wapasha Langue pendue
Nombre de messages : 4560 Localisation : Pays des Abers Date d'inscription : 30/04/2005
| Sujet: expulsions anti pauvres dans une mairie de gauche Ven 10 Juin à 19:19 | |
| bellaciao-vendredi 10 juin 2005 expulsions anti pauvres dans une mairie de gauche expulsions dans les hlm de la gauche
A Aubervilliers, une quarantaine de foyers ont été expulsées de logements squattés il y a quelques jours. - Citation :
- Alors qu’elles tentaient d’installer un campement, ce sont les brigades canines qui ont été envoyées. Ces logements sont promis à la démolition. > Ils appartiennent à l’office hlm contrôlé par une mairie communiste.
En 2000, cette même mairie expulsait dans les mêmes conditions une soixantaine de foyers.A l’époque, elle les avait auparavant interdit d’électricité, d’accès aux services sociaux, d’école pour les enfants.
Un campement harassant soumis à une pression policière intense se faisait évacuer à son tour au bout de deux mois, et quelques relogements tombaient.
Le maire s’appelait à l’époque jack ralitte ce vieux stalinien se refit ensuite une virginité politique en soutenant les intermittents notamment.
En 2000, la gauche plurielle était aux commandes et l’idée de casser les ghettos plaisit à beaucoup même du côté du DAL qui n’avait pas encore pris position contre les démolitions.
Depuis, le parti communiste s’affiche dans les comités anti-démolitions dans les villes de droite, prend des arrêtés anti-expulsions applaudis et soutenus par le DAL et les coordinations de travailleurs sociaux.
Ce même > parti communiste jouait la vedette devant la préfecture du 93 par la voix de ses maires de Seine SAINT6DENIS lors d’un rassemblement pour le droit > au logement , encore une fois avec le DAL et d’autres collectifs de mal-logés.
Tout ceci montre que donner de la légitimité au PC dans nos luttes , en >les reconnaissant comme des alliés les conforte dans l’idée qu’on peutà la fois dorer son blason et apparaitre comme défenseur des pauvres, un jour > et expulser et démolir le lendemain.
Tout ceci montre aussi que les mal-logés, malgré l’ampleur des mesures sécuritaires anti-squatts ( portes blindées, vigiles, délation encouragée réussissent malgré tout à réquisitionner des logements promis à la démolition.
Le fait est qu’ils le font sans tracts ni soutien dudit mouvement social puisqu’avant l’expulsion , on n’a rien entendu de ces réquisitions.
Et pour cause : en 2000, le dal choissait de présenter les squatters d’aubervilliers comme des victimes des vendeurs de squatts : effectivement certains avaient payé pour faire ouvrir une porte, comme les propriétaires payent des serruriers pour installer des systèmes de fermeture de plus en plus chers.
Mais la majorité des occupants savaient qu’ils squattaient et les présenter comme de pauvres immigrés crédules n’a fait qu’affaiblir une lutte
L’enjeu aujourd’hui est donc d’affirmer enfin que le fait d’occuper des > hlm promis aux buldozers est un des moyens de retarder les démolitions et > de mettre en lumière leur absurdité.
L’enjeu est aussi de comprendre que ces démolitions sont voulues par > l’ensemble des décisionnaires de droite comme de gauche : la mixité sociale qui est l’argument invoqué pour détruire le logement social dans les villes populaires est un concept de gauche que claude bartolone ( partisan du non lui aussi ), ministre du logement sous la gauche plurielle mit en avant pour justifier les premiers grands programmes de démolition
.Aujourd’hui tout le monde profite du fric de l’agence nationale > de rénovation urbaine pour détruire ses quartiers populaires.
cautionant hélas ainsi les politiques anti pauvres de borlo comme celles sécuritaire du tandem sarkozy villepin
De : mal logés mal logées source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=16088 @+ | |
|