wapasha Langue pendue
Nombre de messages : 4560 Localisation : Pays des Abers Date d'inscription : 30/04/2005
| Sujet: À Toulouse, cinq familles risquent d’être mises à la rue Jeu 25 Aoû à 15:39 | |
| humanite-Article paru dans l'édition du 24 août 2005. À Toulouse, cinq familles risquent d’être mises à la rue Des associations s’inquiètent et réclament des mesures d’urgence. - Citation :
- Toulouse
correspondant régional.
Par un simple fax au lendemain du 15 août, confirmé ensuite par courrier, mais sans autre information sur leur devenir, cinq familles immigrées et sans papiers, qui comptent neuf enfants, ont appris que leurs hébergements d’urgence - des chambres dans des hôtels dispersés de Toulouse - ne seraient plus pris en charge par les services de la DDASS, à partir d’aujourd’hui pour certaines et d’ici le 26 août pour les autres. Fatima, âgée de quarante-deux ans et mère d’une petite fille, Fathia, vingt-huit et mère d’une fille, et enfin Yasmina, maman de trois enfants, toutes trois présentes hier matin au siège toulousain de la CIMADE, ont exprimé leurs plus vives inquiétudes. Le désarroi est d’autant plus grand qu’elles avaient été rassurées par des garanties verbales leur indiquant qu’elles seraient hébergées jusqu’à la mi-octobre. La plupart des cinq familles originaires d’Algérie vivent en France, depuis 2001 ou 2002 pour les plus anciennes. Les enfants les plus grands sont scolarisés, et elles ont toutes déposé des dossiers de régularisation répondant aux critères exigés - notamment des promesses d’emplois.
Devant les menaces de mises à la rue suivies d’expulsions du territoire français, le Collectif de l’espoir, qui rassemble de nombreuses associations et syndicats à Toulouse (dont le MRAP, la LDH, SUD, la FSU, le PCF, Motivé-e-s, la LCR...), a pris en charge la défense de ces familles. Il demande des mesures d’urgence d’hébergement de la part des services sociaux du département ainsi que la régularisation de leur situation par les services préfectoraux. « Comment ne pas craindre l’été des mauvais coups en constatant que, malgré les engagements pris par le préfet en juin de réexaminer les dossiers des familles, nous n’avons plus aucune nouvelle depuis ? », alertent Yamina Vierge (CIMADE), Marie-France Mattens (SUD) et Jean-François Mignard.
Alain Raynal source : http://www.humanite.fr/journal/2005-08-24/2005-08-24-812685 @+[/url] | |
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