wapasha Langue pendue
Nombre de messages : 4560 Localisation : Pays des Abers Date d'inscription : 30/04/2005
| Sujet: Charters - Liste noire confidentielle Ven 29 Juil à 16:08 | |
| © le point 20/07/05 - N°1714 Charters - Liste noire confidentielle - Citation :
- Deux fois de suite, le samedi 16 juillet, des voyageurs ont refusé d'embarquer à bord de charters dont ils mettaient en doute la sécurité. A Hourghada, c'est un charter de la compagnie égyptienne AMC Airlines qui a été boycotté par une centaine de touristes français, tandis qu'à Rome un appareil de la compagnie irlandaise Ryanair a dû laisser au sol la moitié de ses passagers.
Faut-il avoir peur des vols charters ? Si le risque de s'écraser en avion reste minime, les charters affichent quinze fois plus d'accidents par kilomètre parcouru que les vols réguliers. En effet, pour offrir des billets au quart du prix, certaines compagnies étrangères rognent sur la maintenance, qui pèse jusqu'à 12 % du budget, tout en faisant voler leurs pilotes à plein régime avec des salaires 10 à 30 % inférieurs.
Plus de transparence et de sécurité pour les charters, c'était la promesse faite par les autorités civiles aériennes au lendemain de la catastrophe de Charm el-Cheikh, en janvier 2004. Un an et demi après, où en est-on ? Le label bleu, qui devait distinguer les compagnies étrangères sûres travaillant pour les voyagistes français, ne verra pas le jour avant janvier 2006. Pendant ce temps, l'Union européenne planche sur un label noir, dont personne ne sait comment il sera décerné. Pour contrôler les charters, qui embarquent chaque année en France quatre millions de passagers, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) n'aligne que 25 inspecteurs, qui ont visité 2 462 avions en 2004. Des inspections dont le résultat est confidentiel. La DGAC garde ainsi pour elle une liste noire sur laquelle figureraient une dizaine de mauvais élèves. Au sein même de l'UE, une compagnie peut être interdite dans certains Etats membres et pas dans d'autres. Dans ces conditions, le nom de la compagnie affrétée figurant désormais sur le billet vendu par le voyagiste est un faux gage de transparence.
Christophe Labbé et Olivia Recasens source : http://www.lepoint.fr/societe/document.html?did=165666 @+ | |
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