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 Sarkozy Président : C’est NON !

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wapasha
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wapasha


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MessageSujet: Sarkozy Président : C’est NON !   Sarkozy Président : C’est NON ! EmptyMar 21 Juin à 17:49

altermonde.levillage-mardi 21 juin 2005, Jean Dornac
Sarkozy Président : C’est NON !

Il n’y a pas de bataille perdue d’avance !

Citation :
Cette réaction de ma part veut être fondatrice de ma lutte pour être de ceux qui veulent éviter au pays de subir l’élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République en 2007 ou avant. Et j’espère que nous serons nombreux à lutter dans ce sens.

Je perçois cet homme politique comme un danger mortel pour la démocratie de notre pays. Entre autres :
- Je le perçois comme l’un des facteurs principaux de la division future et déjà actuelle du peuple français ;
- Je le perçois comme l’un des hommes clefs au service du grand patronat ;
- Je le perçois comme un dangereux « cheval de Troie » au service de la politique colonialiste des Etats-Unis.
- Je le perçois comme un danger évident pour la sécurité des Français au travers des pouvoirs exorbitants qu’il a offerts aux polices (police et gendarmerie) du pays.
- Je le perçois aussi comme un homme en qui il n’est pas possible d’avoir confiance.

Voilà ce qu’en dit Jean-François Kahn dans Marianne du 11 au 17 juin. C’est révélateur d’une impossibilité de placer notre confiance en Sarkozy : « ... Un pays effaré, quand il entend Nicolas Sarkozy, acharné à fondre ses propres plombs ou à couler ses propres bielles, expliquer à la cantonade, c’est-à-dire à sa cour, qu’il provoquera un clash dans un an et claquera, à cette occasion, la porte de sa cabine pour quitter, à temps, un navire en perdition, ou avouer, avec une impudeur quasi obscène, qu’il a accepté de réoccuper le ministère de l’Intérieur pour pouvoir surveiller des « dossiers » éventuellement sulfureux qu’on tenterait de monter contre lui et, accessoirement, préparer, dans son intérêt, la prochaine élection présidentielle. » Il est impossible de laisser notre destin entre des mains aussi malveillantes...

Sur la question des « quotas d’immigration »


Nicolas Sarkozy n’est pas ennemi de l’immigration ! C’est lui qui le dit ! Oubliés les charters de la honte : oubliés les reconduites musclées qui ont été cause de plusieurs décès ; oublié qu’il veut du « chiffre » dans l’expulsion des immigrés dits « illégaux »... Cette politique est l’exemple même d’une politique démagogique. Il sait que de trop nombreux Français n’ont plus le sens de l’accueil des étrangers. Il applique en conséquence une politique de « flatterie » de ce peuple au travers des mesures que je viens de rappeler, lui, et c’est d’autant plus choquant, dont la famille a bénéficié de l’accueil de la France il n’y a pas si longtemps...

Pour faire bonne mesure, dans le domaine humanitaire, il veut que l’UMP, c’est-à-dire lui-même, ouvre ses bras à l’immigration, mais pas n’importe laquelle ! L’immigration pour être acceptable, doit être rentable ! On voit tout de suite la « générosité » d’une telle attitude ! On n’en attendait pas mieux de la part d’un néolibéral. Les immigrés du futur devront avoir un quotient intellectuel valable et être déjà bardé de diplômes financés, bien entendu, par leurs pays d’origine. Tant qu’à faire, autant que l’affaire soit totalement rentable : dépenses zéro ; bénéfices immédiats ! C’est du néolibéralisme bien compris !

Gros problème dans ce choix des « quotas » : Il ne s’agit plus réellement d’immigration mais d’importation de « matière grise ». Ce n’est évidemment plus du tout la même démarche. Ce n’est pas une ouverture envers les pauvres, c’est une politique mercantiliste de profits. Car, les autres, les immigrés pauvres, ceux qui fuient la famine et la pauvreté, ceux qui fuient les dictatures et la répression, ceux qui osent réclamer une part de leur gâteau, cette part que les pays riches volent en permanence, ceux-là n’ont rien à faire chez nous puisqu’ils ne rapportent rien et, pire, crime absolu, ils coûtent des sous !

C’est indécent et inacceptable. Nicolas Sarkozy ose affirmer qu’il s’agira d’une politique « gagnant-gagnant » ! Outre que cette expression que l’on trouve souvent dans la bouche de Sarkozy est d’un parfait ridicule, s’il est certain que la France sera gagnante sur tous les tableaux, il est tout aussi certain que les pays d’origine de ces immigrés spéciaux, n’auront, eux, que le rôle de « perdants » garanti. C’est, là encore, de la pure démagogie, ce sont des paroles creuses qui n’existent que pour tenter d’enlever les derniers réflexes d’humanisme chez ceux qui l’écoutent et sont assez inconscients pour le suivre.

Mon sentiment personnel est loin de cette « eau de rose » que ce politicien nous sert comme à l’accoutumée. Nos « politicards », en dépit de leurs discours déconnectés de toute réalité, connaissent cependant ces réalités incontournables. Et il est une réalité qu’ils ne peuvent ignorer, c’est celle de la diminution dramatique des ressources naturelles, ces ressources qui, le plus souvent, se trouvent dans les sous-sols des pays pauvres, des pays dont sont issus les immigrés. Ne pouvant bientôt plus s’adonner à un pillage qui dure depuis un siècle au bas mot, désormais, les politiciens du genre Sarkozy (il n’est pas le seul, hélas !) se tournent vers une autre ressource à piller, les cerveaux. Mais comme nous l’avons vu, il ne s’agit pas de n’importe quels cerveaux : uniquement les cerveaux déjà formés, et bien formés, mais aux frais des pays d’origine.

C’est une autre forme de la très vieille politique des pays occidentaux, c’est une nouvelle forme de colonialisme qui se profile. La motivation est la même ; les seuls vrais destinataires des bénéfices espérés sont encore les mêmes qui, depuis toujours, profitent du colonialisme : les grands patrons, les milieux financiers, nombre de politiciens, bref, la petite caste des profiteurs en tout genre. Mais, plus que jamais, c’est condamner les pays d’origine à sombrer dans la misère. Après avoir pillé leurs biens, nous nous apprêtons à piller leurs cerveaux, ces cerveaux qui auraient pu contribuer à sortir leurs pays de la misère. En cela, Nicolas Sarkozy est un fidèle serviteur de l’idéologie dominante, puisqu’il ne fait jamais qu’imiter l’initiateur de ces méthodes de pillage inacceptables : les Etats-Unis.

L’amour des USA

Nicolas Sarkozy, dans un récent discours devant les cadres de l’UMP, niait son appartenance au système néolibéral et à l’idéologie qui le porte. Il y a comme de la honte dans cette négation, mais en fait, il s’agit plutôt de dissimulation volontaire. Car, avec Alain Madelin, il est sans doute l’homme politique français qui a les deux pieds les mieux plantés aux USA tout en ayant les deux mains refermées sur le peuple français. Mieux même, à mon avis, il est l’homme politique français le plus proche, dans la pensée et la parole, de G.W. Bush. Quelques exemples suffisent à montrer ceci :

- La politique néocoloniale est totalement inspirée des USA comme nous venons de le voir.
- La politique sécuritaire évidente de Sarkozy est très proche, dans les méthodes et les discours, de la politique de l’équipe gouvernementale américaine.
- Lorsqu’il s’agit de parler des groupes ou des individus ressentis comme marginaux, des groupes ou des individus qu’on veut désigner à la vindicte de l’opinion publique, fleurit systématiquement le mot « voyou » inspiré par vous savez qui...
- La « discrimination positive » est directement issue de la prose américaine, même si elle ne semble pas être celle de Bush.
- Dans un discours ou une petite phrase, prononcée, je ne sais plus quand (doit pouvoir se retrouver sur Internet), Nicolas Sarkozy semblait souhaiter le retour du « religieux » en France. Typique du discours de GW Bush...
- Sa politique économique est marquée totalement par l’idéologie du clan qui gouverne les USA.
- Et, lors d’un voyage pas très ancien dans le pays des « Bush », n’a-t-il pas prononcé son amour de ce pays...

Cet amour pour les USA ne me gêne pas, mais à condition que les amoureux de cette chose, aillent vivre et profiter là-bas de ces merveilles. Ce qui est inadmissible et insupportable, c’est qu’ils veuillent imposer aux Français une mentalité et une idéologie qui ne sont pas les leurs. Ces transpositions de mentalités finissent toujours très mal et c’est logique, c’est même sain. Les peuples n’ont pas à être « uniformisés » ; c’est leur variété qui fait, non seulement leur charme, mais aussi leur qualité.

C’est en cela qu’on peut comparer Nicolas Sarkozy à un Cheval de Troie. Ce qui est vrai pour lui, l’est aussi pour toute une série « d’intellectuels de télévision » qui n’ont de cesse de vouloir nous imposer leur admiration pour l’Amérique colonialiste et en pleine dérive néolibérale. Ce travail, notamment au travers des médias dominants, n’est pas autre chose qu’une colonisation « douce » de nos esprits. Il faut résister contre cette tentative de faire de nous des « Américains » de l’autre rive de l’Atlantique.

La suite en dessous :


Dernière édition par le Mar 21 Juin à 17:50, édité 1 fois
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wapasha
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MessageSujet: Re: Sarkozy Président : C’est NON !   Sarkozy Président : C’est NON ! EmptyMar 21 Juin à 17:50

La suite :

Citation :
Nature du combat à mener

Mon combat, sur le site et ailleurs, veut être un combat contre les idées de Nicolas Sarkozy et non pas contre l’homme lui-même. Il y aurait beaucoup à dire, dans ce domaine, mais qui d’entre nous ne justifierait pas de telles attaques ? Il est utile et nécessaire de reconnaître nos limites personnelles. En conséquence, la vie privée et personnelle de Nicolas Sarkozy ne concernent pas mon combat et n’en feront pas partie.

Quant au combat, d’abord, je me pose une question cruciale : Comment se fait-il que tant de Français, du moins selon les sondages, souhaitent être gouvernés par Nicolas Sarkozy, alors qu’ils ont rejeté en masse et à juste titre Jean-Marie Le Pen il y a trois ans ? La question peut paraître stupide, à première vue, puisque les deux hommes ne sont pas dans le même parti politique et qu’officiellement du moins, ils ne partagent pas les mêmes thèses. Oui mais, selon plusieurs analystes, Nicolas Sarkozy, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur dans le premier gouvernement Raffarin, aurait mis sous forme de lois au moins 11 mesures préconisées par le Front National ! Il y a tout de même de quoi se poser de sérieuses questions, non ? Une simple attitude de cohérence ne peut que nous interdire de voter pour Sarkozy puisque nous ne voulons pas des idées empoisonnées du Front National.

Le rôle, à nouveau trouble des médias.

Sans doute êtes-vous nombreux à avoir remarqué que Nicolas Sarkozy apparaît toujours à quelque part dans les médias. Il est difficile de vivre un jour sans que cette figure ne nous soit, d’une manière ou d’une autre, imposée. C’est la stratégie de la présence continuelle, du matraquage publicitaire. Un néolibéral, cohérent avec lui-même, n’est bien sûr pas gêné de connaître le même sort qu’un vulgaire produit de consommation courant. La stratégie politique, plus exactement politicienne, est de plus en plus dépendante des maîtres du marketing et des méthodes publicitaires. Mais ce n’est pas suffisant.

Pour être présent partout, pour être partout chez lui, ce politicien doit encore disposer de complicités actives dans les médias. Or, à qui appartiennent les médias ? Au monde des grands patrons, canonniers, financiers, tous de parfaits libéraux, néo comme ultra. C’est donc tout naturellement que ces « puissants » ordonnent à leurs valets journalistiques de faire, sans cesse, des papiers ou de réaliser des reportages sur celui qui est appelé à les servir très fidèlement. On ne peut, par conséquent, rien attendre de ces médias, la campagne en faveur de Sarkozy prenant, déjà maintenant, la même sinistre allure de média « unique » et la même forme propagandiste que la campagne en faveur du traité de Giscard d’Estaing.

Comment se battre et quelle est la cohérence de notre attitude

La France vient de dire NON au traité établissant une constitution européenne à une majorité avoisinant les 55% de votants. Et une grande majorité de ces votants a rejeté le néolibéralisme en disant NON au traité, comme nous le montrent certains sondages. A la fin de la campagne, Nicolas Sarkozy a pourtant été le seul « honnête politicien » de son camp puisqu’il affirmait que le TCE permettrait de solder le « modèle social français », ce qui en langage décodé signifie établir une politique néolibérale. Là encore, nous voyons que si les Français veulent être cohérants avec leur pensée et leurs choix, il ne leur est pas possible de choisir Sarkozy comme futur Président du pays.

On pourrait donner d’autres exemples, mais peu importe. Nous avons toutes les raisons, si nous souhaitons retrouver un semblant de démocratie dans ce pays, de ne surtout pas voter pour le candidat de la droite extrême et néolibérale, Nicolas Sarkozy.

Nous avons beaucoup à retenir de la campagne référendaire qui vient de s’achever par notre beau succès. L’une des leçons importantes de ce référendum, c’est qu’un sondage ne représente l’opinion des sondés qu’à un moment donné. Le Oui pour le référendum était majoritaire jusqu’à fin février. Je me rappelle combien, par moments, j’étais découragé de lire les sondages successifs en faveur du traité. J’avais l’impression que nous n’y arriverions jamais. Mais nous y sommes arrivés ! Ce qui veut dire, ramené au cas Sarkozy, qu’en dépit des sondages flatteurs en sa faveur, rien n’est joué et rien ne sera joué jusqu’à la dernière seconde de la future campagne !

Une autre leçon, tout aussi importante, c’est qu’il faut travailler comme nous l’avons fait pour le TCE. Ceci signifie qu’il y a quatre pistes à suivre et développer :

- Faire une campagne d’explication intense sur Internet. Ce moyen de communication présente l’immense intérêt d’être libre des puissances d’argent, donc d’être libre de la propagande qu’on trouve dans les médias officiels. Il n’y a pas de censure possible à l’heure actuelle, alors que dans les médias nous savons que notre message ne sera jamais pris en compte. Internet rétablit une part d’équité et, sauf par la création d’une lois liberticide outrancière, personne ne peut nous interdire de faire campagne par ce moyen majeur.

- Développer le nombre et la puissance des collectifs. Qui peut sérieusement douter de l’efficacité des « collectifs des 200 », travaillant au-dessus des partis politiques déconsidérés ? Cette puissance échappe pour l’heure aux institutions créées pour encadrer le peuple. C’est une puissance qui a la capacité, si elle se renforce, d’être la base de changements que nous n’aurions pas pu imaginer et espérer jusqu’ici. Il est essentiel, par contre, que ces collectifs ne se laissent pas récupérer par les anciennes structures du contrôle des pouvoirs, partis politiques, syndicats, médias, dans leur état actuel et compte tenu de leurs dirigeants actuels... Ces collectifs, par leur nature même, ne peuvent que combattre la candidature du PDG de l’UMP.

- Les réunions publiques réellement unitaires. Le moment venu, en lien avec la campagne sur Internet et celle des collectifs, il faudra qu’aient lieu, à nouveau, ces nombreuses réunions publiques qui ont attiré des foules durant la campagne référendaire. C’est aussi par ces réunions qu’une bonne partie du peuple a commencé à se réapproprier la politique dans ce pays d’où tout débat réel avait disparu parce qu’ils étaient confisqués au seul profit des partis politiques noyautés par les libéraux.

- Présenter une alternative convaincante. C’est sans doute la partie la plus ardue. Les libéraux de tous poils, néo et ultra, ont si bien dérégulé dans tous les domaines, en mélangeant tout pour que nous ne nous y retrouvions plus, qu’il faut démêler les fils de la vie commune, de la vie en société. Mais il faut se dire que nous n’avons rien à perdre car si nous restons avec les individus actuels au pouvoir, on peut prédire, sans risque de se tromper, la fin de l’humanité dans un délai vraiment très, très court.

Il y a urgence à « évacuer » l’ancien personnel politique, totalement corrompu par les thèses néolibérales, définitivement acquis aux profits des multinationales et des barons-patrons. Pendant que certains prépareront l’alternative aux droites extrêmes et droites de gauche, nous, citoyens, notre rôle essentiel sera de trouver, d’appliquer et de vivre d’alternatives de vie en société pour, comme le dit Patrick Mignard que je rejoins totalement sur ce point (voir SE REAPPROPRIER L’ECONOMIQUE ET LE SOCIAL), nous passer du capital et de ses profiteurs.

Je ne doute pas un instant de l’efficacité d’un tel ensemble de procédés pour écarter le danger que représenterait Nicolas Sarkozy à la tête de l’Etat. C’est donc vital de s’unir pour un tel objectif.

Nous ne sommes pas condamnés à une telle punition ! A nous de nous lever très vite pour préparer un avenir sans ce genre de personnage qui ne peut rien signifier de bon pour la France et son peuple. Nous avons deux ans devant nous, mais les choses peuvent s’accélérer tant la légitimité morale de ce pouvoir est faible, pour ne pas dire inexistante.

A nous tous de nous lever pour ce combat réellement vital !
source : http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=3047

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