FleurOccitane
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 | | Sujet: Expulsions et insalubrité toujours les mêmes excuses Ven 5 Aoû à 0:51 | |
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Expulsions et insalubrité toujours les mêmes excuses
Expulsions et insalubrité les deux faces d'une même médaille
- 2 août 2005 - Ce matin, vers 5h30, un incendie s'est déclaré au 90 boulevard de Stalingrad à Vitry sur Seine (94). Il y a deux blessés, dont un grave, et de 20 à 25 personnes à la rue. Mais à la rue, incendie ou pas, elles y auraient été condamnés de toute façon ce matin. En effet, le 90 et le 88 mitoyen où vivent 21 personnes dont 13 enfants devaient être expulsés par les forces de police ce matin même, ce sans qu'aucune proposition sérieuse de relogement ne soit faite par les pouvoirs publics. Cela fait donc plus d'une quarantaine de personnes jetées à la rue en une matinée
Il y a deux ans déjà, l'Apeis avait tiré la sonnette d'alarme quant à la situation catastrophique d'un millier de personnes squattant par obligation le long de la RN305, mais rien de sérieux n'a été entrepris pour reloger ces personnes en situation d'extrème précarité. Les expulsions ne font que repousser le problème ailleurs
Les habitants du 88 et du 90, d'origine algérienne, travaillent pourtant dans leur grande majorité, et sont pour la plupart en situation régulière. Il y a parmis eux trois femmes enceintes et ils sont semble-t-il condamnés à squatter dans des logements insalubres ou à être trimballés d'hébergements d'urgence en hôtels « marchands de sommeil » aux prix prohibitifs vu qu'aucune mesure d'ampleur n'est prise pour résoudre ces problèmes de logement une bonne fois pour toute.
Heureusement cet incendie n'a pas eu les conséquences dramatiques de celui de l'hôtel Paris-Opéra, mais les habitants du 90 ont tout perdu hormis les maigres affaires qu'ils ont pu emporter lors de l'évacuation par les pompiers. Quelle catastrophe faut-il attendre pour que le sort de ces familles soit pris en compte
Assez de déclarations médiatiques et cyniques, il faut que le gouvernement prenne immédiatement des mesures pour mettre à l'abri les femmes, les hommes, les familles et les enfants à la rue ou réfugiés dans des taudis à la merci d'un incendie ou d'effondrements, quand ce n'est pas la peinture au plomb et les rats…
Nous voulons une vie décente pour tous, pas les larmes de crocodile de ceux qui expulsent l'été et « pleurent » les sans-abris qui meurent l'hiver !
L'Apeis exige le relogement immédiat des familles et des célibataires du 88 et du 90 boulevard de Stalingrad, ainsi que celui des nombreuses personnes condamnées à être tôt ou tard expulsés le long de la RN305 !
Nous ne lâcherons pas l'affaire Pas d'expulsion sans relogement
anonyme apeis
le 2/08/2005 à 16h57 http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=40345 | |
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