wapasha Langue pendue
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| Sujet: Déclaration des droits de l’être Humain Mar 26 Juil à 16:49 | |
| altermonde.levillage- mardi 26 juillet 2005, Anonyme XXI Déclaration des droits de l’être Humain - Raoul Vaneigem DE LA SOUVERAINETÉ DE LA VIE COMME DÉPASSEMENT DES DROITS DE L’HOMME Ce livre met en relief les paradoxes et zones d’ombre de la Déclaration des droits de l’homme, dans le contexte historique d’une expansion du libre échange. - Citation :
- Déjà dans "Politique du rebelle" de Michel Onfray, nous retrouvons le constat que nous faisons tous aujourd’hui : le décalage aberrant entre la théorie de la Déclaration des droits de l’homme, et la réalité de la vie française :
- une caste de privilégiés, hommes, blancs, français "de souche", lettrés, riches, la cinquantaine et ventripotents, ceux qu’on retrouve en masse dans les postes du pouvoir, en entreprise et à l’Assemblée Nationale. - une classe "d’intouchables" : femmes de ménage d’origine maghrébines, vigiles originaires d’afrique noire : peu lettrés, pauvres ou précaires, sans voix, sans papiers...
Dans "Déclaration des droits de l’être humain", Raoul Vaneigem étaye ce constat, il en explique les causes en replaçant l’apparition de la Déclaration des droits de l’homme dans son contexte historique et philosophique.
Il propose ensuite une nouvelle Déclaration, beaucoup plus cohérente, jouissive et libératrice.
Ce livre me paraît un indispensable pour les altermondialistes.
Quelques extraits : - I 1.b : L’essor des droits de l’homme procède de l’expansion du libre-échange. Leur déclin au sein des démocraties et leur prohibition par les régimes despotiques obéissent au repli défensif d’une économie dont la forme dominante, ancienne et statique, se trouve en danger d’être supplantée par l’émergence d’une forme dominée, nouvelle et dynamique. C’est toujours à la faveur de telles crises qu’une société revendique le plus radicalement son humanité et prend le mieux conscience du joug tutélaire et répressif que constitue l’économie d’exploitation.
- I 2.c : A mesure que l’économie d’exploitation a étendu son emprise totalitaire au monde entier, elle a atteint à un mode de survie autonome, que la reproduction du capital spéculatif suffit à lui assurer et qui suggère qu’à la limite elle peut se passer des hommes. L’abstraction hyperbolique d’un système produit par les hommes, et qui leur échappe pour se retourner contre eux, fait peser une menace de mort sur la survie de l’espèce humaine, des ressources naturelles, de la planète et de l’économie vouée, par voie de conséquence, à imploser. source : http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=3290 @+ | |
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