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 Catastrophes aériennes, une fatalité ?

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wapasha
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wapasha


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Localisation : Pays des Abers
Date d'inscription : 30/04/2005

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MessageSujet: Catastrophes aériennes, une fatalité ?   Catastrophes aériennes, une fatalité ? EmptyJeu 18 Aoû à 16:05

altermonde.levillage- jeudi 18 août 2005, Anonyme XXI
Catastrophes aériennes, une fatalité ?
LA RÉPONSE EST NON !


Citation :
4 catastrophes aériennes en moins de 2 semaines : fatalité ou négligence ? Morts par hasard ou martyrs du capitalisme féroce ?

Le JT de TF1 nous dit ce soir : l’avion reste le moyen de transport le plus sûr : 3 fois moins de mort qu’en train, 13 fois moins qu’en voiture.

Et le bateau ? Une personne interrogées explique qu’il n’y a plus de bateau pour se rendre en Martinique.

Pourtant le bateau me semble aussi sûr que l’avion, et beaucoup plus écologique. Mais tellement plus lent : quelle guigne pour une société qui s’enorguellit d’aller toujours plus vite !

Pour les occidentaux qui meurent en se rendant sur des lieux de vacances "paradisiaques", et qui s’apprétaient à claquer un reliquat de salaire annuel pour jouer les colonialistes nouvelle tendance, je n’ai aucune compassion : ils en ont pris le risque, qu’ils l’assument.

Je ne suis pas un de ces partis politiques qui annonce dès la catastrophe ses voeux aux familles des victimes, ET QUI S’EN FOUT COMPLETEMENT !

Je ferai partie des familles des victimes, je vous dirai MERDE : UMP, PS et compagnie...

Pour les martiniquais qui se sont expatriés en France pour trouver du boulot, et qui retournent rendre visite à leur famille, la situation est légèrement différente, puisqu’elle est induite par l’économie : la "métropole" ne pouvait-elle pas éviter ces expatriations en permettant des conditions de vie décente sur l’île ?

En permettant aux "insulaires" de continuer à vivre de peu, de façon décroissante, sans avoir besoin de les attirer dans le miroir aux alouettes, avec notre modèle polluant et prédateur ?

Nos journalistes et présentateurs font la mine attristée à chaque catastrophe technologique ; ils se cantonnent dans des questions fermées, du genre "ce modèle d’appareil est-il sûr", "cette compagnie aérienne respecte-t-elle la réglementation ?" mais ils ne peuvent jamais poser les vrais questions :
- avons-nous vraiment besoin d’avions ?
- avons-nous vraiment besoin de passer nos vacances de l’autre côté de la planète ?

Et d’autres questions, moins radicales :
- la déréglementation aérienne concïde avec l’augmentation de "l’insécurité aérienne" : est-ce vraiment un hasard ?
- le bourage de crâne publicitaire, vantant les mérites de compagnies aériennes récentes, branchées et psychédéliques, offrant des aller-retours "vraiment pas chers", n’y est-il pour rien ?

Et tous ces naïfs, ces égoïstes, qui tombent dans le panneau, qui ne pensent qu’à "profiter" de la situation : qu’en penser ? Sont-ils prêt à assumer les conséquences de leurs choix de consommation ?

Polluer : oui ; payer : non !
Polluer en avion : oui, je m’en fous ; payer les conséquences sur le réchauffement planétaire : non, c’est pas moi, c’est pas de ma faute.
Contribuer en tant que client à la guerre de la concurrence entre compagnies : oui ; crever dans un avion mal entretenu à cause de cette concurrence criminelle : non !

Eh bien, messieurs les touristes, allez vous suicider en avion, allez offrir vos vies en pâture au dieu Baal, le dieu de l’argent facile et de l’inconséquence...

Très peu pour moi : je reste sur la terre ferme, dans le premier pays touristique du monde : la France (je vais passer pour un nationaliste, tant pis).

Il me revient en mémoire un passage du Tao Te King, de Lao Tseu, que je n’ai pas sous la main actuellement, à propos des voyages. Ce passage - je ne le connais pas par coeur - dit à peu près ça : deux peuples qui s’ignorent, et n’établissent pas de voyages entre eux, vivront en paix longtemps.

Certains de mes propos ci-dessus sont violents, sans pitié, et me voilà parlant de paix ?

La violence est partout (vu aujourd’hui en vrai et à la télé - je fais le télégobeur) :
- les jambes bronzées et épilées des femmes sur les plages ;
- les regards des CRS à la douane belge ;
- l’admiration imbécile du créateur de la marque Airness (nouvel abrutissoir du peuple) pour des prédateurs, des parasites, tels que Afflelou ;
- l’admiration imbécile d’une mère de famille pour une marque d’habits vantés par deux jumelles américaines déjà milliardaires ;
- les flingues des flics et des truands dans les séries américaines...
- le journal télévisé est violent car il relate des faits violents (des catastrophes aériennes), et en fait son beurre.

Jean Dornac en a déjà très bien parlé : la nécessité de maintenir la violence en vue.

Mais le voyage est aussi une violence.
- l’avion est un mode de transport violent (certains meurent de maladie quelques jours après un vol, simplement à cause des vibrations ou de l’altitude).
- prendre l’avion est une violence faite à soi-même (pourquoi autant de gens ont peur de l’avion ?).
- forcer les gens simples à prendre l’avion pour se déplacer en vacance ou pour retrouver leur famille est une violence.
- forcer des salariés à prendre l’avion pour se déplacer dans le cadre de leur travail est une violence.
- tous les déplacements motorisés sont violents.
- le vélo (non motorisé) est violent (je me suis pêté le tibia fin décembre en vélo, sous mon entière responsabilité, mais cela m’a valu la possibilité d’écrire de nombreux textes sur ce site).
- le cheval est un déplacement violent, car il brime le cheval.

Seule la marche est un mode de déplacement non-violent.
La marche pour la décroissance, par exemple.

Celui qui monte dans un avion, un train, une voiture... celui qui monte sur un cheval ou un vélo doit toujours se rappeler qu’il met sa vie en jeu, et se demander si cette mise est équilibrée pour l’enjeu.

Un St-Exupéry en lutte contre le nazisme et s’abimant en mer : oui !
Un cadre salarié effectuant des audits aux 4 coins de la France pour le compte d’une grosse entreprise, victime d’un accident d’avion : non !

Que cette société toute entière s’écroule, comme de nombreux signaux ont déjà été donnés : du Titanic aux Tours jumelles. Que cette société s’effondre avec l’anéantissement du pétrole, du plastique, de l’automobile et de l’aviation.

Pas de médias centralisés, pas de journal télévisé, pas d’avions donc pas de catastrophes aériennes, pas de victimes à pleurer, pas de spectacle débile sur lequel se lamenter,

mais tout simplement NOS VIES, à vivre pleinement, chacun de nous étant créateur de soi-même.

anonyme XXI, l’empêcheur de penser unique.
source : http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=3425

@+
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