Constructeurs meurtriers, Etat complice, Société de faux cul

altermonde.levillage- jeudi 11 août 2005, wapasha
CONSTRUCTEURS MEURTRIERS,
ETAT COMPLICE,
SOCIETE DE FAUX CULS

+ de radars = + de morts !?!
Les chiffres sont là pour à nouveau dénoncer l’incompétence de la répression.

Citation :

Constructeurs meurtriers

La technologie actuelle permet de contrôler la vitesse des véhicules sur nos routes. Un simple émetteur sur un panneau « 50 » peut « forcer » le véhicule en approche à réduire et réguler sa vitesse à 50 jusqu’au prochain panneau « 90 ».

La technologie actuelle permet d’obliger un véhicule à respecter les distances de sécurité. Il suffit d’un simple jeux d’émetteur/récepteur comme nous le prouvent les systèmes de stationnement « automatique ».

Au lieu de ça, les constructeurs continuent à nous vendre des véhicules (la plupart conçus pour recevoir des enfants) qui peuvent dépasser les 200 km/h dans un pays ou l’on n’a pas le droit de dépasser le 130 km/h !?!

Tiens, prenons un journal au hasard... (télégramme de Brest) : Vendre un véhicule break familial atteignant 245 km/heure est totalement légal même si on n’a pas le droit ni vraiment besoin de dépasser environ la moitié de cette vitesse.



Et comme tout roule à 2 vitesses en France, juste sous ce tableaux, on trouve le pavé suivant :



Ce qui serait intéressant, c’est de comparer combien nous avons de morts en France dues aux scooters débridés par rapport aux morts dues aux véhicules de tourisme "standards". Mais faut pas rêver, c’est décidément toujours pas très commercial !

La technologie actuelle permet aussi de détecter la moindre odeur d’alcool dans un secteur bien défini de l’habitacle (au niveau du siège conducteur) et empêcher ainsi n’importe quel véhicule de démarrer et/ou le faire stopper.

Etat complice

Mais que fait la police ?
Ben elle profite de la mort, elle aussi, en installant à tour de bras des radars, fabriquant des alcotests qui ne servent, aux vues des chiffres, qu’à pomper l’argent du contribuable. + d’accident = + d’argent vous l’avez bien compris, donc : aucun intérêt à obliger les constructeurs à utiliser les technologies en question.

Etat qui possède aussi les moyens suffisant pour contrôler systématiquement les taux d’alcoolémie à chaque sortie de discothèque. Vous les voyez, vous, ces contrôles ?... non, parce qu’inexistants, du moins pas par chez moi (en Bretagne, c’est tout dire question chiffres).

Il serait temps de retirer le permis à vie aux récidivistes, cela fonctionnerait certainement mieux mais pas dans le sens libéral actuel quant on sait qu’un électeur « tueur en puissance » vaut mieux qu’un électeur mécontent.

Je passe sur les « tolérances » honteuses faites à la majorité des motards sous des prétextes encore flous (étant moi-même bien placé pour le savoir).

Société de faux culs

...qui fait l’éloge de la vitesse en permettant chaque année à des gosses de riches de s’amuser sur circuits avec des moteurs toujours plus puissants faisant rêver nos jeunes à en pousser certains à « dépasser les bornes » jusque parfois en mourir (regardez bien mais surtout n’en faites pas autant à la maison...). Certains « clients » de courses de vitesse avouent ne regarder que dans l’attente de l’accident, par plaisir..., c’est vous dire dans quel état peuvent mettre certain « tuning de cerveau ».

...qui permet aux opérateurs téléphoniques de vendre toute sorte de gadgets « kits mains libres » qui, cela est aujourd’hui prouvé, ne réduisent en rien les accidents dues à la perturbation lié à l’usage du téléphone au volant. Il serait si simple d’installer un brouilleur par véhicule, mais par très commercial alors ici aussi on justifie les morts ainsi.

Et la presse (TF1, JT 20h00 du 09/08/05) avec la mauvaise foi habituelle d’annoncer : « ...mais brider un moteur à 130 km/h n’empêchera pas la vitesse trop élevé en agglomération !?! Détruisant avec ces propos réducteurs stratégiques toutes les possibilités existantes de bridage ciblé (citées plus haut) dans l’esprit du grand public tout en annonçant que « c’est au nom de la concurrence que les constructeurs n’appliquent pas ces solutions ». En gros, c’est au nom de la concurrence que les constructeurs tuent !

Comme un reportage précédent interviewant des chauffards avouant accélérer automatiquement une fois le radar passé... bref, je demande à mon fils de respecter les limitations de vitesse et le reste de la société lui impose l’inverse au travers de la télé, des jeux vidéos, des films, etc...

Le tout bordé d’un capitalisme envahissant, véhiculant des valeurs de compétition ou la vitesse est synonyme de réussite... quelle c**nerie ! Et cela n’est pas prêt de changer tant que 2 minutes de retard pour un colis seront plus importantes que la vie d’un gamin qui traverse la route.

Tous les chauffards ayant tué avec leur véhicule étaient sûr de pouvoir l’éviter..., d’en avoir les réflexes... et vous ?

Il serait bon aujourd’hui que les victimes portent plainte aussi contre les constructeurs et l’état, par exemple en se réunissant par des procès collectifs ( www.classaction.fr) car le conducteur à qui l’on donne la possibilité de rouler à de telles vitesses n’en est forcement pas le seul responsable.

source : http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=3388

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lundi 29 août 2005 (Liberation - 06:00)
Pierre Radanne, expert en questions énergétiques, prône le bridage de moteur :
«Le scandale, c'est la voiture qu'on met entre nos mains»

Par Alexandra SCHWARTZBROD

Ca commence enfin a bouger un peu, j'espere que ces salopards de constructeurs finiront par revoir leur copie de serials killers

Citation :

La vitesse autorisée sur les autoroutes va-t-elle être réduite ? En visite, samedi, au Centre régional d'information et de circulation routière de Rhône-Alpes, à Bron, le ministre des Transports, Dominique Perben, a reconnu que le gouvernement y réfléchissait. Ce n'est pas la première fois que le sujet est à l'étude. Mais il est systématiquement remisé sous la pression des lobbies du transport et de l'automobile. Pour Pierre Radanne, expert des questions énergétiques, ex-président de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), cette idée aurait un sens mais l'urgence est ailleurs.

Baisser la vitesse sur l'autoroute est un projet récurrent...
Cette idée figurait, en effet, initialement dans le plan Climat adopté par le gouvernement Raffarin en juillet 2004. Et, bien avant, dans le programme national de lutte contre le changement climatique, lancé durant l'hiver 1999-2000 par le gouvernement Jospin. Pour réduire la consommation de pétrole mais surtout les émanations de CO2 car, entre 1990 et 2003, les émissions de gaz du secteur du transport ont augmenté de 30 % ! La question de la réduction de la vitesse sur autoroute a donc été posée dès le début de la réflexion sur la lutte contre l'effet de serre. En vain. Trop de milieux y étaient hostiles (transport, automobile...).

Cette mesure suffirait-t-elle à compenser la hausse du prix de l'essence ?
Loin de là. D'abord, ce n'est pas sur les autoroutes qu'on fait le plus de kilomètres, c'est en ville. En termes de consommation d'essence, d'émissions de gaz à effet de serre et de pollution, il y aurait beaucoup plus de gains à ramener la vitesse en ville à 30 km/heure, afin de fluidifier la circulation et d'éviter les à-coups. Ensuite, on vit quand même dans un pays incroyable où sont autorisées des voitures dont la vitesse de pointe est bien supérieure à la vitesse admise ! Entre une voiture qui fait du 140 km/h et une autre qui fait du 220 km/h, la consommation d'essence, en ville, double ! Car le moteur de la seconde est réglé pour atteindre les 220 km/h. Le vrai scandale aujourd'hui n'est donc pas tant le comportement des gens en terme de vitesse, mais le véhicule qu'on nous met entre les mains. Il n'a plus rien à voir avec ce qu'il faudrait pour combattre pollution et consommation excessive de pétrole. L'essentiel de la vie quotidienne, c'est une personne seule dans sa voiture pour faire quelques kilomètres à moins de 90 km/h. Et les constructeurs, eux, nous vendent des voitures pour des usages exceptionnels ! C'est ça le grand gaspillage !

Que faudrait-il faire ?
La vraie mesure serait une réglementation à l'intérieur de l'UE qui oblige les constructeurs à vendre des voitures dont la vitesse de pointe serait inférieure à la vitesse autorisée. Le potentiel de gains en vies humaines, en argent (les voitures seraient moins chères à l'achat), en pollution, en consommation de pétrole, serait considérable. Et il ne faut pas croire que les gens y seraient hostiles. A l'Ademe, on avait fait un sondage auprès des Français sur cette question du bridage des moteurs et on avait constaté que le taux d'adhésion était de 80 % !

source : http://www.liberation.fr/page.php?Article=319744

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