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 Allemagne : la gauche alternative en ordre de bataille

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FleurOccitane
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MessageSujet: Allemagne : la gauche alternative en ordre de bataille   Allemagne : la gauche alternative en ordre de bataille EmptyMer 20 Juil à 23:31

Citation :

Allemagne : la gauche alternative en ordre de bataille
de Paul Falzon

Ce n’est pas une simple mue d’été, mais un virage majeur que le PDS a opéré ce week-end en décidant de changer de nom. Les délégués du Parti du socialisme démocratique réunis en congrès extraordinaire ont entériné à une large majorité (75 %) la nouvelle dénomination de "Linkspartei", le Parti de la gauche. À deux mois de probables élections législatives anticipées (1), ce changement d’identité vise à donner un "signe de renouveau", selon Lothar Bisky, le président du Linkspartei. Il s’agit surtout de faciliter l’implantation du parti dans l’Ouest de l’Allemagne, où il souffre encore d’une image archaïque. À l’Est, où le PDS réalise ses meilleurs scores, il restera possible d’accoler le sigle PDS à celui du - Linkspartei.

Sondage prometteur

Dans la même logique, les délégués du PDS-Linkspartei ont confirmé l’alliance déjà lancée avec la formation créée par des dissidents du parti social-démocrate, la WASG (2). Cette dernière venait tout juste de se prononcer, vendredi dernier, pour des listes communes lors des législatives à venir. Bien ancrée dans les milieux syndicaux et associatifs de l’Ouest, la WASG pourrait être le pendant idéal du Linkspartei sur un plan électoral. Déjà, un sondage prédit un score prometteur à l’alliance : 11 % au niveau national, ce qui en ferait le troisième pôle politique derrière les conservateurs de la CDU et les sociaux-démocrates, mais devant les écologistes et les libéraux. Des évaluations plus fines font apparaître que le Linkspartei pourrait même devenir la première force politique dans les Länder de l’Est, avec plus de 30 % des intentions de vote. Tandis que la WASG améliorerait les 2,2 % obtenus le mois dernier lors de son premier test électoral, en Rhénanie du Nord - Westphalie.

Si ses scores se confirment, le Linkspartei et la WASG devraient rapidement fusionner, dès les élections passées, en un seul parti. Un bouleversement majeur compte tenu du fossé qui séparait, il y a quelques mois encore, l’appareil du PDS, souvent vu à l’Ouest comme l’héritier de la RDA, des dissidents de gauche du SPD. L’arrivée au sein de la WASG de l’ancien président du Parti social-démocrate, Oskar Lafontaine, a sans aucun doute facilité le rapprochement. Encore très influent dans son pays, - Lafontaine a apporté une caution de sérieux à la petite formation contestataire, où il n’a eu de cesse de prôner l’alliance avec le PDS.

Un SMIC à 1 400 euros ?

Sur le plan politique, le Linkspartei et la WASG partagent une critique sévère de la coalition de Gerhard Schröder, particulièrement sur le plan social. Les délégués du PDS-Linkspartei ont d’ailleurs entériné lors de leur congrès une série de propositions allant à contre-courant des politiques actuelles : création d’un SMIC à 1 400 euros, allocation de 250 euros par enfant, garantie d’une retraite minimale de 800 euros dès le seuil de 30 années de cotisation. Ils ont réclamé l’abrogation des lois « Hartz » qui ont organisé le démantèlement progressif du Code du travail et des systèmes de protection sociale. Alors qu’il part en mauvaise posture contre la candidate conservatrice Angela Merckel, Gerhard Schröder a déjà annoncé qu’il ne comptait pas changer de cap et qu’il refuserait l’alliance avec le Linkspartei et la WASG. Une attitude qui a toutes les chances de lui faire perdre ses derniers espoirs de maintien au pouvoir.

(1) Le président Horst Kölher doit annoncer cette semaine la date de la consultation voulue par l’actuelle majorité sociale-démocrate.

(2) C’est-à-dire l’Alternative électorale pour le travail et la justice sociale, fondé en janvier dernier.

http://www.humanite.presse.fr/journal/2005-07-19/2005-07-19-810710

De : Paul Falzon
mercredi 20 juillet 2005

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=17328
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