wapasha Langue pendue
Nombre de messages : 4560 Localisation : Pays des Abers Date d'inscription : 30/04/2005
| Sujet: ce soir 17h/18h - RASSEMBLEMENT URGENCE SANS PAPIERS Mar 3 Mai à 17:37 | |
| bellaciao-mardi 3 mai 2005 RASSEMBLEMENT URGENCE SANS PAPIERS - Citation :
- de Amel
Photos et plus de info ici : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=14591
-à 17 heures une conférence de presse à l’attention des journalistes -à 18h rassemblement de soutien devant la bourse du travail annexe (67 riue de Turbigot) M° REPU, Arts et Métiers ou Temple.
Ce matin vers 8h, les sans paiers qui étaient à la bourse du travail ont été expulsés et amenés à l’hôpital.
La situation devient dramatiques, grève de la faim depuis 47 jours, les gamins restant avec leurs parents sont témoins de la dégradation de la santé des grévistes de la faim, le 9 ème collectif est extrèmement isolé, un sans papier est revenu à la bourse après son hospitalisation tout chancelant, prenant son bambin dans les bras en disant qu’il irait jusqu’au bout, qu’il faisait cela pour son enfant.
La bourse du travail est un lieu de solidarité ouvrière, nous ne pouvons pas laisser les sans papiers mourir de fin dans un tel silence !
SOUTIENS DEMANDES !!!
conf de presse et rassemblement à la Bourse du travail ce soir, suite aux événements de la journée, le 9ème collectif organise
-à 17 heures une conférence de presse à l’attention des journalistes
-à 18h rassemblement de soutien devant la bourse du travail annexe (67 riue de Turbigot) M° REPU, Arts et Métiers ou Temple. source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=14588 @+ | |
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wapasha Langue pendue
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| Sujet: Re: ce soir 17h/18h - RASSEMBLEMENT URGENCE SANS PAPIERS Mer 4 Mai à 12:48 | |
| humanite-04/05/05 « Nos lois créent du gâchis humain » - Citation :
- Les joues creusées par le jeûne, le teint blafard mais la détermination intacte. Malgré la fatigue, ils trouvent la force de sourire à l’arrivée de Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste français, à l’annexe de la Bourse du travail, dans le 3e arrondissement de Paris. C’est là, depuis leur évacuation forcée des locaux de l’UNICEF, qu’ils poursuivent leur grève de la faim, entamée le 17 mars. « On ne fait pas l’aumône. On veut simplement le droit à une vie digne et au travail. On n’est pas des voyous. On n’est pas des vauriens. Merci de nous soutenir », susurre Malik Ouali à la dirigeante communiste, venue s’accroupir près de son matelas. « Ne me remerciez pas. Votre cause est juste. Je vais écrire dès cet après-midi au premier ministre, explique-t-elle. Cela devient une question de préservation de l’intégrité physique. » Présente dans la délégation communiste, Nicole Borvo, sénatrice de Paris et présidente du groupe, a, de son côté, envoyé une lettre au ministre de l’Intérieur, Dominique de Villepin, lui demandant s’il comptait être le « Thatcher français », en laissant mourir ces hommes, comme l’avait fait la Dame de fer pour Bobby Sands, en 1981.
Risques
de paralysie
Déjà, vendredi, un des douze grévistes a dû être hospitalisé à Garches en raison de l’aggravation de son état. « Les clignotants s’allument. La situation se détériore de plus en plus rapidement. Il y a des risques de paralysie. La balle est dans le camp du préfet », s’inquiète Jean-Pierre Geeraert, médecin bénévole de la CIMADE, habitué à suivre des grévistes de la faim. Un diagnostic qu’a vraisemblablement confirmé le médecin des pompiers, réquisitionné hier matin. « Nous tiendrons le ministre de l’Intérieur pour responsable s’il arrive quelque chose. Son silence insoutenable risque de devenir criminel », prévient Mouloud Aounit, secrétaire général du MRAP, également sur les lieux. Vendredi, le militant antiraciste, avec d’autres représentants associatifs et syndicaux, a tenté de rencontrer Dominique de Villepin mais il a été accueilli par les forces
de l’ordre (lire l’Humanité d’hier). Faisant référence à un article de Libération, Mouloud Aounit tient à préciser que « Sarkozy et Villepin ont la même politique : faire du chiffre. Le premier recevait mais ne réglait rien. Le second ne reçoit même pas et règle encore moins ».
Depuis quinze ans
en France
Pour Marie-George Buffet, cette situation est la démonstration du « caractère inhumain de la politique du gouvernement. Nos lois sur l’immigration créent la clandestinité et du gâchis humain. Cela fait, pour certains, dix ou quinze ans qu’ils sont en France. Si ces personnes travaillaient normalement, elles seraient un plus pour la société française », affirme-
t-elle.
« Est-ce que vous pourrez intervenir lors des questions au gouvernement ? » interroge un membre du comité de soutien. « Nous allons essayer », promet la députée de Seine-Saint-Denis. Faire parler d’eux, mettre les politiques en face de leur responsabilité et se battre jusqu’au dernier souffle, c’est ce qu’il reste aujourd’hui à ces déboutés de la République.
Ludovic Tomas source : http://www.humanite.fr/journal/2005-05-03/2005-05-03-633687 @+ | |
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