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 La détresse du monde en deux mails...

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AuteurMessage
wapasha
Langue pendue
wapasha


Nombre de messages : 4560
Localisation : Pays des Abers
Date d'inscription : 30/04/2005

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MessageSujet: La détresse du monde en deux mails...   La détresse du monde en deux mails... EmptyJeu 30 Juin à 13:11

altermonde.levillage-REÇU DE GÉRARD PRIVAT-jeudi 30 juin 2005
La détresse du monde en deux mails...

Il y a des détresses partout sur la planète. Beaucoup sont de la responsabilité humaine, aggravées depuis quelques décennies par l’idéologie de la mondialisation financière et marchande. Des humanistes tentent d’aider les populations soit en leur fournissant une aide pour la reconstruction soit en les aidant à devenir maître de leur destin.

Les deux mails que je publie vont dans ce sens... et sont aussi des appels à solidarité...

Jean Dornac


Citation :


Kaboul, le 26 juin 2005

Chers amis,

Je vous écris de Kaboul. Nombreuses sont les routes qui mènent à Kaboul, ville symbole d’un pays dont on ne sort pas sans y avoir laissé une partie intime de soi. Sans doute il y a de cette attirance particulière dans cette route que j’ai tracée depuis 25 ans en Afghanistan, témoin que je suis des combats de ce peuple pris dans la tourmente des guerres et des répressions. Sans doute, c’est cette attirance-là qui me pousse à y être aujourd’hui encore, alors que l’intérêt de la communauté internationale est déjà ailleurs. Aux lendemains de la libération de Kaboul en 2001, fort des conflits que j’ai couverts dans le monde, sachant que les blessures ineffables sont celles de l’âme, sachant que les guerres brisent l’identité culturelle d’un peuple, sachant que les répressions emprisonnent la liberté de dire et de penser, j’ai compris l’importance de créer Aïna, organisation humanitaire.

ONG de la troisième génération, elle participe au développement des médias indépendants et de l’expression culturelle, fondements des démocraties naissantes et de l’émergence des sociétés civiles. Que restera-t-il des maisons reconstruites, des routes asphaltées, des écoles et des hôpitaux bâtis, sans société civile animée par un peuple en marche vers la démocratie, et éduqué à la paix ?

Vous avez été sensibles à cette idée. Depuis 4 ans, au sein de ses 8 centres des médias et de la culture installés en provinces et à Kaboul, Aïna forme des professionnels (femmes et hommes) et soutient des initiatives locales de médias indépendants, dans des domaines aussi différents que le documentaire vidéo, le photo-reportage, la radio, la presse, le cinéma itinérant éducatif dans les provinces les plus reculées... Jusqu’à un passé récent, quelques 300 afghans bénéficiaient de formations et participaient à la production de films, d’émissions radio, de reportages photos, de magazines et touchaient ainsi quelques millions d’auditeurs, de spectateurs ou de lecteurs...

Aujourd’hui, je vous écris afin de ne pas réduire à néant la volonté de ces journalistes qui ont perdu leur travail et leur espoir de participer à l’émergence d’un Afghanistan pacifié et libre, et ce, par manque de fonds. Quant aux enfants... Ceux-là même qui, grâce au soutien d’Aïna espéraient que la mendicité dont ils vivaient était bien derrière eux ... ! Ceux-là même qui survivaient en vendant à la criée les publications soutenues par Aïna, tout en s’alphabétisant par la même occasion... !!! Beaucoup de ces enfants-là sont retournés à leur collecte d’ordures et au geste humiliant de la main tendue, car nombre des publications qu’ils vendaient n’existent plus.

Quant au magazine Parvaz (l’Envol), ce bijou de la presse afghane de tous les temps, l’unique magazine pour enfants lancé par Aïna et distribué gratuitement dans tout le pays, véritable fenêtre sur le monde, éducatif, ludique, pédagogique ; cette pierre à l’édifice d’un futur Afghanistan où les acteurs de demain (que sont les enfants d’aujourd’hui) seront ouverts, tolérants, démocratiques, s’arrêtera dès le 1er juillet. Une obligation morale envers les afghans, au nom des citoyens d’un monde libre que nous sommes, me pousse à partager cette situation alarmante, voire désespérée, pour l’ensemble de ces projets qui manquent de financement pour accéder à une autonomie nécessaire.

Aujourd’hui toute l’équipe d’Aïna, de Kaboul à Paris se bat pour préserver le souffle de la liberté... à répandre partout. Je vous écris de Kaboul puisque aujourd’hui vous êtes les seuls à pouvoir aider Aïna par votre réaction et votre implication. Ces projets ont besoin de vous parce qu’ils nourrissent l’âme meurtrie et bâillonnée d’un peuple en marche vers la paix. Je reste dans l’attente de vos nouvelles, de vos actions et je vous en remercie.
Reza

Aidez Aïna en adressant cette lettre à tous vos amis et en leur demandant de la faire circuler à leur tour.
Soutenez Aïna en adressant vos dons par chèque : http://ainaworld.org/statiques/en/cheque.php
Visitez le site web d’Aïna : http://www.ainaworld.org/
______________________________________________________
Une réaction qui peut se comprendre...

Cher Gérard !

Je te remercie pour le mail dont j’ai lu les appels au secours.

Je suis désolée mais comme moi-même je n’arrive plus à obtenir des fonds pour les familles amies sans abri du Sri Lanka je ne vais certainement pas aller donner ne fut ce qu’un sous pour des inconnus en Aghanistan... Désolée mais ça m’a révoltée....

Ne m’en veux pas mais je reçois trop de lettres ou de mails ou des sms d’appel au secours de mes amis du Sri Lanka... et ne sais plus où trouver de l’aide... j’en suis presque désespérée... Au début, des amis suisses, français, hongrois et ma famille m’ont aidée mais maintenant plus personne ne s’intéresse à eux alors que le gouvernement ne fait absolument rien. J’y suis allée en avril dernier... j’ai donc vu de mes yeux que rien ne se faisait... j’y retourne en septembre et suis certaine de retrouver les tentes militaires ou de la Croix Rouge comme au mois d’avril à l’emplacement des maisons... Mais où sont passés les millions qui leur ont été versés ??????????
Les enfants ne peuvent aller à l’école par manque d’argent pour payer le bus... d’autres ne peuvent payer l’écolage et les uniformes obligatoires ou les livres... où va donc ce peuple si les enfants ne peuvent plus s’instruire par manque d’argent ??? Les parents se privent de nourriture afin que les enfants en aient... et vivent dans des ruines en attendant d’obtenir une aide improbable. De telles choses existent encore de nos jours !!!!!! Incroyable... mais vrai malheureusement... je l’ai vu... dur dur...
source : http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=3112

@+
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