous cherchons à construire des politiques libertaires qui soient assumées par l’ensemble des opprimé-es. * Pourquoi libertaire : parce que nos principes sont ceux que l’anarchisme a arborés historiquement et que nous faisons vivre un projet de grande portée. Espaces de tendance libertaire : syndical – travailleurs sans emploi
Le journal DANS LA RUE, organe de diffusion des anarchistes organisé-es DANS LA RUE est notre presse. Le journal existe depuis 7 ans sans interruption, malgré les moments difficiles que le mouvement populaire en Argentine a traversés. Il existe un monopole du marché global des informations, mais un réseau informatif n’est pas quellque chose de si mystérieux que le prétendent les maîtres de l’information mondiale. DANS LA RUE compte avec des coresponsables, des radios qui le lisent, là où nous allons informer. Pourquoi tirer un périodique ? Pour que l’ennemi ne soit pas le maître de notre histoire. Comment fonctionne DANS LA RUE L’OSL et nos compagnons-compagnes, nous nous occupons de la sélection des thèmes, de la rédaction, de la photo, des relations, de la distribution, de la conception et des finances. Le groupe éditeur travaille à se former constamment par le biais d’ateliers dictés par les compagnons-compagnes eux-mêmes au reste des militants.
EN LA CALLE se consigue en argentina en las ciudades de Buenos Aires y gran Buenos Aires, Rosario, Paraná, Puerto Madryn, Mendoza, Tandil, Córdoba, Bragado, Neuquén, Salta, Tucumán, La Rioja, La Pampa, Chaco, Viedma.
On trouve DANS LA RUE en Argentine, dans les villes de Buenos Aires et le grand Buenos Aires, Rosario, Parana, Puerto Madryn, Mendoza, Tandil, Córdoba, Bragado, Neuquén, Salta, Tucumán, La Rioja, La Pampa, Chaco, Viedma.
En dehors de l’Argentine, en Bolivie, au Chili, en Uruguay, au Brésil, Venezuela, Pérou, Mexique, en Colombie, Espagne, Irlande, Italie, France. Le nombre des abonnés aux nouvelles de l’OSL argentine est de 1100 lecteurs.
Le projet d’une organisation d’anarchistes en Argentine a besoin de l’appui de tous ceux et celles qui luttent. L’OSL se trouve territorialement dans les villes argentines de Buenos Aires et Parana. Elle a un local de la ville de Buenos Aires en construction.
Elle possède aussi une imprimerie anarchiste en construction avec le projet de développer une maison d’édition libertaire. Le projet intégral de local de l’organisation des anarchistes destine ses installations à : Rédaction du périodique DANS LA RUE Imprimerie Maison d’édition Ecole de formation Activités culturelles Local pour le fonctionnement des organisations anarchistes et des mouvements sociaux de la zone. De l’engagement et de l’amour avec lesquels les compagnes-ons s’impliqueront dans le projet des anarchistes en Argentine dépendent aussi son développement et son approfondissement. Tous et toutes sommes indispensables. Tout apport est le bienvenu.
Vive l’anarchie! Vivent ceux qui luttent! Inauguration des nouveaux locaux Vendredi 2 septembre, 15 novembre 1164, quartier de Constitution, Buenos Aires
oslargentina(a)yahoo.com.ar Buenos Aires libertaria(a)infovia.com.ar Paraná orgalibertaria(a)hotmail.com.ar
Traduction : OCL
Mis en ligne par libertad, le Lundi 29 Août 2005, 22:14 dans la rubrique "Actualité". http://endehors.org/news/8362.shtml | |
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