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 Des squats expulsés pour une ville aseptisée

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wapasha
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wapasha


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MessageSujet: Des squats expulsés pour une ville aseptisée   Des squats expulsés pour une ville aseptisée EmptyVen 26 Aoû à 14:37

samizdat-26/8/2005
Des squats expulsés pour une ville aseptisée

Citation :
Le mardi 2 août 2005, la mairie socialiste de Grenoble a fait un grand pas dans sa politique d’éradication des squats « politiques » de la ville. En effet plus de 200 policiers et gendarmes ont été réquisitionnés pour mettre fin aux aventures des squats des 400 couverts (cinq maisons squattées depuis presque 4 ans, un domicile pour 24 personnes et un espace d’activité pour une cinquantaine d’associations grenobloises, un lieu public où se sont déroulées des centaines d’activités et d’expériences militantes et alternatives sans profits ni subventions) et de la Kanaille (grand hôtel squatté depuis 3 mois avec restaurant à prix libre, projections hebdomadaires, infokiosques et permanences juridiques sur les squats et les problèmes de logement). Il leur a quand même fallu près de 4 heures pour venir à bout de la résistance des squatteur-euse-s (barricadages et regroupement des occupant-e-s sur les toits) déterminées jusqu’au bout à empêcher ces expulsions et à éviter qu’elles ne soient passées sous silence. Il leur a aussi fallu l’aide de nacelles et des pompiers qui ont honteusement collaboré en mettant à disposition leur grande échelle pour aller chercher les squatteur-euse-s sur les toits et sur une vigie construite pour l’occasion.

Passons rapidement sur les imprudences de flics : comme le montre bien la photo à la une du Daubé du 3 août et malgré ce qu’affirme un journaliste reprenant servilement les communiqués de la police qui se vantent de « CRS équipés de baudriers », les premiers flics à intervenir ont délogé les occupant-e-s sans être assurés. Ils ont traîné plusieurs personnes sur des toits rendus glissants par la pluie après leur avoir fait des clés de bras pour qu’ils/elles se détachent, ou ont secoué dangereusement la vigie en demandant à ses occupant-e-s « s’ils savaient voler. » Les rues étaient bloquées afin que rien de ce qui se passait ne soit visible ni par les 200 personnes venues en soutien ni par la presse (qui fait quand même semblant le lendemain d’avoir été sur place sans même mentionner que la police lui avait interdit). Au final ni blessés ni arrestations (juste des contrôles d’identité) et une manifestation sauvage dans le centre de Grenoble qui rassembla dans la foulée une centaine de personnes, détournant les plots de trams pour bloquer les grands axes, sous les cris de « Non aux expulsions, grève des loyers, insurrection » et « ni Destot ni Carignon, Autogestion. »

L’ÉTÉ C’EST PRATIQUE

Depuis quelques années les choix de gestion de la ville sont mis à mal par des diverses actions (occupation du Parc Paul Mistral, blocage du chantier Minatec, analyses et canulars sur le développement de la technopole grenobloise, luttes sur le logement…). Depuis quelques mois les squats grenoblois étaient dans une dynamique de résistance face à la vague d’expulsion annoncée pour cet été. Des actions se sont multipliées (manifestation de 500 personnes dans Grenoble, festival et activités dans les lieux occupés, occupations et sabotages de locaux et mairies PS le même jour dans 17 villes en France, collages et journaux muraux, intervention au conseil municipal et dans les festivals locaux, repas de quartiers, intrusions dans la Mairie et la Metro…) pour maintenir une pression constante sur les autorités et informer les grenoblois-e-s.

La municipalité sait pertinemment que les squats et les luttes politiques dans lesquels ceux-ci interviennent, connaissent une popularité certaine à Grenoble et qu’il n’est pas toujours bien vu d’envoyer deux cents brutes casquées face à des gens qui résistent et qui inventent. La Mairie a d’abord tenté de trouver une sortie honorable, en nommant un médiateur ayant pour mission de convaincre les squatteur-euse-s de « quitter les locaux sans mots-dire et avec le sourire. » En intervenant début août, alors que Grenoble est déserté, les autorités ont choisi la période de l’atonie contestataire, faisant par là aveu de faiblesse. Sûrement un peu traumatisé-e-s par l’épisode du parc Paul Mistral, les élu-e-s ont essayé cette fois de faire en sorte que les conséquences de leurs décisions ne leur coûtent pas trop politiquement. Il reste à s’interroger sur les relations entre le pouvoir politique et le pouvoir judiciaire : en effet, le tribunal des référés, présidé par un juge connu comme étant proche de Michel Destot, n’a donné des délais à aucun des deux squats, permettant ces expulsions en plein coeur de l’été. Le solide dossier juridique monté pour les 400 couverts et le nombre de jurisprudences précédentes auraient dû logiquement entraîner l’octroi de délais, ce qui n’aurait pas permis de se débarrasser des squats pendant l’été… De plus, comme lors de l’expulsion du Parc Paul Mistral, la Municipalité de Grenoble a fait appel à la force publique sans attendre les rendus des appels faits au tribunal par les collectifs de squatters.

Par ailleurs, en expulsant ces deux lieux simultanément, ils ont minimisé les risques de débordement par des personnes extérieures solidaires, obligées de se séparer sur deux fronts. Soulignons enfin le grand courage des élu-e-s : aucun-e n’était présent-e sur les lieux pour assumer ses responsabilités.

PARADE MÉDIATIQUE

Pour effacer ces lieux d’expérimentation sociale et de contestation, la Mairie a usé d’un argument facile : sa volonté de construire des logements sociaux à leur place. Et de s’étendre sur « l’individualisme des squatteurs qui s’opposent à des réalisations attendus par des milliers de demandeurs de logement sociaux. » On peut réaffirmer que le projet sur la traverse des 400 couverts est avant tout un projet de vente immobilière avec le vernis social nécessaire pour faire passer la réalité de cette « chasse aux pauvres » des derniers quartiers populaires du centre-ville. Comme bien souvent, dès l’arrivée de squatteur-euse-s, les autorités trouvent très vite des « projets urgents d’intérêt général », alors que ces lieux sont souvent vides depuis des années et le restent pour la plupart encore longtemps après l’expulsion.

Et puis affirmer que les squats sont un obstacle à la construction de logements sociaux, ça évite de se pencher sur les budgets consacrés aux logements sociaux, ridicules à côté de ceux alloués à la communication ou à des constructions de prestige (Grand Stade, Minatec, MC2). Ca évite de réaliser que de nombreux autres bâtiments appartenant à la Mairie sont inutilisés et bien fermés à l’aide de portes anti-squatteurs afin de ne pas devoir monter en urgence un projet de logement social pour justifier une expulsion. Qu’ils vont sûrement rester vides de nombreuses années de spéculation avant d’être vendus pour faire des immeubles de standing afin de loger les futurs cadres de Minatec. 178 expulsions ont eu lieu en Isère en 2004, depuis 2000 ce nombre s’est accru de plus de 230%. Plus de 1700 demandeurs de logement social en Isère attendent depuis plus de deux ans. Dans une telle situation, le squat est légitime. Les problèmes de logement sont le fruit de choix politiques, les politicien-ne-s tentent de faire oublier leur responsabilité en divisant la population et en montant les gens les un-e-s contre les autres. Depuis quand fait-on du social en expulsant des gens, squatteureuses ou locataires ?

Rappelons au passage que 80 personnes avaient essayé d’occuper l’ex-bâtiment de l’IGA le 1er Mai dernier afin d’y habiter et d’y développer diverses activités. Que ces squatteur-euse-s ont été expulsé-e-s 24 heures plus tard, sans procédure judiciaire, grâce à la pression de la préfecture et de la Mairie. Que ce même bâtiment est toujours vide et qu’il n’est nullement question d’en faire des logements sociaux.

Quand à la soi-disante « insalubrité des bâtiments » (selon la préfecture relayée par le Daubé du 3 août), tou-te-s celles et ceux ayant pu rentrer dans les locaux ces derniers mois ont pu constater combien cette affirmation est erronée, ou alors rendue juste seulement par le nombre de coups de barres de fer et de fusils à pompe donnés par les flics lors de l’expulsion.

QUELLE VILLE VOULONS NOUS ?

Le nombre impressionnant de demandeur-euse-s de logement sociaux reflète bien les conséquences des politiques de développement de l’agglomération grenobloise menées depuis de nombreuses années. Les choix de ville fait par Destot et ses alliés écologistes ont le mérite d’être clairs : à Grenoble, la priorité est donnée à la création d’emplois à tout prix et à la valorisation de l’agglomération. Crolles 2 et Minatec créeront 8000 emplois dans les prochaines années, là est l’important, un point c’est tout. Que ces projets mégalos soient nuisibles par ailleurs, que les loyers augmentent en flèche, que les plus pauvres soient peu à peu chassés du centre ville par l’afflux des cadres dus à ces créations d’emploi, peu importe : tant qu’on parle de la capitale des Alpes comme dynamique. Combien de quartiers populaires vont laisser prochainement la place à des « Europôle » ?

On comprend alors mieux pourquoi il n’y a pas de place pour des squatteur-euse-s dont la motivation principale est d’essayer de changer la vie et la ville. Les squatteur-euse-s dépeintes alternativement par la propagande municipale comme des petit-bourgeois, des parasites ou des marginaux crasseux, osent en réalité élaborer ou relayer des critiques radicales d’une société étatique et capitaliste, donc des différents aspects de la politique municipale. Si les autorités grenobloises s’accommodent au besoin de quelques faire-valoir artistiques et sociaux alternatifs, elles ne peuvent en revanche accepter que croissent dans les squats grenoblois des expériences incompatibles avec les cadres institutionnels ou commerciaux et où se créent de nouvelles formes d’organisation et de rapports entre les personnes.

Bravo à toutes celles et ceux qui, par tous les moyens, ont permis de rendre les expulsions plus difficiles. Nous continuerons à hanter les murs de nos villes et à semer la colère et l’invention là où règne la résignation. Il faudra plus d’un bulldozer pour nous faire taire.

A bientôt pour de nouvelles aventures

Des squateureuses grenobloises tristes et enragé-e-s…
source : http://infoblog.samizdat.net/page.php?p=2478

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wapasha
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MessageSujet: Re: Des squats expulsés pour une ville aseptisée   Des squats expulsés pour une ville aseptisée EmptyVen 26 Aoû à 14:53

acrimed-Publié le vendredi 26 août 2005
Éloge d’une opération policière par le Dauphiné Libéré

Nous publions ici sous forme de « tribune » l’article de trois correspondant-e-s proches des habitant-e-s des squats expulsés (Acrimed).


Citation :
Dans son édition du 3 août 2005, le Dauphiné Libéré consacre sa seconde page à l’expulsion à Grenoble des squats des « 400 couverts » et de « la Kanaille » par la police, les CRS, les pompiers et les services municipaux [1].

« Les 400 couverts », c’était une traverse squattée du centre-ville de Grenoble (depuis novembre 2001). Domicile de près de 25 personnes, des centaines d’activités s’y sont tenues, sans profits ni subventions. La municipalité de Grenoble, propriétaire des locaux, cherchait à expulser et raser la traverse pour y reconstruire des logements dont moins de la moitié seront étiquetés « sociaux ». « Les 400 couverts » étaient devenus expulsables du jour au lendemain le 8 juin 2005, suite au procès expéditif tenu fin mai.

« La Kanaille » était un autre squat (l’ex-hôtel Lakanal, également propriété de la ville), occupé par une quinzaine de personnes depuis début mai 2005. Bien que celles -ci soient expulsables dès le mois de juillet, des activités s’y sont malgré tout tenues chaque semaine jusqu’au jour de l’expulsion.

À côté de deux encadrés reprenant pour l’un des morceaux d’une communication des squatteureuses et pour l’autre les réactions insipides de politiques grenoblois-e-s [2], l’article principal du Dauphiné Libéré relate l’action.

À sa lecture, on comprend rapidement comment, au moment du rachat du quotidien par Serge Dassault [3], le journaliste a pu rester, contrairement à 45 de ses collègues du Dauphiné qui - de gré ou de force - avaient exercé leur droit de retrait [4]. Il se sentait sans doute en phase avec les objectifs de son nouveau patron et tout prêt à se mettre à son service pour diffuser (enfin ?) des idées saines à 879 000 lecteurices [5].

La servilité vis-à-vis des pouvoirs - locaux ou policiers - de la presse régionale est légendaire, et le Dauphiné Libéré en est un représentant modèle [6]. Il aime l’ordre et les autorités, beaucoup moins l’insoumission et ce qui ne va pas droit.

Le journaliste manifeste une admiration candide pour le déploiement des 200 policier-e-s et CRS, « avec le concours de la grande échelle des sapeurs-pompiers ». Il détaille la puissance des forces de l’ordre, tout en insistant sur les précautions prises : ils utilisent « des munitions spéciales non perforantes », puis une « nacelle » grâce auxquelles les expulsions « n’ont fait aucun blessé ».

En face, la présentation des squatteureuses est condescendante : « les 400 Couverts » étaient « une sorte de lieu de vie et de création, point de ralliement d’associations diverses » [7] ; le projet de « la Kanaille » n’est même pas décrit. Venant après l’approximation « Epilogue judiciaire », on voit bien que le but de l’article n’est pas d’informer sur le fond.

On n’en saura donc pas plus sur leur motivation à se « réfugier » où à être là sous la pluie « juché[-e-]s » sur les toits de ce qui était leur maison. Tout laisse à penser qu’illes mettent des vies en danger sans raison. Leur non-humanité est visible jusque dans le vocabulaire employé : voyez comme illes « s’harnachent » de baudriers alors que les policier-e-s en sont « équipé[-e-]s ». Illes « passent par les fenêtres », « glissent par les trous ouverts », c’est bien une bataille entre l’ordre et le chaos qui nous est décrite là.

D’ailleurs, le champ lexical est celui du discours guerrier : les policier-e-s et les CRS « se rassemblent », illes ont « deux objectifs », illes « donnent l’assaut », illes « ouvrent le feu », puis illes « évacuent ».

C’est presque une évacuation humanitaire, à ceci près que les évacué-e-s s’y opposent. Les lieux sont, d’après la préfecture, « totalement insalubres et particulièrement dangereux » [8] Le journaliste insiste (en conservant l’ambiguïté : est-ce lui qui constate ou reprend-il juste le communiqué ?), « le squat des 400 Couverts présentait en effet un état de saleté et de délabrement avancé », mais on se demande sur quoi il se base. Comment peut-il témoigner de ce que le squat « présente », alors qu’il n’y est jamais entré, ni avant, ni pendant l’expulsion ?! Un cordon de CRS avait « pris position » pour tenir tout le monde à plus de 20 mètres des bâtiments, et sans souligner cet obstacle à son travail de journaliste, il reprend tels quels les arguments avancés par la mairie pour détruire les lieux.

Immédiatement après les expulsions, une manifestation spontanée s’est déclenchée [9]. Pourquoi celle-ci a-t-elle été occultée par le Dauphiné ? Pour faire croire que le calme régnait dès l’expulsion passée ? Parce qu’aucune arrestation n’y a été effectuée ? Ça pourrait être tout simplement cela, venant d’un journaliste qui met comme unique intertitre à son article : « les squatters laissés libres après un simple contrôle d’identité ». Personne n’a été blessé, personne n’a été emprisonné : Affaire Classée !

Quelques pages plus loin, le Dauphiné excelle à nouveau dans la transparence et la sincérité :

« ANIMATION SURPRISE A ALSACE-LORRAINE. Une étrange animation est venue égayer l’avenue Alsace-Lorraine hier après-midi, au point de faire s’arrêter les passants, tous têtes levées. Les fenêtres d’un appartement se sont en effet ouvertes pour laisser entendre de la musique à un volume sonore très élevé. Même si cette animation sonore a dû irriter plus d’un voisin, elle a fait sourire les passants. Une forme de soutien au squat des 400 Couverts, qui était en train d’être expulsé non loin de là (lire en page 2) : un long drap noir pendait depuis la fenêtre avec l’inscription "Non aux expulsions". »

Alors que Le Dauphiné a publié une photo (tronquée) pour illustrer l’article, ce que la/le journaliste oublie de mentionner (et qu’ille ne pouvait pas ne pas savoir), c’est que ces banderoles - comme le montrent d’autres photos [10], étaient accrochées juste au-dessus du siège grenoblois du Dauphiné Libéré !

Amel, Claude et Camille Août 2005

Des squats expulsés pour une ville aseptisée Expulsion_Grenoble_Banderole2 Des squats expulsés pour une ville aseptisée Expulsion_Grenoble_Banderole1

[1] Sur le site Interquat Grenoble, on peut découvrir (en fichier .pdf) l’article du Dauphiné Libéré et, plus généralement, des textes et images sur les squats grenoblois.

[2] Dans tout l’article, les trois correspondant-e-s d’Acrimed ont opté pour le masculin-féminin.(note d’Acrimed).

[3] Voir « Dassault achète la SocPresse », dont le Dauphiné Libéré.

[4] Le journaliste en question est, en l’occurrence Stéphane Blézy, mais nous préférons l’indiquer en note car ça aurait pu aisément être un autre. Selon le site du Dauphiné, il y a 260 journalistes au Dauphiné Libéré actuellement. Voir aussi 270 journalistes partent de la SocPresse, après le rachat par Dassault.

[5] Des lecteurs du Dauphiné Libéré nous indiquent que le traitement de ce type d’actualité avant le rachat aurait été identique. Voir aussi « Les idées saines de Dassault ».

[6] Voir la rubrique d’Acrimed sur la presse régionale. Le Dauphiné Libéré est aussi jaloux de son propre pouvoir ; il avait du haut de son million de lecteurs attaqué en justice son « concurrent » le Dauphin libre (diffusé à quelques dizaines d’exemplaires) et l’avait forcé à changer son nom en Cétacé libre (Voir Philippe Descamps, « Les petites voix de la dissidence », sur le site du Monde Diplo).

[7] En gras : souligné par nous

[8] Selon la déclaration de la Préfecture (en fichier pdf).

[9] Sur le site « Intersquat Grenoble », le récit de la manifestation et les images.

[10] Sur le site « Intersquat Grenoble » : Photo 1 et Photo 2.
source : http://www.acrimed.org/article2122.html

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